Chapitre 9 : Laisse tomber tes peurs

1310 Words
Jade Ce que j'ai dit à Jean est vrai, je suis vraiment touchée, même si mes parents et mon frère et ma sœur n'étaient pas là avec moi alors que j'unissais ma vie avec Jean pour toujours, c'est la seule chose qui a éclipsé la cérémonie, qui était magnifique, mieux que ce que j'aurais pu imaginer et plus conforme à ce que j'avais toujours voulu. L'endroit est incroyablement magique et le fait d'être avec lui et de savoir que nous sommes désormais mari et femme est quelque chose que je n'aurais jamais cru possible, mais que j'ai désiré pendant près de trois ans, même si je l'ai consciemment nié à maintes reprises. Je ferme les yeux lorsque je sens le contact subtil de ses doigts sur mon dos, lorsque Jean essaie de déboutonner ma robe de mariée, je sens mon corps frissonner et même s'il fait froid, c'est comme si des flammes embrassaient mon corps à chacun de ses contacts. — C'est une méthode de torture — le commentaire de Jean me fait rire. Je sais que ma robe a beaucoup de boutons, mais je n'aurais jamais imaginé la porter, et encore moins en pleine nature. — Si tu m'avais prévenue que tu me kidnapperais et que tu m'épouserais en pleine nature, j'aurais choisi une robe plus appropriée. — Il finit de boutonner et je sens la chaleur de sa bouche contre ma colonne vertébrale alors qu'il fait lentement glisser la robe de mes bras. — Mon Dieu ! — Je gémis et me laisse emporter par les sensations de ses mains et de sa bouche. Jean se penche et fait glisser la robe sur le sol, puis la met de côté. Il se place devant moi et je le regarde dans un corset blanc nacré, qui épouse parfaitement mon corps et soulève mes seins, les révélant de façon plus provocante qu'ils ne le sont en réalité. Ma tenue se termine par une paire de porte-jarretelles blancs attachés à mes bas et je porte un string fin de la même couleur. — Magnifique ! — Murmure-t-elle à voix basse en attrapant son blazer et en l'enlevant à la hâte. Son tee-shirt noir couvre parfaitement son corps et dévoile ses bras, où je peux apercevoir quelques tatouages. Il défait son tee-shirt et mes yeux s'arrêtent sur le dessin en cascade tatoué sous sa poitrine sur lequel je peux lire deux noms et deux dates. — Enzo et Danna, ce sont mes parents biologiques — dit-il en s'approchant de moi. Je ne savais pas que j'avais été adopté, je ne l'avais jamais imaginé. Je le regarde dans les yeux, je m'approche de son torse et je glisse ma main sur son tatouage ; il en a d'autres, mais celui-ci semble être le plus spécial. — Je l'ai fait en l'honneur de mon père, il s'était fait tatouer le même motif avec mon nom, il l'a fait faire avant de mourir. Je l'ai fait tatouer il y a trois ans et il y a quelques mois, j'y ai ajouté le nom de ma mère — Sa main s'arrête sur mon poignet et il reste immobile, me laissant le toucher et faire courir mes doigts le long de sa poitrine. — Tu as beaucoup de tatouages — je murmure comme si j'étais stupide — je n'en ai pas — je lui dis et je sens qu'il prend ma main et attire mon corps contre le sien, puis il embrasse mon cou et fait glisser ses lèvres doucement jusqu'à mon menton. — Je te ferai tatouer sur ma peau aussi — dit-il en continuant à m'embrasser, ses grandes mains glissant le long de mon corset. — Je veux aussi te faire tatouer sur ma peau — lui dis-je en inclinant mon cou sur le côté et en sentant ses lèvres m'embrasser. Je pourrais mourir de bonheur rien qu'avec l'explosion de sentiments que je ressens en ce moment. — Tu es belle comme tu es — dit-il en emmêlant ses doigts dans mes cheveux. — Je veux le faire avec toi, je n'ai pas peur. — Ses deux mains s'emmêlent dans mes cheveux et il est clair pour moi que la conversation est terminée. Sa bouche s'empare sauvagement de la mienne, comme s'il voulait se tatouer sur mes lèvres. Je réponds à son b****r en portant mes mains à son cou, je presse mon corps contre le sien et le besoin d'être possédée devient imminent, jamais, même dans mes plus beaux rêves avec jean, je n'aurais ressenti cela ou été aussi mouillée. Les mains de Jean glissent sur mon corset et le déboutonnent. En quelques secondes, mon porte-jarretelles et mes bas ont disparu et je me tiens devant lui, les seins dressés et protégés par le mince string. — Jade ! — Sa voix rauque crée des frottements sur tout mon corps. Il fait froid, mais je m'en fiche, je ne peux que me concentrer sur ce qui va suivre, sur le moment où il sera enfoui en moi. Je m'approche de lui un peu stressée, je n'ai jamais déshabillé un homme, je n'ai été qu'avec Thym et avec lui les choses étaient un peu préméditées et généralement au moment où nous allions le faire, il était déjà nu ou simplement pas déshabillé. Nerveusement et en essayant de me concentrer, je porte mes mains à ses boutons et les défais, puis je défais sa fermeture éclair et j'abaisse son pantalon. Je me penche et Jean m'aide à l'enlever. Je lève la tête et j'ouvre les yeux pour voir son pénis extrêmement érigé devant moi. J'ai déjà vu celui de Thym, bien sûr. Mais il n'est pas aussi imposant que celui-ci. La main de Jean caresse mes cheveux et je penche la tête, frôlant ses lèvres. Peut-être veut-il que je lui donne du plaisir d'abord. — Non ! — Il se penche et prend mon visage dans ses deux mains. — Il ne s'agit pas de moi, il s'agit de nous deux, et je meurs d'envie de me perdre dans ton corps. — Il me force à me lever et sans crier, il attaque à nouveau ma bouche et me pousse jusqu'à me faire tomber sur le tapis sans trop de douceur. Son corps sur le mien me fait m'étirer sur le tapis et écarter les jambes, sa bouche glisse le long de la vallée de mes seins, il attrape un téton tandis que sa main caresse l'autre, finissant par intervertir les tétons. Ses longs cheveux blonds glissent sur mon ventre, suivis par sa bouche qui descend lentement, laissant une traînée d'humidité sur ma peau. Je penche mon visage vers le ciel et observe la nuit qui commence à tomber majestueusement et les couleurs qui deviennent plus intenses, je me perds dans le paysage et les sensations. — Oh mon Dieu ! — Je me perds dans le paysage et les sensations. — Je sens la chaleur de la bouche de Jean sur mon bassin. Il saisit mes lèvres vaginales et j'ouvre la bouche, je crie à chaque coup de langue. Je commence à me déconcentrer et ma respiration devient plus agitée. C'est la gloire ! Je n'ai jamais rien ressenti d'aussi intense — Jean ? — Je murmure son nom. J'ai besoin de quelque chose, mais je ne sais pas ce que c'est. Je me penche vers lui et prends ses cheveux dans mes mains, tirant son corps et ma bouche se referme contre la sienne. J'ai besoin de l'embrasser, et son goût m'excite de façon incontrôlable — Jean, prends-moi ! — Lui dis-je sur ses lèvres, alors que je sens deux de ses longs doigts s'enfoncer en moi — Oh mon Dieu ! — Je le relâche et porte mes mains à mes seins, me touchant et les faisant glisser le long de mon ventre, pour finir en attrapant à nouveau les cheveux de Jean.
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