XVII L’adoption Deux heures après, le jeune homme, tenant l’enfant enveloppé dans une couverture de voyage, frappait à la porte d’un logement au quatrième étage d’une maison de la rue Sainte-Anne. Sur un carré de papier blanc, collé sur la porte, on lisait, écrits en lettres de fantaisie ornementées de festons et de guirlandes, ces mots : MADEMOISELLE PAULINE, Couturière La porte s’ouvrit et une grande et belle personne de vingt-quatre ans environ poussa une exclamation joyeuse à la vue du visiteur. – Comment, c’est vous, monsieur Henri ! Y a-t-il longtemps que je n’ai eu le plaisir de vous voir ! Ah ! je suis bien contente. – C’est vrai, il y a bien six mois que je ne suis venu ; mais, vous le voyez, je ne vous ai pas oubliée. – Vous travaillez toujours dans la même maison ? – T