***Quel charme, quelle douceur, après cela, de retrouver la dame de Neuville parée de toutes les qualités qui font la femme si séduisante ! Le cœur se fond à l’énumération de ses vertus. Ardente jusqu’à la fureur dans les combats, Mme de Saint-Balmont était, dans sa maison, d’une bonté, d’une charité, d’une modestie que se sont plu à louer tous les chroniqueurs. Elle n’était intraitable que sur le chapitre de la piété et de l’obéissance aux commandements de l’Église. Ses domestiques se confessaient et communiaient tous les quinze jours. Tous les samedis l’on jeûnait au château. Personne, chez elle, hors le cas de maladie, ne mangeait de viande le mercredi. À la Toussaint, elle habillait douze miséreux ; le jeudi saint, elle lavait les pieds à douze veuves. Les terres de Mme de Saint-Balm