Chapitre 6
Il me propose un Punch à la Mirabelle, une boisson très fraîche que j'aime beaucoup, on trinque à la vie et au bonheur.
Marc me dévorait du regard, on aurait dit qu'il allait me manger vive.
Cela m'amusait beaucoup....
Moi : Qu'est ce qu'on a en entrée?
Lui : De la mousseline d'asperges vertes et sa salade de jeunes pousses.
Moi : Hein ( je me reprend) Euh pardon ! finalement je pense que je vais directement passer au plat.
C'était un filet de saumon au 3 tagliatelles à la crème de boursin.
" Ah, voilà quelque chose qui me semblais mangeable"
Cela semblait à vue d'oeil assez bon. C'est vrai qu'au fond de moi, on y pensant, j'aurais préféré terminer la semaine par un bon plat local.
Pourquoi pas un bon foutou avec de la sauce graine remplie de crabe et de queue de boeuf bien épicé.
Mais on était dans un autre cadre, il fallait toujours se donner un genre soigné et se fondre dans le lot d'une classe sociale qui se veut maniérée.
Je dégustais donc soigneusement ces différents mets, sous le regard attentif de Marc.
Le déjeuné se passa en silence, Marc avait pour habitude de dire que pour mieux apprécier, il faut prendre le temps de savourer en silence.
Pour une fois, j'étais d'accord avec lui. Cela ne me dérangeait absolument pas. Une fois le dessert terminé, je pris une bonne tasse de thé et je décidais de m'allonger un peu.
Marc ne se fit pas prier, il me rejoint aussitôt.
Il retire son peignoir et se trouve dorénavant vêtu d'un simple caleçon américain blanc, d'une propreté extrême.
Il s'allongea donc à côté de moi, pencha sa main sur mes hanches. Je le regardais faire, je sentais un désir, une impulsion.
Il voulu se jeter sur moi, sur ma bouche, je fis mine de dévier son b****r. Il se saisi donc de mon cou, des bisous et des embrassades à la chaîne.
De mon côté, je mordais mes lèvres pour ne pas céder aussi facilement à ses avances. Plus je résistais, plus il se collais à moi. Je pouvais sentir quelque chose de ferme s'écraser sur mon fessier, qu'est ce que c'était ? je vous laisse apprécier ...
Car de mon côté, je ne prenais la peine d'aucune caresse, je ne m'en souciais guère.
J'ai commencé à bouger pour me mettre dans une position plus confortable. Marc profita pour se dégager et glisser sa main sous ma jupe.
J'ai voulu le retenir, l'empêcher d'aller plus loin mais je me suis vite rétractée.Je me disais au fond de moi : >
Néanmoins, mes cuisses tremblaient, mes lèvres, mes yeux, tout mon corps.
Je commençais à être lassée de cette respiration qui me chatouillait la gorge.
Marc gagnait du terrain, ses doigts étaient quasiment arrivés aux portes du plaisir.. lorsque là, tout à coup, il rencontra un obstacle et s'écria instantanément :
>
Moi : ( avec une grande hypocrisie) .. Quoi donc?
( dans mes réflexions au bureau, j'avais pris le soin de me salir au mercurochrome et de mettre une serviette dans ma petite culotte. Pour faire mine d'être dans ma mauvaise période.. Lassée de simuler un plaisirs que je n'avais pas envie de partager et encore moins de ressentir)
Marc se sentait frustré, on pouvait le voir dans l'expression de son visage. Toutefois, il ne pouvait pas m'en vouloir, ce n’était pas de ma faute , il fallait s'en prendre à dame nature hélas ...
Ce déjeuné s'est donc terminé par une bonne sieste comme je l'avais espéré....
J'avais tellement bien dormi a ses côtés que l'envie n'y était plus de retourner au boulot.
Tout compte fait , Anne y était, elle est assez grande pour se débrouiller seul, sans moi.
Je me considérais comme mon propre patron ( bien vrai que cela n'était malheureusement pas le cas). A vrai dire, j'ai beaucoup de mal avec l'autorité et la hiérarchie.
Je décide donc de donner une autre tournure a la suite de ma journée.