Silvia
Il fonce vers moi comme un prédateur sur sa proie . Il referme violemment la porte, et je me retrouve prise au piège entre la porte et lui . Il me dépasse d'une bonne taille , il est vraiment très grand . Il se penche vers moi , et il me demande :
- Et que ferais tu si je t'embrasse encore ?
Je reste sans réponse car , je n'y ai pas pensé .
Sa bouche se penche vers mon oreille , il le mordille doucement me rendant complètement folle .
- Quelle déception ! Une si belle femme qui ne se respecte pas . Si vous ne vous respectez pas , pourquoi les autres le feront ?
- Espèce de malotru .
Je lève la main pour le frapper mais il attrape ma main , puis la deuxième il les place au-dessus de ma tête et il me regarde avec un sourire dédaigneux .
- Je pourrais te prendre ici maintenant et tu ne pourras pas me résister . Veux-tu essayer ?
- Lâche-moi immédiatement , je ne suis pas un jouet dans vos mains , vous allez me foutre la paix .
- Vous avez une très grande gueule je dois vous la fermer un peu .
Après qu'il ait fini de me dire cette phrase , il m'embrasse passionnément , en me serrant contre lui . Ses mains me parcourent le corps , et ce traite de corps aime bien ces sensations que lui donnent ces mains . Il se frotte contre moi , je peux sentir le désir qu'il éprouve pour moi à travers son costume coûteux . Je n'arrive plus à lui résister , pourtant il le faut , je ne dois pas me laisser humilier par lui .
Mais la pression de sa bouche contre la mienne est trop addictive , c'est difficile , très difficile de ne pas aimer ça .
- Tu vois , tu es mienne , il le faudra bien l'assimiler . Tu t'es donné à moi , et tu es à moi maintenant .
- Vous ne manquez pas d'air monsieur , je ne vous appartient pas , allez vous faire voir .
- Tu peux retourner à ton travail on reprendra cette discussion en fin de journée .
- Je n'ai pas l'intention de discuter avec vous , cette discussion est terminée , je ne vous connais pas , comme vous ne me connaissez pas . Vous êtes mon patron et ça s'arrête là .
Il se détache de moi , avec un sourire arrogant .
- Ce n'est pas encore terminé . Je t'ai déjà goûté une fois et je n'ai pas l'intention d'arrêter de le faire . Vas chercher les dossiers et reviens ici avec ton acolyte . Ne perdez pas de temps sur la route .
Il ouvre la porte et je sors , pour tomber sur paires d'yeux : Johanna et l'autre , j'ai oublié son nom .
C'est là que je me rends compte que mes habits sont en désordre . Elles me regardent avec des questions muettes dans les yeux .
- Pardon où se trouvent les deux toilettes ?
- Vient je vais te conduire là-bas .
Elle me montre les toilettes , Johanna m'attend devant la porte , je me regarde dans le miroir et ça se voit que je viens d'être embrassé . Je refais mon maquillage . Puis j'arrange ma tenue . Dès que je sors , elle me bombarde de questions :
- Que s'est-il passé ? Que t'a-t-il fait ? Vous vous êtes disputés ?
Je m'écroule dans ses bras . Nous sommes tombées sur les mauvaises personnes . Comment avons-nous fait pour nous retrouver face à cet homme ? Il me prend maintenant pour une fille facile , qui est prête à se donner au premier venu . J'ai honte de ce qui s'est passé , je n'arrive pas à m'expliquer ce qui s'est passé . Je me suis laissée aller à coucher avec un inconnu . Il a raison de se comporter ainsi . Je n'aurai pas dû faire ça .
- Il pense que je suis un femme facile . Tu m'entends ? Il pense qu'on passe notre temps à aller dans les bars pour chercher du sexe .
- Mais , est-il malade ? Comment peut-il penser ça ? N'a-t-il pas vu qu'il était ton premier homme ? Que c'était ta première fois ?
- Si , il le sait bien . Et il dit que je suis à lui , que je n'ai pas intérêt à aller faire la même chose que ce que j'ai fait avec lui .
Qu'allons-nous faire ? On ne peut pas rester ici ! Je ne vais pas supporter ce traitement trop longtemps .
- Que veux-tu qu'on fasse ? C'est notre premier jour aujourd'hui . On peut toujours repartir à la maison . Il suffit de dire que nous ne voulons plus de ce stage .
- Nous allons faire ça , il faut partir maintenant .
- Tu en es sûr ?
- Oui , allons-nous en . Tu ne sais pas comment il était tout à l'heure avec moi , il est terrifiant . Je ne veux pas rester ici .
- Très bien , allons-nous en .
Nous nous suivons , pour aller prendre nos affaires .
- Mais , que faites-vous ?
- Nous partons .
- Mais , vous ne pouvez pas vous en aller ainsi . C'est votre premier jour . Ça va aller , faites un effort . tout début est difficile .
- Désolée , mais , nous devons y aller .
- Que se passe-t-il ici ?
Nous sursautons tous . Le patron vient d'ouvrir sa porte . Il nous regarde , il attend une réponse .
- Que faites-vous avec vos sacs ?
Je me redresse pour être plus grande et plus sûre de moi , je lui fais face :
- Nous partons , nous ne voulons plus de ce travail .
- C'est ce que nous allons voir .