Je suis si heureuse.

3409 Words
  WINNIE     À peine j'ouvre les yeux que la réalité me rattrape. Je repense à ces photos de moi qui circulent sur tous les réseaux sociaux. Mon Dieu comment vais-je pouvoir me relever de ça ? Comment Gérard a pu me faire cela ? Je savais qu'il était en colère mais de là à arriver à de telles extrêmes...   Alors que je repense à tout ça, les larmes commencent à couler de mes yeux. Je suis fichue. J'essaye de me redresser mais je me sens fatiguée. C'est alors que je me rends compte que je suis dans une chambre d'hôpital.   Instinctivement je mets ma main sur mon ventre en pensant à mon bébé. J'espère qu'il n'a rien. La porte s'ouvre au même moment sur le docteur qui entre en me gratifiant d'un sourire.   Docteur : Ah tu es enfin réveillée ! Comment tu te sens ? Dit-elle en m'auscultant.   Moi : Fatiguée !   Docteur : C'est normal, vue ton état !   Moi : Et mon bébé ? Il va bien ?   Docteur : Oui mais tu dois beaucoup te reposer pour son bien. Tu dois savoir que lorsque tu es stressée, l'enfant le ressent donc tu dois faire l'effort de garder ton calme et éviter au maximum d'être stressée.   Moi : Ok !   Docteur : Dans l'ensemble, tout va bien... Tu vas d'ailleurs pouvoir rentrer aujourd'hui si tu le souhaites. Je vais prévenir tes proches.   Moi : Ok !   Lorsqu'elle parle de mes proches je pense à Cristal et Kelly... Quelle image ais-je donné à leur restaurant après ça ? Mais ma mère... Mon Dieu ma petite maman ! ! Je suis vraiment le pire enfant qui puisse exister sur cette terre. Comment ai-je pu lui faire autant de mal ? Je n'imagine même pas le regard des gens sur elle en ce moment.   C'est dommage que mes erreurs retombent sur toutes ces personnes qui n'ont rien fait d'autres que m'accueillir dans leur vie. Décidément je suis un poison pour moi-même et mon entourage.   Alors que je tente de me lever, la porte s'ouvre à nouveau. Cette fois Cristal, Kelly et maman font leur entrée avec des fleurs et un gros nounours. Maman se précipite vers moi pour me prendre dans ses bras.   Moi : Sniff je suis désolée maman je ne fais que te décevoir.   Maman : Tu ne me déçois pas... Tout au contraire !   Moi : Je n'imagine même pas le regard des gens sur toi ; tout cela par ma faute.   Kelly et Cristal sentant la discussion entre maman et moi devenir sérieuse, décidèrent de nous laisser un moment.   Maman : Tout arrive toujours pour une bonne raison Winnie. Aujourd'hui plus que jamais tu dois être forte. Pleurer n'arrangera pas la situation. Tu dois vivre et te battre non seulement pour toi mais également pour ce petit être qui grandi en toi.   Moi : J'aimerais bien maman mais il m'a détruit.   Maman : Il a tout fait mais te détruire non parce que c'est Dieu qui a le dernier mot dans ta vie. Confie tout à Dieu et il fera ton affaire. Fais-lui confiance et tu verras à quel point il va te restaurer. Cesse de pleurer, je sais que c'est difficile mais tu dois être forte. Je serai près de toi pour t'accompagner dans ce combat.   Moi : Merci pour tout maman sniff. Je ne te mérite pas.   Maman : Bien sûr que si... Tu es ma fille et pour toujours je serai ta mère et sache que je suis fière de la jeune femme que j'ai en face de moi.   Je me jette dans ses bras pour y trouver un réconfort. C'est si bon d'être là ! Ma petite maman...   (...)   Cristal et Kelly prennent mes affaires alors que maman elle, me tient par la main. Je me sens toujours fatiguée certes mais je préfère aller me reposer à la maison. Je n'aime pas trop les hôpitaux et mon état n'arrange pas les choses.   Lorsqu'on arrive au parking, je suis surprise de voir Léon.   Kelly : Notre chauffeur est déjà là ! Dit-elle en allant installer les choses à l'arrière de la voiture.   Cristal en fait de même. Maman qui a reconnu Léon le salut chaleureusement puis va s'installer dans la voiture.   On se retrouve donc là tous les deux, l'un face à l'autre. Moi je suis surtout mal à l'aise et honteuse. J'imagine qu'il a déjà lui aussi vu les photos.   Léon : Comment tu te sens ?   Moi : Bien ! Répondis-je la tête baissée.   Il remarque mon malaise et heureusement n'ajoute rien d'autre. Il se contente de m'ouvrir la portière ; je monte puis il va monter à son tour.   Le trajet se fait en silence. Personne n'ose rien dire... Que pourraient-ils dire en même temps. J'ai tellement honte ! Je n'arrête pas de me demander ce qu'ils pensent de moi surtout Léon. Je crois que le mieux c'est que je n'y pense même pas pour éviter de me faire plus de mal.   (...) Lorsqu'on arrive à la maison, je suis la première à descendre de la voiture. Je décide d'aller me reposer dans ma chambre. Je préfère ne rien espérer de Léon. Il a déjà suffisamment fait en nous raccompagnant.   Je vais dans ma chambre et me jette sur mon lit. Je sais que je dois être forte mais c'est encore très tôt. J'ai si mal...   J'aimerais tellement pouvoir me réveiller et constater que tout ceci n'est qu'un rêve mais hélas c'est ma réalité et je dois vivre avec. Le pire c'est que je crois que je l'ai mérité.   Les filles entrent dans la chambre peu de temps après pour déposer mes affaires.   Cristal : Ça va ? Tu tiens le coup ?   Moi : Il y a pire ! Ça va aller...   Kelly : Je sais que ce n'est pas facile mais je sais aussi que tu es assez forte pour surmonter ça.   Cristal : En plus nous sommes là pour toi !   Kelly : Voilà... Tu n'es pas seule !   Moi : Je vous remercie pour tout les filles. Dis-je en prenant leurs mains dans les miennes.     Quelques instants plus tard c'est Léon qui frappe à la porte. Cristal et Kelly décide de sortir pour nous laisser seuls.   Léon : Comment tu te sens ?   Moi : Bah je suis vivante c'est l'essentiel.   Léon : Je suis désolé !   Moi : Pourquoi ? Ce n'est pas de ta faute ! Je l'ai entièrement méritée.   Léon : Personne ne mérite cela. Dit-il en prenant ma main dans la sienne.   Mon cœur commence à battre très fort puis je me remémore nos moments ensemble mais je fais vite d'ignorer tout cela. Il faut que j'arrête de me faire des films.   Léon : Tu n'es pas responsable de la lâcheté de ce type. C'est lui qui devrait avoir honte et pas toi. Si je pouvais l'avoir en face de moi, je lui déchirerais la mâchoire et ça ce n'est rien comparé à ce qu'il mérite.   Je le regarde parler avec tant de colère et j'avoue que ça me fait quelque chose de le voir ainsi. Il prend ma défense.   Léon : Tu devrais porter plainte !   Moi : Je vais y réfléchir... Pour le moment le plus important pour moi maintenant c'est pouvoir me remettre de tout ça et prendre soin de moi et de mon enfant.   Un silence se fait et le malaise s'installe à nouveau entre nous.   Léon : Comment il va ? Demanda-t-il pour rompre le silence.   Moi : Bien !   Léon : Euh Winnie je...   Moi : Non Léon... Tu n'as pas à t'excuser de quoi que ce soit. Toi tu n'as rien fait en plus n'importe qui à ta place aurait réagi pareil voir pire la preuve mon corps est affiché sur tous les réseaux sociaux juste parce que j'ai dit à quelqu'un que je ne voulais plus être avec lui tu imagines si je lui avais fait ce que je t'ai fait à toi ? Alors ne t'en fais pas en plus tu ne me dois rien du tout.   Il me regarde comme surpris par mes propos.   Léon : Je veux faire partie de la vie de mon enfant enfin de notre enfant. Lança-t-il sans détour.   Cette fois c'est moi qui suis surprise.   Moi : Euh ok !   Léon : Bien, je vais te laisser te reposer maintenant. Je passe te voir demain avant d'aller au boulot.   Moi : Ok !   Léon : Porte toi bien et prends soin de vous.   Il me fait un bisou au front puis sur le ventre ce qui réveille plusieurs sensations en moi. Il s'en va alors que je me surprends à esquisser un sourire.   Finalement tout n'est pas perdu.   Je vais de mieux en mieux depuis un moment malgré le fait que les gens me dévisagent toujours dans la rue. Je commence à m'y habituer et puis d'ici peu ils trouveront un autre scandale juteux qui leur fera m'oublier. De toutes les façons j'ai mieux à faire et à penser pour le moment.   Mon ventre pointe déjà et mon petit bout de chou grandit bien. Il a l'air plutôt calme, il ne me dérange pas vraiment. On dirait qu'il a pris le caractère de son père. Sourire.   En parlant de lui, il passe me voir tous les jours et prend de mes nouvelles toutes les dix minutes. Rire. Entre nous ce n'est pas encore ça mais hier soir on s'est laissé aller à un long et doux b****r. Hmmmm ! J'ai encore le goût de ses lèvres sur ma bouche.   En gros on ne sait pas trop où on en est. On essaye de se découvrir différemment et en apprendre plus l'un sur l'autre. La plupart du temps, on parle du bébé et de son avenir et j'adore ces moments de complicité.   Pour le moment, je dois me concentrer sur ma vie et pouvoir donner une direction à celle-ci. J'ai toujours le salon d'esthétique en projet alors je mets de l'argent de côté avec mon travail au restaurant et ce que je pique de temps en temps à Léon au nom du bébé. Rire ! Quoi ? On se connaît nous les femmes ! Qui n'a jamais mangé l'argent de son homme en mettant le nom de l'enfant devant ? Je réalise à peine que je viens de prononcer les mots "mon homme".   Je souris à nouveau. Je crois que je souris tellement qu'on va me prendre pour une folle en route.   Encore un peu de marche et j'arrive finalement où je me rendais. Je me dirige vers l'ascenseur qui me conduit jusqu'à son étage. Je n'attends pas que la secrétaire m'annonce et entre directement dans son bureau alors que cette dernière me suit pour m'empêcher d'entrer.   Lorsqu'il me voit, il semble très surpris et fait signe à sa secrétaire de laisser tomber.   Elle s'en va et referme la porte derrière elle.   Gérard : Winnie ?   Moi : J'ai juste deux questions ?   Gérard : Comment ?   Moi : Pourquoi ?   Gérard : Pourquoi quoi ?   Moi : Pourquoi m'avoir fait cela !   Gérard : Winnie je m'excuse... Je... Je ne voulais pas je te jure, j'ai...   Moi : Pourquoi ?   Gérard : J'étais en colère, je t'en voulais de m'avoir jeté comme un malpropre. Je voulais que tu souffres. Je suis désolé Winnie.   Moi : Et maintenant tu te sens mieux ?   Gérard : Il ne se passe pas un jour sans que je ne regrette mon acte. Je suis prêt à tout pour que tu me pardonnes. Tu n'as pas mérité ce que je t'ai fait. J'ai été lâche et je m'en veux tellement.   Moi : Merci d'avoir répondu à mes questions. Dis-je avant de me tourner pour partir.   Gérard : C'est tout ?   Ça pourrait sembler étrange mais oui c'est tout. Pour avancer, j'avais besoin de savoir pourquoi il m'avait fait ça et ce qu'il a gagné en le faisant. Chaque jour ces deux questions me tourmentaient. Il fallait que je sache et maintenant que je le sais je ne lui en veux pas.   Même si cela est extrême, ce qui m'arrive je l'ai mérité. Il était tranquille dans son coin, je suis allée vers lui et l'ai provoquée. À cause de moi il s'est compromis, il a été au petit soin pour moi et ne m'a toujours fait que du bien et une fois qu'il tombe amoureux à moi je lui annonce que c'est fini. Alors c'était peut-être extrême mais ce n'est que la conséquence de mes actes.   On a très souvent l'habitude de faire des choses pour après rejeté le tort sur les autres. C'est moi qui ai choisi de mener une vie de facilité. Tous les choix qui m'ont mené jusqu'ici, je les ai fait de moi-même. J'ai choisi et j'assume. Quoi qu'il en soit, j'en suis ressortie changée et déterminée à faire les choses différemment. Comme quoi il y a eu du bon dans toute cette histoire.   Moi : Oui c'est tout ! Bonne journée à toi...   Je sors le sourire aux lèvres car je peux enfin réellement tourner la page. Gérard, je n'ai pas besoin de lui en vouloir, il culpabilise déjà bien assez et ce n'est pas à moi de gérer cette affaire j'ai décidé de ne pas porter plainte contre lui. À présent, je remets tout entre les mains de Dieu.     Alors que je m'apprête à rentrer à la maison, je reçois un appel de Léon qui me demande où je suis. Je lui dis que je suis en train d'aller à la maison. Il me demande de m'apprêter qu'il va passer me chercher d'un moment à l'autre.   Lorsque j'arrive à la maison, Cristal et Kelly sont là et je ne comprends pas. Elles ont des sacs dans la main. À peine j'entre qu'elle m'entraîne avec elle dans la chambre pendant que maman elle ne fait que rire.   Je me demande ce qui se passe ici.   Cristal : T'as pris un bain ?   Kelly : Elle sent la sueur. Madame file prendre un bain.   Comme téléguidée, je me dirige à la salle de bain pour prendre une douche rapide.   Une fois de retour dans la chambre, je suis prise d'assaut par les filles. Cristal me fait asseoir et sort la trousse de maquillage pendant que Kelly elle, sort les robes des sacs.   Après le maquillage et la manucure c'est la coiffure puis enfin les vêtements et les chaussures.   Lorsque je me mire, le résultat est juste waouh. Ça change de ce que j'ai l'habitude de mettre mais j'adore.   Maman : Waouh ! Fit-elle en entrant. Je connais quelqu'un qui va être fou en te voyant. Il est dehors, il t'attend.   Kelly : C'est l'heure d'y aller madame.   Cristal : Une dernière dose de parfum... Et t'es prête. C'est bon tu peux y aller ! Oulah lah je suis trop contente pour toi.   Kelly : Vraiment ! C'est trop beau ce qui t'arrive !   Je les regarde sans trop comprendre de quoi elles parlent. Je me contente juste de sourire.   Maman : Dépêche-toi il t'attend.     Je leur fais un câlin à toutes les trois puis je vais retrouver Léon qui m'attendait depuis un moment devant la voiture.   Léon : Tu es magnifique ! Dit-il en me faisant la bise.   Moi : Merci !   Il m'ouvre ensuite la portière et je monte. J'aperçois les filles à travers les vitres qui n'arrêtent pas de sourire. Finalement Léon monte à son tour et démarre.     (...)   Ça fait un moment déjà qu'on roule, finalement on arrive dans un restaurant situé à une dizaine de kilomètres de la ville.   Il va garer dans le parking puis vient m'ouvrir la portière. Ensemble on entre dans le restaurant mais au lieu de se diriger vers les tables, on va plutôt vers l'ascenseur qui nous laisse net à la terrasse.   Il n'y a qu'une table qui je précise est magnifiquement décorée en plus le fait qu'elle soit en plein air lui donne un certain charme.   Léon : J'espère que tu n'es pas trop déçue ?   Moi : Tu rigoles ? J'adore ! Sniff !   Léon : Tu pleures ?   Moi : Ce sont les hormones sniff. N'y prête pas attention.   Léon : T'es si mignonne. Rire   Moi : Arrête de te moquer...   Léon : Ok j'arrête ! Tu viens ?   Moi : Oui !   Il m'entraîne avec lui jusqu'à la table. À peine on s'assoit qu'un serveur passe prendre nos commandes. En tout moi je ne vais pas me faire prier en plus j'ai très faim.   Je commande un plat consistant pendant que Léon se moque de moi.   Moi : Je te rappelle que c'est ton enfant qui me fait ça !   Léon : Laisse mon enfant en paix tu es une grosse mangeuse depuis. Rire   Moi : Je m'en fous. Rire   Léon : En tout cas j'aime quand tu manges. C'est ici que je voulais t'emmener la première fois que je t'ai invité et que t'as même pas répondu. Rire.   Moi : Si tu avais précisé que c'était ici je serais peut-être venue Rire.   Léon : Façon tu ne voulais même pas me sentir là ? Même si je t'avais dit que je t'emmenais à Milan tu aurais refusé.   Rire.   Moi : Désolée ! !   Léon : Finalement je suis content que tu n'aies pas accepté ce jour-là. Ainsi aujourd'hui sera le deuxième jour de notre rencontre. Dans ma tête, je t'ai rencontré à l'anniversaire de Luna, j'ai craqué et le même soir je t'ai fait un bébé puis je t'ai invité aujourd'hui.   Moi : Eh ah jusqu'à tu es même sérieux hein. Rire   Léon : Mais oui madame ! Écoute Winnie c'est clair pour moi que je ne peux pas vivre sans toi. Je t'aime et aujourd'hui tu portes mon enfant. Je veux qu'on arrête de se fuir et de jouer. Cette fois je te veux pour de vrai.   Moi : Sauf que je ne suis même pas sûre de te mérite.   Léon : On se mérite !   Moi : Léon... Je... Comment tu feras avec ces photos ?   Léon : J'ai déjà trouvé une solution t'inquiète. D'ailleurs tu vas m'accompagner quelque part demain.   Moi : Euh... Ok !   Léon : Une autre objection ? Parce que je suis préparée hein. Rire.   Moi : Je vois ça ! Non votre honneur, plus aucune objection.   Léon : Alors tu ne verras aucun mal à ce que je te demande en mariage ?   Moi : Eh ah Fotso c'est comme ça qu'on demande en mariage dans ton village ? Rire   Lui : Mais oui... Enfin, je déconne (il se lève) plus sérieusement (il vient se mettre à genoux devant moi), Winnie je n'ai pas besoin de 100 ans pour dire que je te connais, tu occupes mes pensées tous les jours depuis le premier jour que je t'ai vu. J'ai toujours su que notre rencontre n'était pas le fruit du hasard et que tu m'étais destiné. Je ne peux pas te promettre que tous les jours seront roses mais je te promets que quand ça n'ira pas je serai toujours là à inventer une nouvelle façon de te faire rire. Ce ne sera plus Léon ou Winnie mais ce sera Léon et Winnie. Tu n'es pas facile et Dieu sait combien tu peux être têtue mais tu me rends heureux et tu portes en toi mon héritier quoi demander de plus si ce n'est : Accepte de faire de moi un homme doublement heureux en épousant. Veux-tu devenir ma femme ? Demanda-t-il en sortant la bague de sa poche.   Moi : Sniff   Léon : Les hormones ? Sourire   Moi : Non enfin oui ou un peu... Je suis tout simplement heureuse. Merci pour tout Léon. C'est toi qui me comble aujourd'hui. Tu donnes un nouveau sens à ma vie. Tu fais ressortir le meilleur de moi. C'est moi qui serai honorée de t'avoir pour époux alors oui j'accepte de devenir ta femme. Sniff     Il me passe la bague au doigt et se lève puis prend mes mains et m'attire vers lui.   Léon : À partir d'aujourd'hui c'est toi et moi !   Moi : Toi et moi... Et lui ! Dis-je en touchant mon ventre. Rire   Léon : Vous êtes ce qui m'est arrivé de plus beau dans cette vie. Merci pour ce cadeau. Je t'aime !   Moi : Moi aussi je t'aime !   Il saisit mes lèvres et je me laisse aller à un b****r doux, sucré dont lui seul a le secret. Je suis si heureuse. 
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