LUCIA
Oliver: Tu comptes y aller habillée comme ça ?
Moi: Oui ! Pourquoi ?
Lui: Rappelle-moi où tu vas ?
Moi: À un entretien !
Lui: Ok !! Et tu y vas comme ça !
Moi: Oui !
Lui: Tu te changes !! Dit-il en sortant...
Tu te changes, tu te changes... Il se prend même pour qui à toujours croire qu'il est mon père. Je vais à un entretien, je ne vois pas comment il voudrait que je sois habillée. C'est vrai que ma jupe est trop près du corps mais en même temps je trouve que ça fait classe. Je ne vais quand même pas débarquer là-bas en haillons. Pfff
Je vais dans ma penderie me chercher un autre truc à me mettre. Je crois que cette robe fera l'affaire. Quoi ? Ne me regardez pas comme ça ! Oui je gueule mais ça ne veut pas dire que je vais prendre le risque de sortir et trouver l'autre fou là dehors avec cette tenue. Il vaudrait mieux pour moi que je me change.
Depuis la dernière fois où il m'a donné ce b****r que je ne sais toujours d'ailleurs pas la signification il est redevenue comme avant. Et ça me fait plaisir parce que je ne supportais pas le fait qu'il m'ignore mais il y a des moments comme celui-ci où franchement son attitude me tue. Le plus bizarre c'est que après ce b****r il a continué ses choses comme ci de rien était alors que moi j'étais très troublée. J'ai tout simplement compris que c'était juste pour me punir dû fait que je l'ai appelé Oli. Même si je ne comprends pas bien l'autre genre de punition là.
Lorsque je finis de me changer, je récupère mon sac et je descends. Quand monsieur me voit il sourit ; il doit certainement se dire qu'il a gagné mais qu'il ne s'inquiète pas j'aurais ma revenge.
Lui: Tu ne vois pas que t'es bien mieux ainsi ?
Moi: Tsuip
Je le traverse sans lui adresser le moindre mot. De toutes les façons pour le moment j'ai mieux à faire comme par exemple rester concentrée pour mon entretien.
Je viens de terminer mon stage scolaire qui s'est d'ailleurs très bien passé. Je suis même déjà convaincu que j'aurai une très bonne note. Du coup j'ai deux longs mois de vacances qui m'attendent. Je préfère chercher à faire quelque chose que de rester là à dormir ou me balader toute la journée. J'ai vu l'annonce d'une société il y a quelques jours à la télé qui était à la recherche des commerciaux et ça m'a bien plut puisque c'est tout ce que j'aime faire. J'ai déposé mon dossier et ils m'ont rappelé hier en me demandant de passer ce matin à 10h donc là j'y vais pour passer un entretien et découvrir de quoi il s'agit. J'ai hâte de voir ce qui m'attend.
Lorsque j'arrive dans leurs locaux, je trouve ça un peu banale, précaire mais bon tant qu'il y a du travail, ça me suffit.
J'entre et trouve pleins d'autres jeunes comme moi qui sont également venus pour l'entretien. Hmmmm ça s'annonce serré hein. Tout ce que je remarque c'est que c'est Oliver qui avait raison. Tous ici sont habillés simplement il y'en à même qui portent des Jeans. J'en suis à me demander où est le sérieux. Malgré ma robe ci je reste bien plus classe que tout le monde ici. C'est pas pour me vanter mais bon...
Pendant qu'on attend de passer les entretiens, il y a une dame qui vient vers nous pour nous souhaiter la bienvenue et nous faire une brève présentation de la structure ainsi que de leurs prestations et services. Ce sont des produits de santé au moins c'est déjà bon à savoir.
Lorsqu'elle finit son speech, les entretiens commencent enfin. Les gens entrent et sortent puis vient enfin mon tour. La dame me conduit vers le bureau du Directeur apparemment. Je suis surprise de voir que c'est le directeur qui reçoit directement. Peut-être c'est pour nous montrer qu'ils sont simples ici. Ça peut paraître cool mais ça peut également démontrer leur manque de sérieux. Je m'assois pendant qu'il détaille mon CV ligne par ligne.
Lui: Alors vous êtes béninoise ?
Moi: Oui !
Lui: Mais que faites-vous au Cameroun ?
Moi: Je suis venue pour mes études.
Lui Ah ok !
Il parcours une dernière fois mon CV puis me pose quelques questions sur le domaine auxquelles je réponds avec brio.
Lui: Vous me semblez Là personne parfaite pour ce boulot alors il est à vous.
Moi: Vraiment ? Dis-je toute fière !
Lui: Oui ! Vous pouvez commencer demain si vous voulez !
Moi: Euh bien-sûr ! Et pour le contrat ?
Lui: Euh vous aurez le contrat demain. Vous devrez venir avec une photocopie de votre CNI (je le regarde et il comprend que je n'en ai pas) enfin une photocopie de votre passeport puisque vous êtes étrangère et un plan de localisation.
Moi: C'est compris monsieur.
Je prends congé de lui en étant contente parce que j'ai obtenu le boulot. C'est vrai que c'est temporaire mais si c'est intéressant je pourrais m'inscrire en cours du soir pour la deuxième année et travailler dans la journée. Du moins j'attends d'abord de voir le contrat.
Je stoppe le premier taxi que je vois et heureusement il me prend parce que je suis non seulement fatiguée mais j'ai très faim. J'étais tellement stressée ce matin que je n'ai même pas pu avaler quoi que ce soit.
J'allume mon téléphone et trouve des messages de maman et papa sur w******p. Je vais les appeler quand je serai à la maison. Et après avoir rempli mon estomac bien évidemment.
(...)
Lorsque j'arrive à la cité, je vois une belle Land rover garée dans la cour. Hmmmm je me demande bien qui ça peut être. Puis je vois une belle dame, je dirai la quarantaine qui parle avec Oliver. À coup sûr, la voiture est à elle. Mais je me demande bien ce que fait cette femme ici en plus avec Oliver. Hmmmm Oliver serait un g****o ? Dans tous les cas je vais lui rendre ce qu'il m'a fait le matin. Il va se sentir aussi mal que moi.
Quand j'arrive à leur niveau, la dame me regarde en souriant. Ah non, elle ne réussira pas à me déstabiliser avec son sourire.
Moi: Bonjour madame, je suis là copine d'Oliver. Dis-je toute fière.
Oliver me regarde complètement dépassée alors que la dame elle garde son sourire.
Elle: Et moi sa mère ! Ça tombe bien que vous soyez là parce que je vous invite manger tous les deux.
Elle a dit sa mère ? Mais oui je suis bête, ils ont le même sourire en plus mais comment j'aurais pu savoir que c'était sa mère moi ? Pfff
Elle s'en va nous attendre dans la voiture.
Lui: Tu te changes avant ou on y va ? Dit-il aussi calme que d'habitude !
Là pour le coup c'est moi qui suis ridicule !
Moi: Fais quelque chose s'il te plaît !
Lui: Toi seul tu sais à quoi tu pensais en disant ça. Du moins, tu vas assumer chère petite copine.
Sa mère: Alors vous venez ?
Lui: Oui maman ! (À moi) Après vous, très chère !
Moi: Tsuip.
Je le traverse pour aller monter à l'arrière de la voiture. Il monte à l'avant avec sa maman et ça me convient. Ils parlent de tout de rien et ça m'arrange puisqu'ils ne font pas attention à moi.
On arrive devant un resto vraiment chic. Je ne peux malheureusement pas vraiment me réjouir tellement je suis mal à l'aise. Sa maman va garer dans le parking et on descend pour ensuite aller dans le resto qui est encore bien plus beau à l'intérieur. Ça m'a encore plus creusé l'estomac. J'ai hâte de goûter à leurs plats. Lorsqu'on s'assoit, l'un des serveurs passe prendre nos commandes. Je commande un bar entier alors que sa mère et lui se contentent d'une de salade. Ah si ils n'ont pas faim c'est tant mieux pour lui mais moi j'allais pas prendre une salade pour faire bonne figure alors que je meurs de faim.
Le serveur s'en va puis sa mère se concentre enfin sûr moi. J'ai juste envie d'entrer dans ma chaussure. Le plus déconcertant c'est son sourire. C'est le genre de personnes qui vous tue en souriant. Excusez-moi hein, je regarde trop les films.
Elle: Comment tu t'appelles ?
Moi: Lucia !
Elle: Alors comme ça tu es la copine de Oliver ?
Moi: Euh non...
Elle me regarde sans trop comprendre.
Moi: En fait quand je vous ai vu j'ai cru que vous étiez sa copine.
Elle me regarde en souriant de plus belle alors que Oliver me sort son air le plus étonné.
Moi: Quoi ? Ne me regarde pas ainsi, c'est de ta faute. C'est toi qui ne m'a jamais parlé de tes parents. Je ne savais même que tu étais issu d'une famille riche. En plus ta mère conduit une Land rover. La même que celle de ma mère (je crois que je viens de faire une bourde) enfin je veux dire la même que celle de ma tante tantine Rose je t'ai parlé d'elle noh. Tu sais qu'elle est comme une deuxième mère pour moi. C'est elle qui a la Land rover et pas ma mère mais oui comment ma mère ferait pour s'offrir une telle voiture ? (je crois que là je m'enfonce un peu plus) bref je disais que c'est de ta faute.
Lui: Donc le fait que je n'ai pas parlé de mes parents veut dire qu'ils n'existent pas ou qu'ils sont pauvres ?
Moi: Mais non juste que je ne m'y attendais pas et puis comme tu ne m'as jamais présenté ta copine je me suis dis que c'est parce que c'est elle et tu avais honte.
Il se passe la main sur le visage alors que sa mère ne fait que rire en passant son regard de Oliver à moi.
Lui: La seule fois où j'ai emmené une fille à la maison dois-je te rappeler comment tu as réagi ?
Moi: Ce n'était pas à ta copine. Elle était soit disant venue pour l'étude mais elle était habillée comme une fille de rue. Et puis ce n'est pas de ma faute si madame était susceptible.
Lui: Tu es folle !
Sa mère: Alors, si je comprends bien tu n'as pas de petite amie ?
Lui: J'en ai ! Dit-il en me regardant droit dans les yeux.
Cette phrase vient de me faire le plus grand choc. Alors il a une petite amie ?
Je baisse ma tête en ne sachant plus quoi dire. Le serveur nous apporte notre repas au même moment. En tout cas c'est tant mieux. Au moins ça va m'occuper un bon moment.
Lui: Ce n'est pas en mangeant comme un cochon que tu va prendre le poids eih !
Sa mère: Oliver !
Moi: Excuse-moi si je ne fais pas la taille comme certains, je n'ai pas de copain à impressioner donc je mange comme bon me semble.
Lui: Hum
Sa mère: Bon appétit les enfants !
Nous: Merci
Je me concentre sur mon bar grillé que je mange avec appétit. En plus c'est super bon donc je me régale.
Lorsqu'on finit, sa mère demande si on va prendre un dessert.
Oliver: Non non ! Demande au cochon à ma gauche...
Moi: Hmmm non maman même si j'en veux bien hein. Une mousse au chocolat ou un gros gâteau au chocolat. Mais pour cela il me faudrait deux heures de digestion. Dommage pour moi !
Lui: Ça t'apprendra à manger comme une baleine.
Moi: Tsuip !
Sa mère éclate de rire avant de nous proposer de nous raccompagner.
Si il n'y avait pas eu la présence de Oliver, je crois que j'aurais passé un super beau moment.
Avant, on fait un détour à la pâtisserie où sa mère achète un gros gâteau au chocolat qu'elle me remet ensuite.
Elle: J'espère que tu pourras te régaler une fois tes deux heures de digestion passée !
Moi: Merci maman.
Lorsqu'on arrive enfin à la cité, je prends la peine de la remercier pour le repas et ce beau moment passé sans oublier de m'excuser si je me suis mal comportée.
Elle: T'inquiète, tu as été parfaite !
Moi: Merci, je peux vous prendre dans mes bras ?
Elle accepte et me sert fort dans ses bras. Ça me fait tellement du bien.
Moi: Mercii j'en avais besoin (narguant Oliver) À force de vivre avec une glace on oublie ce que c'est que la chaleur)
Elle: Hahaha tu es grave toi !
Je lui dis merci une dernière fois et lui fais une bise sur la joue. Je prends les clés d'Oliver pour ouvrir sa porte et garder mon gâteau dans son frigo. Puis je m'éclipse rapidement. Je n'ai vraiment pas envie de le croiser.
Je vais dans ma chambre et je m'allonge un long moment. Je vais prendre mon bain plus tard. Avant j'appelle d'abord mes parents pour prendre des nouvelles. Comme d'habitude ils demandent des nouvelles d'Oliver, je leur raconte le dîner avec sa mère et ils ne font que rire.
Maman: Tu as vraiment cru que c'était sa copine hihihi
Moi: Puisqu'il ne parle jamais de ses parents. Je ne pouvais pas imaginer qu'il était riche.
Papa: Mais toi également tu lui as dit que tu es issue d'une famille pauvre.
Moi: Oui mais bon... Mon raisonnement était tout ce qu'il y a de normal.
On parle encore un bon moment puis je leur dis au revoir. J'appelle ma p'tite soeur et mon petit frère qui sont en vacances au Gabon chez mamie Angela. Je profite pour prendre des nouvelles de tout le monde puis je raccroche et mets mon téléphone en charge. Je crois que je vais enfin pouvoir faire une sieste.
(...)
Lorsque je me réveille, il dix-huit heures passé. Mince, j'ai autant dormi ? Je vais rapidement prendre une douche et mets un short et un t-shirt. Il fait très chaud ce soir.
Je descends chez Oliver pour récupérer mon gâteau même comme je n'ai aucune envie de le rencontrer.
Je le trouve allonger dans son lit. Il regarde la télé. Je vais directement vers le frigo. Je peux sentir son regard sur moi.
Je sors le gâteau du frigo et coupe une part que je mets dans une assiette.
Oliver: Alors ton entretien ? Tu ne m'as pas raconté !
Moi: Tout simplement parce qu'il n'y a rien à dire !
Lui: Ne me dis pas que tu me boudes ?
Moi: ...
Je veux aller vers la porte mais il me devance, ferme la porte et se place devant avec la clé en main.
Moi: Tu joues à quoi là ?
Lui: Tu ne sors pas d'ici tant que tu ne me dis pas ce qui se passe. Je te rappelle que si il y a quelqu'un qui doit bouder l'autre entre nous c'est moi vu tout ce que tu m'as fait aujourd'hui...
Moi Ce que je t'ai fait ? Et toi alors ?
Lui: Qu'est-ce que j'ai fait ? C'est toi qui a d'abord commencé par dire que t'es ma copine puis tu n'as fait que me rabaisser.
Moi: Ce n'est pas moi qui t'ai traité de cochon en toute cas. Au lieu de perdre ton temps là avec moi tu devrais aller par exemple parler avec ta copine.
Lui: Je n'ai pas de copine !
Moi: C'est pas ce que j'ai entendu tout à l'heure au resto.
Lui: Je l'ai dit parce que tu m'as poussé à bout et pourtant tu sais bien que la seule fille que j'aime c'est toi !
Moi: Moi je t'ai pou.. (réalisant ce qu'il vient de dire) attend, t'as dit quoi ?
Lui: La radio ne parle pas deux fois.
On se regarde puis on éclate de rire.
Lui: Raconte moi alors comment ça s'est passé s'il te plaît !
Moi: Non, d'abord tu me parles de toi. De tout toi...
Il sourit puis acquiesce avant de se lancer.
Lui: Je m'appelle Owona Oliver ça tu le sais déjà... J'ai 20 ans, tu le sais aussi. Mon père est le DG d'une grande entreprise de la place et ma mère héritière d'une grosse fortune et propriétaire d'une chaîne de restaurant un peu partout dans la sous région. Le restaurant dans lequel on a mangé est le sien.
Moi: Waouh mais pourquoi tu vis comme si tu n'avais rien.
Lui: Je fais comme toi (J'ouvre les yeux). Je t'ai entendu tout à l'heure quand tu parlais avec tes parents désolé. En fait je ne voulais pas qu'on me rattache tout le temps à mes parents ou qu'on me dise que si j'ai ci ou ça c'est parce que je suis le fils de telle personne. Alors j'ai décidé de venir vivre ici et de faire des jobs par ci par là. D'ailleurs avec des amis on essaye de créer quelque chose et on aura besoin de toi. Si tu ne trouves pas du travail, tu peux te joindre à nous.
Moi: Oki, dis pourquoi tu n'as pas de petite amie !
Lui: Franchement je vais trouver le temps où pour une copine déjà que toi seul tu me prends beaucoup de temps et vue comment tu es jalouse là aucune fille ne résistera.
Moi: Arrête, je ne suis pas jalouse, juste que je me soucie de toi parce que je t'aime !
Lui: Hein ?
Moi: La radio ne parle pas deux fois !
On éclate à nouveau de rire puis je lui raconte mon entretien sans rien omettre.
Lui: Je ne sais pas mais moi ça ne me dit pas grand chose. Du moins tu écouteras ce qu'ils te diront demain et si ça ne te plaît pas, comme je te l'ai dit, il y a de la place chez nous.
Moi: Ok compris !!
Je vais prendre mon gâteau que j'ai remis dans le frigo. Lorsque je me retourne Oliver est là justement devant moi. Je dirais même beaucoup trop.
En un instant, il saisit mes lèvres. Je repose le plat que je tiens dans la main du le frigo pour le laisser à laisser. C'est tellement différent de la première fois. Là c'est plus intense, plus beau tout simplement du Oliver. Il me porte et me coince contre le mur. Il passe de mes lèvres à mon cou. Je commence à sentir la chaleur monter en moi. Il me porte à nouveau et cette fois me pose sur le lit puis vient se mettre au dessus de moi et recommence à m'embrasser. Je n'ai plus envie qu'il s'arrête mais c'est ce qu'il fait. Il se lève et sourit !
Lui: La prochaine fois que tu me traites de glace tu verras ! Alors on le mange ce gâteau ou bien ?
Moi: Grrrrrrrr je te déteste !!
Lui: Moi je t'aime !
Pfff il m'énerve trop.
(...)
Il me regarde et sourit !
Lui: J'aime quand je n'ai pas à parler deux fois. Dit-il en scrutant mon habillement.
Je souris à sa remarque.
Lui: Tu es prête ?
Moi: Oui oui.
Lui: Je t'accompagne prendre le taxi.
Hier il m'a aidé à faire mon plan de localisation et je vais photocopier mon passeport une fois là-bas.
Lui: Tu as une idée de l'heure à laquelle tu vas rentrer ?
Moi: Non pas vraiment mais je crois que je ne vais pas faire plus de deux heures.
Lui: Ok
On arrive en route et il me met dans le taxi. J'ai hâte d'être prise.
Lorsque j'arrive, je suis surprise de trouver le même nombre de personnes qu'hier. Ils ont tous été pris comme moi. Finalement, je me demande qu'elles sont leurs critères de sélection ici. Lorsqu'arrive mon tour d'aller au bureau du directeur, je m'y rends sans me faire prier.
Il me fait comprendre qu'il n'y a pas de contrat. Ce qui ne me rassure pas du tout et puis il me fait savoir qu'il n'y a pas de salaire de base mais qu'on sera payer en fonction de nos ventes. Ça ne me dérange pas tant que ça mais lorsqu'il me dit que le pourcentage est de 20% je comprends qu'ici c'est de l'exploitation. Et je suis sûre qu'ils ne payent même pas le taxi. Genre tu vas marcher toute la journée pour vendre leurs produits et toit ce que tu as c'est 20% si tu as soif ou faim il n'y a rien pour toi. En plus il n'y a pas de contrat. Pardon que quelqu'un dise à cet homme que l'esclavage est fini depuis bien longtemps.
Lui Mais sachez qu'ici, il y a un plan de carrière. Vous pourriez finir DG comme moi un jour.
J'éclate de rire...
Moi: C'est ce que vous avez dit aux autres dehors ? Je suis désolée mais je ne peux pas accepter de travailler pour vous. Ça s'est tout simplement de l'exploitation !
Lui: Vous pensez que vous trouverez mieux ailleurs ?
Moi: Si je ne trouve pas, je me contenterai de faire mon école et de dormir. Bonne journée.
Lui: Vous reviendrez en rampant !
Je ne le gère même plus que je sors. Franchement il ne faut pas abuser. Utiliser les gens jusqu'à ce point pfff...
J'arrive à la maison moins d'une heure plus tard et Oliver semble surpris. Je lui raconte ce qui s'est passé.
Lui: Hum, tu as vraiment bien fait. Franchement faire travailler les gens ainsi et tu verras qu'à la fin il ne les payera même pas les 20% là. C'est pourquoi il n'y a pas de contrat.
Moi: En plus !
Lui: Bref alors je peux te compter parmi nous ?
Moi: Je ne sais pas encore de quoi il s'agit !
Lui: Je te connais, tu vas t'y plaire !
Moi: Tu penses le connaître !
Lui: Madame, j'ai dit que je te connais ! D'ailleurs je sais que tu as envie de ça...
Il m'embrasse sans demander mon reste. Je ressens pleins de papillons dans le ventre.
Lui: Alors ? Je peux arrêter si...
Moi: Continue !!
Il sourit et prend de nouveau mes lèvres dans les siennes.
Hmmmm c'est tellement agréable !