Chapitre 5

1457 Words
Malon Quelle idée de lui proposer ce pari. Maintenant, je serais obligé d’acheter une demeure à Londres si je perds. Enfin… Je ne compte pas perdre et il est hors de question que ce mariage soit un tantinet faux. Les adieux avec sa famille se passent assez simplement. Son père la serre dans ses bras. Sa mère dépose un b****r sur son front et sa sœur la tient contre elle, en lui disant que tout ira bien… Il est clair que je vais bien la traiter. Bien, qu’elle met était acquise d’une manière quelque peu scrupuleuse, elle est réellement ma femme. Et si tout se passe bien, il faudra que je pense à remercier Andrew d’être un aussi mauvais joueur… _ Prête à partir ? Demandais-je impatient de prendre la route. _ Ça va, on n'est pas si pressé ! Elle fronce les sourcils en disant ça et je ne la trouve que trop charmante. Je sens que je vais bien m’amuser avec elle. _ J’entends bien, mais on risque d’arriver plus tard à notre demeure et j’aimerais faire le tour de mes écuries avant d’aller me coucher. _ Allons y… Elle serre une dernière fois sa sœur et lui demande de lui promet de lui envoyer un courrier dès que le bébé sera là. Puis, elle monte dans le carrosse. Posant sa main dans la mienne afin de l’aider à monter. Je dis au revoir à mon tour et grimpe à ses côtés… _ En avant cocher. Dis-je à voix haute. Le trajet se passe partiellement dans le calme plat. Malya regarde le paysage défilé, sa tête reposant dans sa main. Elle semble songeuse… _ À quoi pensez-vous ? _ Je me demandais ce que j’allais bien pouvoir faire afin d’occuper mes journées seules. _ Mais vous ne serez pas seule. Je serai là et il y a plusieurs personne qui travaille pour moi. _ Quand bien même… Je sens que mes journées vont être longues. L’envie de lui donner une leçon me traverse. Je me rapproche d’elle et glisse ma main le long de son corps, jusqu’à enserrer sa taille… _ Qu’est-ce que vous faites ? _ Croyez-moi, il y aura bien des manières à nous occuper. _ Lâchez-moi ! _ Et pourquoi ? Vous êtes ma femme… Je continue de caresser sa taille, la serrant vers moi et lui murmurent des mots au creux de son oreille… _ Je suis sûr que vous allez aimer ma manière de vous toucher. La manière dont je vous embrasserai… Quand je vous caresserai… _ S’il vous plaît… Laissez-moi. _ Vous êtes sûr ? Je suis persuadé que je peux vous donner du plaisir ici même. Tout en disant ça, je glisse ma main le long de sa jambe… Remontant ses jupes. _ Arrêtez !!!! Laissez-moi !!! Je vous en prie… Laissez-moi. Quand elle murmure ses derniers mots, je vois une larme couler le long de sa joue. Je lève la main et la lui ressuie… _ Je suis désolé… J’y suis peut-être allé un peu fort. _ Pourquoi avez-vous fait ça !! _ Parce qu’à vous écouter, la vie à la campagne semble triste à vos yeux. Vous pensez que seule la ville peut être animée. Mais sachez que dans les villages aussi, on peut s’amuser. Et mon domaine est assez vaste pour que vous y trouviez de quoi vous occupez. _ Je m’excuse… Je n’aurais pas dû dire ces choses. _ Savez-vous monter à cheval ? _ À cheval ? Vous voulez dire directement sur le dos de l’animal ? _ Oui… Le savez-vous ? _ Bien sûr que non. Une Lady ne monte pas sur ses animaux sauvages. Elle pourrait se rompre le cou. _ Vous n’êtes plus une lady. Vous êtes une châtelaine dorénavant et en tant que maîtresse des lieux, vous vous devez de savoir monter à cheval. Les leçons commenceront demain. _ Oh, je… Elle s’arrête et regarde à nouveau par la fenêtre. _ Qu’est-ce que c’est que ça ??? _ Quoi donc ? _ Ces drôles de bêtes noir et blanc ? _ Vous parlez des vaches ? _ C’est à ça que ça ressemble les vaches ? Qu’est-ce qu’elles sont drôles !! _ Vous êtes sérieuse où vous vous moquez de moi ? _ Je… Non, pourquoi ? _ Vous voulez réellement me faire croire que vous ne saviez pas à quoi ressembler une vache. Elle baisse la tête, un peu honteuse. Acquiescent… _ Je… Vous devez me trouver ridicule. _ Non… Non… Disons que c’est assez surprenant. Vous n’avez jamais vu d’autres animaux que ce qui se trouve en ville ? _ Chien… Chat… Chevaux… Perroquet… Et les animaux qui se trouvent au zoo. _ Donc, vous ne connaissez pas les animaux qui vivent à la ferme. _ Non… Est-ce vrai que ce sont ses animaux qui nous procurent du lait ? _ Eu… Oui, c’est exact… Je ne sais pas si je dois rire de la situation… Moi qui ai grandi au grand air. Flânant entre les animaux qui régnaient. J’avais le plaisir de faire la cueillette d’œufs avec ma jeune sœur… Puis, plus grand, je me chargeais des autres animaux… _ Vous risquez d’avoir une belle surprise en arrivant. _ Comment cela ? _ Les chevaux ne sont pas les seuls animaux que je possède. J’en ai bien d’autre, même si les chevaux en sont la majorité. _ Qu’avez-vous d’autre ? Je la fixe, me demandant si elle est réellement intéressée ou si elle fait semblant. Aurions nous trouver un point commun ? L’amour pour les animaux ? Je lui énumère les animaux que j’ai en ma possession. Elle semble réellement à l’écoute de ce que je lui dis. _ Comment faites-vous pour vous occuper d’autant d’animaux ? _ J’ai du personnel qui m'aide à m’en occuper. Elle ne dit plus rien et concentre à nouveau son regard vers l’extérieur. Réinstallant un silence dans l’habitacle… _ Si vous regardez vers la droite, nous ne devrions pas tarder à apercevoir les premiers chevaux qui m’appartiennent. Ils sont actuellement en pâture. _ En peinture ?? _ Ah ah ah, non en pâture… Regardez. Dis-je en lui désignant une cinquantaine de chevaux. Elle tourne le regard et admire les chevaux. Dans un sifflement habituel, j’appelle les chevaux et ils se mettent tous à courir dans la même direction que notre carrosse. Elle semble en pleine admiration. _ Comment avez-vous fait ? _ Je m’occupe d’eux depuis leur naissance. J’habitue tous mes chevaux à ce sifflement. _ Wouah !!… C’est impressionnant… _ Merci… Si vous le souhaitez, je vous montrerai. _ Ce ne sont pas eux ? _ Ce ne sont là qu’une partie de mes chevaux. Mais ceux-là seront partis avant l’hiver. _ Où partent-ils ? _ Chez leur future propriétaire. Je les vends. _ Vous ne les gardez pas ? _ Ah ah, non… Je ne vais pas garder autant de chevaux. Ceux qui ne sont pas à vendre sont installés dans d’autres boxes. _ Donc… Vous vivez de ça ?… La vente des chevaux ? _ Principalement oui. Mais je vends également d’autres animaux. _ Oh… D’accord… Et vous ne travaillez pas à l’extérieur ? _ Madame, je ne travaille qu’à l’extérieur…. Nous arrivons. Bienvenue chez vous madame McKinley. Nous passons l’arche qui désigne l’entrée de mon ranch. Celui-ci est rempli de différentes clôtures séparant les animaux. L’aller principal mène directement à ma demeure. Puis différents chemins, on était installé de sorte que l’on puisse se rendre aux différents enclos sans marché dans la boue. Malya regarde à droite, à gauche. Admirant les différents animaux à portée de vue… _ Oh, vous avez aussi des vaches ? _ Bien entendu. J’aime avoir du lait bien frais le matin. Quand le cocher stoppe le carrosse, je l’aide à descendre et l’invite à me suivre à l’intérieur. Je lui présente les différentes personnes qui travaillent pour moi et tous semblent ravis que je me sois enfin marié. Puis, je lui fais visiter les lieux ce qui me prend une bonne demi-heure, la maison étant assez vaste… _ Vos bagages ont déjà était chargé dans votre chambre. J’ai un cadeau pour vous. Si vous voulez bien fermer les yeux et me laissez vus guidés. _ … Je ne risque rien ? _ Non, jamais en ma présence. À contrecœur, elle coopère et ferme ses jolis yeux bleus, je prends l’une de ses mains dans la mienne et place mon autre main dans le creux de son dos. La sentant frissonné à mon contact, je me retiens de sourire. Soit, elle a froid. Soit, elle n’est pas insensible à mon toucher… Et j’avoue que cela m’amuse bien plus que je ne l’aurais imaginé. Je vais prendre plaisir à dompter ma jeune épouse…
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