V le baiser Bérangère, le lendemain, reprit sa place à table, un peu pâle et le visage plus grave qu’à l’ordinaire. Mon oncle, qui ne s’était pas occupé d’elle depuis deux jours, l’embrassa distraitement. On déjeuna sans échanger une parole. À la fin seulement, il dit à sa filleule : — Eh bien, petite, tu ne t’es pas ressentie de ta chute ? — Ma foi, non, parrain, et je regrette d’autant plus de n’avoir pu voir avec vous… ce que vous avez vu là-haut avant-hier et hier. Vous y allez tantôt, parrain ? — J’y vais, mais seul. Cela fut dit d’un ton tranchant qui n’admettait pas de réplique. Mon oncle m’observa. Je ne bronchai pas. Le déjeuner se termina dans un silence embarrassé. Au moment de sortir, Noël Dorgeroux revint vers moi et me dit : — Tu n’as rien perdu dans l’Enclos ? — Mai