La vengeance du cœur

Chapitre 3

Leilani :

Quand je me réveille difficilement. J'ai un drôle de goût dans la bouche et la tête très lourde. Je me sens vraiment bizarre. J'ai même l'impression que ma chambre bouge... J'ouvre un peu mes yeux et suis étonné de ne pas me trouvaient dans mon lit... Ni même dans ma chambre... Où suis-je ?... Que m'est-il arrivé ? Et pourquoi ai-je l'impression que le sol tangue ?

_ Je vois que vous être réveillé...

Je me redresse un peu trop vite, et suis prise de vertige... Je constate que l'on m'a décoiffé et... On m'a coupé des cheveux !! Mon Dieu...

_ Ah, doucement ma belle. Vous risquez de vous sentir plus mal. Tenez, buvez ça. Cela passera les maux de tête.

_ ... Mes cheveux...

_ Ça se voit à peine. Je n'en ai coupé qu'un peu.

La mémoire me revient... Monsieur Ragnarök, le repas... Il m'a empoisonné...

_ Vous devriez boire ce breuvage. Je vous assure qu'il vous soulagera.

_ La dernière fois que vous m'avez proposé quelque chose, je me suis évanouie.

_ C'était nécessaire... M'auriez-vous suivie sinon?

_ Où sommes-nous.

_ Sur mon bateau... Dit-il en me tendant de nouveau le verre.

Je finis par le prendre et le sens avec méfiance. Cela expliquerait la sensation étrange que je ressens. Les mouvements du bateau ne m'aident en rien à me détendre...

_ Où m'emmenez-vous ?

_ Chez moi... Ne vouliez-vous pas voir à quoi ressemble mon île ?

_ ... Vous m'avez enlevé... Pourquoi ?... Pourquoi moi ?

_ Pour qui, serait la meilleure question.

_ Je ne comprends pas où voulez-vous en venir ?

_ Je veux simplement faire souffrir votre frère. Je veux qu'il sache ce que l'on ressent quand on lui prend tout ce qu'il aime !

_ ... Pourquoi moi !!

_ Mais, parce que vous êtes tout ce qu'il aime. Vous êtes sa famille. Alors, je la lui arrache... Exactement, comme il a arraché la mienne !!! Dit-il en ce levant d'un coup...

Il s'apprête à sortir de la pièce, mais s’abstient quelques secondes et me fixe...

_ Dites-vous bien une chose. Vous ne reverrez plus jamais votre frère. Vous m'appartenez à présent... Corps... Et âme... Faites-vous à l'idée...

_ Pourquoi !! Pourquoi moi !!!! Hurlais-je pour la trosième fois, alors qu'il referme la trappe sur moi...

Je frappe encore et encore sur la petite porte, demandant inlassablement pourquoi il me fait ça !!... Je finis par me dire que j'aurais mieux fait d'écouter Duncan. Que je n'aurais jamais du sortir de l'enceinte de la maison... Me voilà dans une triste situation... Pourquoi me fait-il cela ? Monsieur Ragnarök semblé si gentil... Comment ai-je pu me laisser avoir de la sorte ? Je continue de frapper durant un temps, puis m'autorise à me lever et à regarder autour de moi... J'y trouve des cartes, des livres, quelques bricoles pour les navigateurs... Mais également un livre près du lit. Il est différent des autres, car il n'a pas de titre. En l'ouvrant, j'y découvre des croquis... Des dizaines d'esquisses représentent toujours les mêmes personnes. Une femme d'environ 20 ans est une petite fille d'environ 3 ou 4 ans. Elles sont toutes les deux très belles... Une signature en bas des pages d'un double R ne laisse place à aucun doute. Ce cahier doit appartenir, je suppose à monsieur Ragnarök... Je me demande si sa femme est au courant de ses projets. Si elle l'ignore, peut-être qu'elle m'aidera à fuir...

_ Tu plaisantes ma chère... Si ça se trouve, elle est comme lui…

Ragnar :

Une tempête approche et elle ne semble pas très jolie... J'ordonne à mes hommes de s'y préparer et par prévenir Leilani de ce qui advient. J'entre et la trouve par terre près du lit à feuilleter mon livre... Je la rejoins en deux enjambés et le lui arrachant des mains.

_ Que faites-vous avec ça !! Hurlais-je.

_ Je... Je n'ai fait que regarder.

_ Je vous interdis de toucher à mes affaires !!!... Maintenant, je vous conseille de vous accrocher, une tempête faire rage dehors et on fonce droit devant.

_ Vous ne pouvez pas la contourner ?

_ Non, nous ne le pouvons pas. Donc, juste un conseil... Accrochez...

Le bateau tangue sur la droite, me faisant perdre l'équilibre et je me rattrape de justesse au-dessus d'elle. Mes deux mains plaquées de chaque côté de la coque, entourant son visage...

_ ... Vous.

Je me redresse et sors aider mes hommes. Tout le reste de la tempête est mouvementé. On tangue de droite à gauche et notre bateau manque de se renverser à plusieurs reprises. Quand enfin, celle-ci ce calme. Il nous reste encore plusieurs jours de voyage. Et sûrement d'autres tempêtes de ce genre... Je suis trempé jusqu'à l'os et mes hommes tout autant.

_ Nous devrions arriver sur l'île d'ici quatre jours ! Me hurle mon bras droit à mes oreilles.

_ Parfait, je vais voir comment va notre invité. Veille à ce que les hommes continuent d'avancer.

_ Oui chef !

Je me dirige vers l'arrière et descends les quelques marches qui me mènent au petit abri. J'entre sans frappé et la retrouve près du bureau.

_ Vous cherchez quelque chose ?

_ ...

_ Une bouteille, peut-être ?

_ Pourquoi m'avoir enlevé ? À quoi cela vous serre-t-il ? Pourquoi-moi, je ne vous serais d'aucune utilité...

_ Pfff, toujours aussi bavarde.

_ J'aimerais prendre l'air... Pourrais-je aller sur le pont ?

_ Non.

_ Mais pourquoi ? Je ne pourrais fuir. Je ne sais même pas nager.

_ Au-dessus de votre tête, il y a un pont remplit d'hommes. Et une beauté comme vous... Je ne prendrais pas le risque qu'il vous déflore.

_ ...

_ C'est moi qui aurais cet honneur.

_ Que... Je vous croyais mon ami.

_ ... Non, je ne suis pas votre ami et je ne le serais jamais !! Je me serre de vous, petite idiote !! Et je compte bien me servir de vous... Dans tous les sens du terme. Dis-je en m'approchant d'elle, frôlant le haut de sa robe.

Elle prend peur et me frappe la main. Qu'elle est mignonne...

_ Pourquoi...

_ Votre frère m'a volé ce qui était toute ma vie... Alors je suis en droit de prendre la sienne. Il me semble vous l'avoir déjà dit !

_ MAIS POURQUOI MOI !!!! Qu'ai-je fait pour mériter cela !!

_ Vous êtes proche de lui, cela me suffit... Mais je n'y perds pas au change. Vous êtes jeune, belle... Et est en âge pour enfanter... Une fois que j'en aurais fini avec vous...

_ Vous allez me tuer ?

_ Non... Ce serait trop facile... Il ferait vite son deuil.

_ ... Qu'attendez-vous de moi.

_ Eh bien, là tout de suite, rien. Mais une fois sur l'île... Je vous promets une nuit... Mémorable... Je me ferais un plaisir de vous arracher vos vêtements...

_ Non... S'il vous plaît... Mon frère vous rendra ce qu'il vous a pris et...

_ Vous n'avez pas encore compris. Je ne peux récupérer ce qu'il m'a pris !! Vous pourrez dire tout ce que vous voulez!!! Crié, être en colère, pleuré, je m'en contre fiche!!!

J'en ai plus qu'assez de l'entendre pleurer. Je m'approche d'elle et m'apprête à perdre patience...

_ Chef, bateau droit devant !!! Me crie-t-on.

_ AU SECOURS !!!

_ AH, ah, ah... On se tait. Dis-je le plaçant ma main sur sa bouche.

J'attrape un foulard et le lui fourre dans sa bouche avant de la bâillonner avec un autre foulard. Puis je prends des cordes pour lui attacher les mains et les pieds...

_ Mmmm...

_ Désolé, je ne veux prendre aucun risque...

Je soulève la trappe de la réserve et la descends. Elle tente de hurler à la vue d'un rat.

_ Fermez là ! Je viendrais vous chercher dès qu'ils sauront assez loin.

_ Mmm...

Je remonte sur le pont juste à temps pour voir l'autre bateau... Il s’agit d'un bateau anglais... Comme le pavillon de notre bateau est hissé, ils peuvent distinguer qui nous sommes. Mes hommes et moi-même nous rigolons à la vue de ces dernières faire demi-tour le plus rapidement possible. Les trouillards quittent le navire.

_ Ont les pourchassés chefs ? Me demande l'un de mes hommes...

_ Non, non... Pas cette fois. Dis-je en rigoler. Laissons ses lâches partir. Nous avons que trop longtemps quittaient nos familles. Poursuivons notre route.

Mes hommes semblent un peu dessus, mais j'ai mes raisons. Je donne une tape à l'homme qui m'avait demandé ça. Puis part libérer ma captive. J'entre dans la pièce et ouvre la trappe. Elle hurle dès qu'elle voit la lumière. Un gros rat est sur sa robe et je me retiens de rire et glisse le long de l’échelle...

_ C'est n'est qu'un rat. Inutile de hurler comme ça. Il a encore plus peur de vous que vous de lui. Dis-je en retirant le premier bandeau.

Elle recrache le deuxième et ose me donner toute sorte de nom d'oiseau...

_ Oufff... Ses paroles ne sont pas jolies du tout sortant de votre bouche. Dois-je vous faire taire, ou vous le faite de vous-même ?

_ Vous m'avez laissé dans le noir avec ses... Ses GRRRR... Je déteste les rats.

_ Oh, pauvre petite. C'est vrai que cela doit vous changer.

Je la soulève et la plaque contre mon épaule puis remonte et la pose sur le lit.

_ Détaché-moi...

_ Je n'ai pas entendu les mots de bonne manière.

_ S'il vous plaît...

_ Bien... Voilà qui est mieux. Vos mains.

Elle s’exécute et je prends mon temps pour lui libérer les mains. Laissant encore un peu le lien, je décide de m'amuser un peu...

_ Que faites-vous.

_ Comme vous le voyez... Je m'amuse... Dis-je en promenant mes mains sur elle.

Elle cherche à s'extirper de mon toucher et cela m'amuse encore plus... Je la pousse et elle se retrouve allongée dans le lit...

_ Non... Laissez-moi...

_ Chute... Pas de bruit, il ne faudrait pas que tous les hommes sachent que vous êtes ici...

Elle me regarde avec peur. Mais je vois également un peu de rage et de colère. Mes mains glissent le long de ses jambes. Sa robe est d'une douceur... Arrivé à ses chevilles, je remonte le tissu dévoilant sa peau blanche et douce... Elle ne bouche plus et ne me quitte pas des yeux. Je souris et poursuis ma route... Est-ce que je la prends tout de suite... Ou pas ? Ou alors, je pourrais un peu m'amuser... Je suis sûr qu'elle est vierge dans tous les sens du terme...

_ Laisse-moi... S'il vous plaît.

_ C'est drôle, votre bouche formule une requête... Qui est contraire au rythme de vos battements de cœur. Je pourrais même affirmer que vous aimez les caresses que je vous procure...

_ Si cela vous plaît à le croire. Libre à vous... Mais je ne prends aucun plaisir à me faire toucher par un sauvage tel que vous.

_ Vraiment... Vous en êtes sûr. Vous voulez que je sois sauvage... Comme bon, vous semblez. Dis-je en remontent un peu plus...

Mon visage se ferme et c'est avec méchanceté que je lui arrache ses culottes que portent les femmes de bonne famille. Elle commence à crier et je lui fourre à nouveau le foulard dans sa bouche.

_ Fermé votre jolie bouche... Ne m'obligez pas à devenir méchant... Vous le regretteriez, croyez-moi.

Je détache ses jambes et ses mains. J'ai à peine desserré le nœud qu'elle me saute dessus et tente de me gifler. Je recule en riant et attrape ses mains.

_ Oh la... Tout doux, ma belle. Ce ne sont pas maintenant la nuit de noces.

_ Ni maintenant, ni jamais !! Dit-elle.

_ Et que comptez vous faire ? Sortir d'ici et demander de l'aide à mes hommes sur le pont. Il suffit d'un signe de ma part, pour qu'il retrousse vos jupes et vous v***e sans vergogne. Les fesses à l'air, c'est plus pratique... Pour atteindre le trésor caché.

_ Vous ne feriez pas ça...

_ Vraiment... Vous avez deux solutions... Soit, vous m'obéissez et il ne vous arrivera... Presque rien... Soit, je vous livre à mes hommes, et vous deviendrez vite à l'heure yeux, une catin... Que choisissez-vous ?

_ Il y a une autre solution. Ramenez-moi auprès de mon frère.

_ Vous préférez un vieil homme. Je l'ignorais... Je vous laisse réfléchir. Parce que si je vous laisse monter sur le pont, votre choix vous sauvera... Où vous perdra.

_ ...

Je m'éloigne et la fixe, puis je me rapproche d'elle... Jusqu'à ce que son dos cogne sur la coque du bateau... Et lui chuchote au creux de son oreille...

_ Mieux vaut un homme dans son lit... Que mille.

Elle frissons à cette idée et je décide de la laisser... Je vais faire d'elle mon esclave sexuelle. Oui, en voilà une excellente idée, ma c***n personnelle... Ma femme me manque tellement. Mais je reste un homme et je n'ai pas touché une femme depuis Amanda... Être seul n'est pas bon pour un homme. Mais avoir une femme dans son lit à du bon. Encore plus quand on sait qu'elle est de famille avec son ennemie...