VI

1567 Words

VI M. Laurier ne tarda pas à avoir beaucoup d’amis à Rangecourt. Comme il ne dédaignait pas de s’asseoir au coin du feu et à la table du paysan, tout le monde recherchait l’honneur de le posséder. Il s’arrangeait de façon à ne blesser aucune susceptibilité et à ce que chacun fût satisfait. Cependant il montra certaines préférences. Il y eut quatre ou cinq maisons où il alla fort souvent. On remarqua surtout qu’il témoignait une grande amitié à la famille déshéritée de Georges Durandeau. On s’étonna peu de ce fait, car il s’était lié tout d’abord, très intimement, avec Joseph Durandeau, le chef de cette famille. Cette préférence, d’ailleurs, ne mécontenta personne ; on l’interpréta comme un blâme de la conduite du père Biscuit ; on y reconnût la sympathie d’un excellent cœur. Les Duran

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