La marche est longue,
Puis, on arrive à ce point,
Où deux chemins s'offrent face à nos yeux.
D'un côté il y a toutes sortes de plaisirs,
Lorsque de l'autre, il s'y trouve toutes sortes de montagnes.
Et parce que le plaisir a l'ivrogne tendance de nous séduire,
Pendant une seconde,
On oublie qu'il finit vite par nous lasser.
On ignore immodérément,
Que ce sucre pousse vers une quête illusoire,
Celle où l'homme en veut toujours plus,
Esclave dorénavant d'une soif qui ne s'estompe jamais.
Or,
De l'autre côté,
Cette voie qui parait tant épuisante,
Recouvre des montagnes certes,
Cependant, des éminences qui se déplaceraient si on faisait preuve de peu de foi.
De ce même autre côté,
À force de marcher,
Lorsque notre soif se montrera,
On trouvera l'eau-de-vie.
Celle qui ne nous permettra plus jamais d'avoir soif,
Ou de tomber assez bas pour ne plus se relever.
De l'autre côté il y a la discipline et la détermination,
Un amour vrai et sincère qui se prouve en ne nous lâchant dans aucune circonstance.
De l'autre côté,
C'est Le chemin, La vérité et La vie.
Il peut paraître trop immense pour nous,
Lorsqu'on voit les hauteurs de ces lieux,
Mais ces montagnes-là ne sont elles pas nos fardeaux et nos charges,
Qu'Il porte sur Lui et avec lesquelles Il marche si fièrement ?
Nous condamnons donc nos propres agissements en Le jugeant.
De plus,
Cette hauteur qui nous fait si peur,
Ce n'est que Lui qui nous tend la main et veut nous emmener dans la prospérité.
Il veut nous emmener Là-haut où Il se trouve,
Car Il ne nous a pas fait dans le but de garder l'identité de pêcheur pour toujours.
Oui,
Ce chemin qui semble être dévoré par plusieurs montagnes,
A choisie de l'être par amour pour nous.
Ce chemin que nous trouvons laid,
Est pourtant la perfection,
Et c'est la raison pour laquelle on pense que cette dernière n'existe pas,
Car on a tendance à ne pas la prendre telle qu'elle est,
Une peau qui porte sur elle noblement des cicatrices des batailles qu'elle a menées par amour pour les Siens.