IV le fils de noël dorgeroux Celui qui vient d’assister au plus tragique des films s’évade sans effort de la sorte de prison noire où il étouffait, et recouvre, avec la lumière, l’équilibre et l’assurance. Je restai, moi, un long temps engourdi, taciturne, les yeux rivés au panneau vide comme si j’eusse attendu qu’il s’en dégageât quelque autre chose. Même achevé, le drame me terrifiait, ainsi qu’un cauchemar qui se prolonge, et, tout autant que le drame, la manière absolument extraordinaire dont il m’était révélé. Je ne comprenais pas. Mon cerveau en désordre ne m’offrait que les idées les plus baroques et les plus incohérentes. Un geste de Noël Dorgeroux me tira de ma stupeur il avait ramené le rideau devant l’écran. Alors je saisis mon oncle par les deux mains avec véhémence, et je