XXIII Claire et Henriette Il y eut un moment de silence. – Enfin, vous espérez toujours ? reprit le peintre – Plus que jamais. – Auriez-vous découvert quelque chose ? – Pas encore, mais ça ne peut plus tarder. – Je le souhaite de tout mon cœur. – Toi, Bijou, tu es un cœur d’or. – Vous me le dites tous les jours. – Et je le répéterai toujours et encore. Quand tu seras pour te marier, sois tranquille, c’est moi qui dirai à ta promise ce que tu vaux. « Pour en revenir à ma petite Henriette, je ne sais combien de pétitions et de lettres j’ai écrites – pas moi, je ne suis pas assez savante, – mais qu’on a écrites pour moi à tous les ministres de Napoléon. Mais ces Excellences-là sont encore plus occupées que le bon Dieu, et je n’ai jamais reçu de réponse. – Pauvre mère Langlois ! le