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944 Words
Chapitre 5 C'était Marc, un Français d'une quarantaine d'année environ, très bien conservé. Il était brun, aux yeux châtains clairs, une peau blanche et pâle qui malgré les rayons de soleil de la ville d'Abidjan n'arrivait pas à bronzer. C’était un homme très fin, raffiné. Je n'osais pas me retourner mais, je le sentais se rapprocher de moi. Il m'enlaça dans ses grands bras minces et frêles et me fit un b****r dans le cou. Il était froid ( sûrement à cause de l'air conditionné) en respirant, je pouvais sentir une bonne odeur de parfum masculin, le genre qui met vos sens en éveil. A coup sûr, c'était le "Aqua di Gio d'Armani". Cette odeur authentique et naturelle, fraîche de la bergamote et du néroli énergisée par la mandarine verte je la connaissais. Je décide enfin à me retourner, c'est un Marc un peu rougi par la tendresse en peignoir blanc, avec des pantoufles que je voyais.  A mon tour, je décide de lui faire un léger b****r du coin de la bouche pour ne montrer aucun signe de désir.  Marc : Princesse, encore plus belle de jours en jours. Moi : ( un sourire) hum ! sacré homme.  Marc : installe toi, met toi à l'aise. Il me pose sur le lit, me retire les talons avec ses mains blanches et mouates, se met a me b****r les pieds. Je fonctionne à la perfection, aucun détail ne m'échappe. Mes orteils arrondies et lissées étaient sublimées par un vernis rouge passion. Il me caressait les pieds tout en me regardant droit dans les yeux et se mis à me s***r les orteils langoureusement, le voyant saliver je m'empresse de le stopper et dit :  Moi: Oulah, j'ai une faim de loup et si on allait manger ? Marc : (l'air un peu freiné) ... tes désirs sont des ordres ma belle, tu va voir, je t'ai réservé un menu ( il se frotte les mains) tu m'en dira des nouvelles. Moi : je n'attends que ça. Il saisi son iphone, en un clic , fit signe à je ne sais qui pour se faire servir le déjeuné. Marc n'utilisais jamais la ligne public de l'hôtel, il jugeait cela peut prudent. Dans son métier, il ne faut jamais laisser de traces flagrantes de romance , cela peut vite vous porter préjudice. En plus, il était un homme marié. Même si , chaque fois qu'il était avec moi, il prenait le temps de retirer son alliance. je jugeais cela plus respectable. Le temps d'attente allait être long, ce qui n’était pas à mon avantage ; car , je pressentais déjà qu'il allait tenter de se rapprocher encore un peu plus de moi. Il fallait que Sonia opère un truc. C'est ainsi que je pris congé de lui un instant, je me dirigeais dans les toilettes avec mon sac à main. Une fois là bas, je prend mon téléphone, j'active un réveil prévu 5minutes après ma sortie de la douche. Une couche de rouge à lèvre, je tire la chasse d'eau et op j'y suis. Marc m'attendait impatiemment allongé sur le lit, le peignoir à moitié enlevé, on pouvais voir un torse peu virile sur lequel quelques poils se chamaillaient en pagailles. Je décide de m'asseoir sur le siège, un peu loin de lui. Marc : Alors princesse, pourquoi si loin de moi? Moi : Pour mieux te contempler bel homme. Marc : je brûle d'envie de te sentir, fait moi le plaisir de... Tintin Tintin Tintin Tintin Tintin ..... ( le réveil sonne) Moi : Orr qu'est ce qu'elle me veut encore elle ? ( silence dans la pièce) je me presse de décrocher en me levant. Je me dirige vers la baie vitrée, une main sur le téléphone, l'autre sur les rideaux. Moi : Oui Maman , qu'est ce qu'il y a encore ? ( je l'appelais habituellement la vielle, mais vu la présence de Marc, il fallait que je la joue un peu style ..) C'est ainsi que je me suis lancée dans un monologue interminable.  Marc détourne son regard l'air déçu.. je raccroche enfin mon téléphone et là je fais mine de ranger mes affaires. Marc : que fais-tu? ou vas-tu? Moi : je dois aller chercher des sous, ma mère en a besoin pour ce soir et je n'ai absolument rien, je suis à cours de tout donc j'irais sûrement voir un oncle pour solliciter son aide. Si je veux avoir une chance de le voir je dois y aller tout de suite. Marc : attend ne bouge pas... ( il alla dans le grand salon et revint avec son chéquier) Marc : de combien à t'elle besoin ? Moi : de 350 000 mille CFA , pfff horrible , horrible.. ( Marc signe un chèque puis me le remet) Moi : Nooon, il ne fallait pas, 700 000 milles ? je ne peux pas accepter ça ( je fais semblant de laisser échapper une larme). je te le rendrais le mois prochain. Marc : Non voyant Princesse, c'est à toi, je te les offre. demande moi ce que tu voudras. Moi : Merci , tu es un homme bon. ( toujours encaisser son chèque dès le début du rdv, une leçon que je n'oublie jamais d'appliquer avec ruse et stratège, no pitié in business) Clic Clic Clic .. le téléphone de Marc sonne, il se dirige vers le grand salon, ouvre la porte et laisse entrer l'un de ses gardes du corps suivi d'un cuisinier. Une bonne odeur de repas chaud envahie la suite. La Table fut dressée, Marc m'invite a m'installer et me présente le menu....
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