IV. Un été comme les autres-4

2094 Words

– … lui mettre des compresses et qu’on devait le laisser se reposer deux ou trois jours, à la diète, car il souffrirait peut-être d’une commotion… C’est ce que l’on fit : Jules n’eut donc droit ni à la tarte ni au pain frais mais à une décoction de tilleul pour tout viatique. * Dès le lendemain, le travail reprit ses rythmes, avec une petite paire de bras en moins, entre moisson et élevage, le père aux champs avec l’aîné des garçons, l’aînée des filles aux vaches – c’était l’expression utilisée pour désigner la surveillance des bêtes laissées à paître librement dans les communaux –, la mère au bord de la rivière, avec deux paniers, l’un pour le linge qu’il fallait battre et rincer, et l’autre pour la petite Maria qui tétait encore. Resté seul à la maison, Jules trouva vite que sa paill

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