Les troupes, à son signal, se répandirent parmi toutes les maisons et prirent possession du village. Désiré plus qu’inquiet, gardé par deux farouches Poméraniens, attendit la suite des événements en se souvenant et en marmonnant les prières de la mort qu’il avait entendues, jadis, en bon acolyte du curé.
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La suite des événements ? Ce fut d’abord l’arrivée, deux ou trois heures plus tard, d’un bien plus grand nombre de soldats, de leur bruyant charroi tiré par les chevaux : cuisines roulantes, chariots chargés de matériels, bref, tous les impedimenta d’une armée en route… Et parmi tout cela, quelques charrettes pleines de munitions, menées, elles, par les conducteurs réquisitionnés de hameaux plus lointains, entre lesquels Désiré reconnut un vague cousin. Ils purent hasarder quelques mot
