Oui, je le veux !

2504 Words
FABIOLA Ma séance s'est plutôt bien passée; je n'ai même pas su à quel moment cette peste de Leïla est partie mais ça me fait plaisir que Jacques soit resté. Je vais me nettoyer et le rejoint à l'extérieur. Moi : merci ! Jacques : pourquoi ? Moi : pour tout... Pour tout ce que tu fais pour moi, pour mon père. Bref... Je suis désolée de mon comportement de la dernière fois. Je comprends que tu voulais juste m'aider mais avec mes idées préconçues et autre je me suis laissée emportée et j'en suis désolée. Jacques : ce n'est pas grave... J'ai déjà oublié. Moi : tu veux toujours m'aider alors ? Jacques : bien-sûr ! Moi : merci... Jacques : euh ça te dit que... Sonnerie de téléphone. Moi : euh excuse-moi un instant s'il te plaît ! Je m'éloigne un peu pour prendre l'appel de Brice. Moi : allô ? Brice : bonsoir ma colombe ! Moi : bonsoir ! Brice : tu ne m'as pas fait signe de toute la journée, j'étais inquiet. Moi : excuse-moi mais j'étais vraiment prise aujourd'hui. Brice : ok, tu es pardonné. Là tu fais quoi ? Moi : je sors de la salle de sport. Brice (rire) : je ne savais pas que tu t'étais mise au sport. Moi (rire) : bah tu le sais maintenant. Brice : c'est bien mais je te préfère comme tu es. Ce sont tes rondeurs qui m'ont attiré vers toi. Moi : hmmm toi hein... Brice : qu'est-ce que j'ai fait ? Moi : rien... Brice : ça te qu'on se voit tout à l'heure ? Disons dans deux heures; le temps pour toi de rentrer te préparer. Moi : ok ! Brice : je passe te chercher ou tu me retrouves ? Moi : je te retrouve ! Brice : d'accord. À tout à l'heure ma belle ! Je souris, raccroche et vais retrouver Jacques qui n'a pas bougé. Moi : c'était Brice, il veut qu'on se voit. Jacques : le type avec qui tu étais à l'hôpital ? Moi : oui ! Jacques : c'est ton petit ami ? Moi : non mais je compte lui dire oui ce soir. Je crois que je me sens bien avec lui. Jacques : ah ok ! C'est super alors.. Moi : tu voulais me dire un truc tout à l'heure je pense... Jacques : ce n'était rien de bien important. Moi : tu es sûr ! Jacques : ouais ! Moi : ok ! Bon j'y vais et encore merci pour tout ! Jacques : je t'en prie ! Je lui fais une bise à la joue et prends la direction de ma voiture. Ma soirée s'annonce belle. JACQUES Je la regarde sans aller sans rien pouvoir dire. Ça m'énerve de savoir qu'elle va retrouver ce type, oui je suis un peu jaloux. Je ne sais pas ce qui m'arrive mais quand je suis près de Fabiola, je suis différent même Leïla l'a remarqué. Mince ! En parlant de Leïla je l'avais complètement oubliée ; elle doit vraiment être en colère. Elle est partie et je n'ai pas pris la peine de la suivre. Mon problème avec Leïla c'est ça en fait, elle est trop impulsive et extravertie. Moi je suis plutôt quelqu'un de calme et posé du coup à un moment ses sautes d'humeur me fatigue. Je n'ai pas vraiment apprécié qu'elle se moque de Fabiola et ce que j'ai fait, je l'aurais fait pour n'importe qui. Je sors mon téléphone et l'appelle mais elle ne prend pas alors je choisis de ne pas la rappeler. Elle doit certainement être encore sur les nerfs. Je préfère lui laisser le temps de se calmer. Je mets mes écouteurs et décide de courir jusqu'à la maison. Leïla est ma petite amie depuis trois ans et en dehors de son côté diva, je l'aime bien et je trouve qu'on s'entend pas mal surtout qu'elle a toujours été là pour moi. Mes parents commencent à me mettre la pression pour que je l'épouse mais j'ai encore du mal à me décider et puis il y a Fabiola. Je ne saurai expliquer ce que je ressens pour elle mais j'aime être en sa présence. Depuis que je m'occupe de son père, nous avons pu passer beaucoup de temps ensemble et j'ai eu l'occasion de l'observer de près comme de loin. Elle dégage un truc que je ne retrouve pas en Leïla. Cela n'a rien à voir avec la beauté bien que Fabiola soit une très belle femme même si elle en doute à cause de ses rondeurs que je trouve plutôt sexy (ne lui dites pas que j'ai dit ça). Je l'ai vu se battre pour la santé de son père, je l'ai vu aller au travail, revenir à l'hôpital dormir et se lever le matin pour répartir au bureau sans jamais se plaindre. Je l'ai vu au chevet de son père des mois durant lui parler, rire alors que lui avait les yeux fermés. Je l'ai vu pleurer, rire, se mettre en colère quelque fois aussi contre Dieu (rire). Bref sans vraiment la côtoyer, je peux dire que la connaissais déjà assez. Maintenant que j'ai l'opportunité d'être vraiment proche d'elle, je crois je commence à m'attacher. Pendant des jours, j'ai essayé de me convaincre du contraire mais je préfère me rendre à l'évidence. Elle me plaît. J'arrive chez moi et je suis surpris de trouver la porte ouverte. Lorsque j'entre, je sens l'odeur des pattes : le repas préféré de Leïla ; je crois que c'est le seul qu'elle sache même faire. (Rire). Elle sort de la cuisine dans une lingerie sexy cachée sous son tablier de cuisine. Je peux bien lire la colère dans son regard alors qu'elle s'avance vers moi. Leïla : tu es restée avec elle. Moi : Leïla ! Leïla : tu l'aimes ? Moi : quoi ? Leïla : réponds-moi ! Moi : mais non c'est quoi cette question ? C'est avec toi que je sors je te rappelle. Leïla : non c'est à moi de te le rappeler. C'est moi ta petite amie pas elle. Si je pars tu viens avec moi, tu ne restes pas avec elle. Tu prends ma défense, pas la sienne. Moi : tu abuses Leïla mais c'est toi qui l'as provoqué et je ne pouvais pas laisser faire. Je l'aurais fait pour n'importe qui. Elle fait des efforts, tu aurais pu l'encourager au lieu de te moquer. On dirait qu'elle te fait peur. Leïla : cette grosse vache ? Faire peur à qui ? À moi ? C'est une blague ? Moi : ne la traite pas de grosse vache Leïla. Leïla : si je le fais tu vas me faire quoi hein ? Tu vas me battre ? Je la traverse simplement sans plus rien ajouter et vais me prendre une bonne douche froide. Moi qui pensais que j'allais passer une bonne soirée en la voyant dans cette petite tenue. Alors que je suis sous la douche, je sens des bras parcourir mon corps. J'ai du savon dans les yeux donc je ne peux pas les ouvrir. Moi : Leï... Leïla (mettant son doigt sur ma bouche) : shuttt ! Je la sens descendre vais mon membre qui est déjà bien dur et j'ai envie d'exploser de plaisir. J'ouvre l'eau et laisse couler. J'en profite pour me rincer le visage pendant que Leïla s'applique à me faire une f*******n. Je sens que je vais exploser. Je la lève brusquement, la porte et la coince contre le mur. Leïla : prends-moi s'il te plaît ! Au moment où je m'apprête à entrer à elle, je pense à Fabiola et à ce gars avec qui elle est et je me pose un tas de question ? Qu'est-ce qu'ils font ? L' a-t-il embrassé ? Sont-ils en train de faire la même chose que Leïla et moi ? Le simple fait de penser que cet homme pourrait la toucher me met hors de moi et ça se fait ressentir sur mon corps ou plutôt sur mon membre qui retombe aussitôt sous le regard surpris de Leïla. Leïla : qu'est-ce qui t'arrive ? Moi : je suis désolée mais ça doit être la fatigue. Leïla : la fatigue ? Depuis quand tu me sors cette excuse bidon ? Je ne t'attire plus c'est ça ? Réponds-moi ! C'est à cause de cette fille ? Tu as couché avec elle ? Moi (dépassé) : Leïla je suis fatigué s'il te plaît ! Leïla : bien ! Elle sort de la douche en colère. J'arrête l'eau et me passe la main sur le visage complètement dépassé par la situation. Quelques minutes plus tard, j'entends la porte claquer. Je comprends qu'elle vient de s'en aller. Il va vraiment falloir que je me rattrape. FABIOLA Je finis de m'apprêter et retrouve Brice au dreams Grills. Une sorte de restaurant et de bar en même temps mais c'est très chic. Ils font surtout dans les grillades et pizza. Je lui fais signe et il me rejoint à l'extérieur. Lorsqu'il arrive à mon niveau, il sourit. Brice : tu es magnifique ! Moi : merci ! Tu es très élégant ! Brice : merci. Il me prend par la main et nous entrons ensemble jusque dans le restaurant. Lorsque nous arrivons à sa table, je suis surprise d'y trouver deux autres personnes. Brice : ma colombe, je te présente Gervais et Yannick des amis d'enfance, les gars voici Fabiola. Moi : enchantée ! Gervais : enfin on te voit ! Yannick : Brice n'avait pas tort, tu es vraiment très belle. Enchanté ! J'étais avec eux tout à l'heure, ils ont tellement insisté pour te voir parce que je n'arrête pas de leur parler de toi; donc je t'ai fait venir. Mais t'inquiète nous ne restons pas. J'ai une surprise pour toi ailleurs. Gervais : ikiii les amoureux ! Yannick : l'amour est bien hein... Un jour on sera comme vous oh... Je souris bien que j'aie envie d'éclater de rire. Brice (rire) : vous êtes fous ! Bon nous on s'en va. Eux : au-revoir les amoureux ! Moi : au revoir ! Brice me prend toujours par la main et m'accompagne jusqu'à ma voiture. Brice : tu me suis ok ? Moi : ok ! Je monte dans la voiture, il ferme la portière et va à son tour monter dans la sienne. Je mets ma ceinture de sécurité et lorsqu'il démarre, je le suis. Nous roulons jusqu'à Jouvence. Un quartier plutôt chic de la ville de Yaoundé. Je n'ai pas trop l'habitude de m'y rendre à cause de la distance mais je suis déjà venue quand même. Il y a de très bons coins dans le secteur. Il gare devant une belle et grande demeure et j'en fais de même. Je suis un peu surprise parce que je n'imaginais pas qu'on irait dans une maison. Il klaxonne et le portail s'ouvre... Il entre et j'hésite un instant mais je finis par le suivre. Le portail se referme automatiquement derrière moi. Il arrête sa voiture et j'en fais de même. Il descend et vient m'ouvrir la portière. Je détache ma ceinture de sécurité et descend de la voiture bien que je sois sur la défensive. Moi : je ne savais pas qu'on venait chez toi. Brice : je voulais te faire la surprise en faisant quelque chose d'original. Mais apparemment tu n'es pas contente. Tu sais, on peut partir si tu veux, le but en fait c'est que tu sois complètement à l'aise. Moi : non t'inquiète, c'est juste que je ne m'y attendais pas. C'est une belle surprise ! Brice : ça me rassure (ouvrant son bras) on y va ? Moi (mettant mon bras dans le sien) : oui ! Nous arrivons au pas de la porte et il sonne. Je suis surprise de voir une jeune fille d'environ 15-16 ans ouvrir la porte en tablier de cuisine. Elle : mademoiselle, monsieur, bienvenue ! Je souris sans trop comprendre ce qui se passe en fait. Je regarde Brice qui ne dit rien et semble se prêter au jeu. Alors j'en fais de même. Moi : merci ! Elle : veuillez me suivre s'il vous plaît, votre table est prête ! Elle s'avance et nous la suivons. J'en profite pour admirez l'architecture et la décoration de cette maison... C'est juste waouh ! Nous montons l'escalier et arrivons dans un petit salon, rien à voir avec celui du bas mais il reste tout de même chic. Nous traversons ce petit salon et arrivons devant une porte qu'ouvre la petite. Nous tombons sur la terrasse mais moi mon attention est surtout tournée vers cette table magnifiquement décoré. Elle : une belle table, pour une belle dame. Moi (émue) : merci ! Brice me tire une chaise et me fait asseoir. Brice : Fabiola, voici Brandy ma fille et notre cuisinière de ce soir (rire). Brandy voici Fabiola. Brandy: enfin je fais votre rencontre. Mon père me parle tout le temps de vous depuis qu'il vous a vu sur ce site. Moi (flattée) : vraiment ? Brice : quelle commère ! (A sa fille) merci pour tout ma chérie, je vais prendre la relève à présent. Brandy : à votre service ! Elle s'en va et je ne peux m'empêcher de sourire. Je ne m'attendais vraiment pas à ça. Brice : alors ? Pas trop déçue ? Moi : tu rigoles ? C'est la plus belle surprise qu'on m'ait jamais faite. Il vient vers moi, prends ma main et me lève de ma chaise. Brice : je suis content que ma surprise te plaise. Fabiola, je veux vraiment quelque chose de sérieux avec toi. Je ne suis pas là pour blaguer. En t'emmenant ici aujourd'hui, je veux que tu comprennes que je t'ouvre les portes de ma maison, de mon cœur et de ma vie. La balle est dans ton camp actuellement mais sache que je serais vraiment honoré si tu voulais bien être ma petite amie. Je veux lui répondre lorsque mon téléphone sonne. Je regarde c'est Jacques. Je suis un peu surprise mais je choisis de ne pas décrocher pour ne pas gâcher ce moment. Je sais que papa va bien, sinon son infirmière m'aurait appelé. Je rappellerai Jacques demain. Je mets mon téléphone sous silencieux et le dépose. Brice : tu décroches pas ? Moi : ce n'est pas important ! Brice : je disais donc que... Moi (le coupant) : oui je le veux... Brice : hein ? Moi : enfin j'accepte d'être ta petite amie je veux dire... Brice : j'avais compris t'inquiète mais je voulais être sûr de pas avoir mal entendu. Je peux ? Je souris en réponse et il s'accapare de mes lèvres. Brice : un jour, très prochain je l'espère tu me rediras ce "je le veux" mais en une autre circonstance. Il sourit, j'en fais de même et il prend de nouveau mes lèvres dans les siennes. C'est doux!!!
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