Seule

1222 Words
Après des heures, des semaines s'étaient de même écoulées, quand enfin, le jour de la fameuse fête de ma sœur se présenta. En parlant de célébration, j'en ai entendu des raisons de les supprimer. Certaines personnes ne les aiment pas, puis d'autres les chérissent. Nous devons toujours nous rappeler que nous sommes tous différents et nous devons embrasser ces différences, sans pour autant les qualifier quelques fois d'insensées. Sans pour autant quelques fois essayer de justifier nos propres goûts et préférences par la Parole du Seigneur, dans le but de convaincre aux gens d'aimer les activités que nous aimons ou de les mener à haïr celles que nous n'aimons guère. Sans pour autant manquer de respect à notre prochain, en prétendant agir pour l'Éternel. (Jacques 1:22) ; (1 Corinthiens 10:24) Soyons donc vigilants, car certains essayeront de mener nos yeux vers ce qui n'existe pas. Or, le Seigneur nous a déjà donné les commandements qu'Il veut nous voir respecter. Le Seigneur Jésus-Christ a dit que celui qui L'aime, suivra Ses commandements. (Jean 14:15) La parole est La lampe à nos pieds, elle nous guide et nous éclaire le chemin (Psaume 119 :105). Alors vérifions tout ce que nous entendons de la bouche d'un homme sur Dieu par Sa parole. Car par Sa parole, Le Seigneur Notre Dieu nous a donné l'opportunité de Le connaître. Ce que nous ne devons pas oublier, est de célébrer le Seigneur dans tout ce que nous faisons. (1 Thessaloniciens 5:18) Le remercier lorsqu'Il nous accorde une année de plus. Le remercier lorsque tout va bien et Le prier de nous fortifier quand tout va mal. Afin que nous sortions de toutes situations éduqués et disciplinés. Nous avons tous des dons particuliers et, comme les Écritures le recommandent si bien, louons Dieu par le don qu'Il nous a donné. (1 Pierre 4:10, Romains 12:6) Certains pourraient Le louer dans la peinture, comme d'autres pourraient Le louer dans la musique ou encore dans le cinéma, l'écriture et autres. Il y'a tellement de façon de partager et de témoigner. Toutefois, il n'y a qu'une seule Parole et une seule Vérité. Dieu nous a créé de manière unique afin que nous soyons complémentaires et Le louons ensemble. (1 Corinthiens 12:27) Pendant que l'un tiendra le micro, l'autre jouera probablement de la guitare ou encore du piano. Lorsque que l'un apportera de la nourriture aux affamés physiquement, par lui, Dieu pourra nourrir les affamés spirituellement. Je m'étais réveillée le matin très tôt pour courir dans la chambre d'Elena et j'avais frappé très fort jusqu'à ce qu'elle m'ordonne d'entrer. Elle était en colère à cause du bruit que j'avais fait et qui l'avait réveillé, mais après que j'eus crié, 'Joyeux anniversaire !' Je pouvais apercevoir un sourire sur son visage. Je me précipitais donc sur le lit afin de sauter sur elle pour la couvrir de baisers. En vrai, je ne pourrais jamais oublier ce jour. Car, il fait partie des derniers moments où je montrais encore de l'affection envers qui que ce soit avant longtemps. Ma sœur avait acheté pour l'occasion une robe rouge très moulante et très courte aussi d'ailleurs, pendant que son maquillage était très exagéré pour une fille de son âge. Mais ce n'était sûrement pas ses copines présentes à ses côtés pour l'aider à se préparer qui pouvaient le lui dire. En effet, elles aussi avaient des traits de crayons extrêmement vulgaires, ressemblant à ces femmes avec qui maman allait commencer à apercevoir papa des temps plus tard. J'étais dans la chambre de ma sœur en train de les observer au moment où cette dernière me demanda, 'tu veux venir ?' En rigolant fortement. Ses copines se mirent alors à se moquer de moi avant que l'une d'entre elles ne dise, 'pardon... on ne veut pas faire nounou là-bas.' 'Ah... c'est quoi ? Laissez-moi l'enfant !' leur avait-elle répondu. Oubliant presque qu'elles-mêmes n'étaient que de simples gamines. La société aussi oubliait cela. On se vendait dans des plaisirs et on acceptait d'être petit que lorsqu'on était vieux. Ma sœur et ses amies descendirent ensuite dire au revoir aux parents et je les suivais lorsque la voix de ma mère m'appela à ses côtés. 'Viens, chérie... laisses ta sœur aller s'amuser.' Alors que les filles sortaient afin d'aller monter dans la voiture où le chauffeur les attendait déjà. Je courus ainsi vers maman en pleurant. Car, tout ce que je voulais, c'était sortir avec ma sœur. À cet âge-là, je ne pouvais pas imaginer ce qui était réellement bien ou mal pour moi. Je voulais juste ne pas avoir à rester dans cette grande maison seule. Parce qu'à certains moments, être avec mes parents, était équivalu à être avec moi-même. Mon père était concentré sur son téléphone, parlant à un de ses amis hyper riche qui me faisait très peur. Ces hommes avec qui il passait maintenant la majorité de son temps, étaient quelque peu étranges. Ils avaient des salutations spéciales, comme les jeunes de l'âge de mes aînés en avaient, mais, les leurs, étaient plutôt comme des signes de représentations. De même, ils avaient des accoutrements très encombrants. Comme s'ils essayaient de cacher des choses. Sans compter sur le fait que certains marchaient avec des cannes et portaient des bijoux comportant des reliefs effrayants. Et pendant que je pleurais dans les bras de maman, on entendit papa dire, 'J'arrive !' Avant de raccrocher et de se retourner vers ma mère, 'chérie, je sors... ' se levant immédiatement. 'Où vas-tu ?' 'Chez monsieur le ministre. Il organise une petite soirée entre hommes.' Déclarait-il. 'À quelle heure vas-tu rentrer ?' 'Ne m'attends pas, ok ?' S'en allait-il directement vers la sortie, sans même montrer un geste affectueux envers l'une d'entre nous. 'Ok, d'accord.' Avait ma mère répondue. Puis, sous ces mots, il n'avait pas fallu longtemps pour qu'elle aussi décide d'appeler ses copines dans le but d'aller embrasser la nuit. Elle se leva par la suite, me posa sur le fauteuil avant d'appeler la nounou et de me promettre, 'Je ne vais pas tarder, d'accord ?' Et de s'en aller. Une fois de plus, je restais seule. Mes parents avaient pris une nounou, Ortance. Une dame de 56 ans qui était plus âgée que ma mère. J'étais dans la chambre avec cette dernière jusqu'à tard, alors que je ne pouvais point m'endormir, me sentant beaucoup trop triste. Quelques heures après, j'entendis à ce moment-là des bruits de talons qui me firent courir vers le couloir. Et là-bas, je pus voir ma sœur rentrer avec un garçon très grand de taille et d'un noir chocolat au lait, avec des yeux noisette très larges. J'avais souhaité courir après eux en vain. En effet, ils avaient refermé sur moi la porte de la chambre, me laissant pointer à cette place, sans savoir que faire d'autre. J'étais là, devant la porte à attendre et des bruits s'en échappaient. Des sons de voix, et du lit qui semblait bouger. Trembler même, devant une agressivité assez particulière. J'étais toujours là, cherchant la chaleur d'un membre de ma famille, lorsque Ortance vint me tirer afin de m'emmener dans la chambre. Elle dormait avec moi, car depuis peu, je faisais des rêves horribles que je ne comprenais pas où je voyais mon défunt frère, Josh. Je n'arrivais plus à dormir dans le noir, ni à simplement dormir seule.
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