Malya
Alors qu’il me demande de fermer les yeux, je sens ses mains se poser sur moi. Ce contact a pour effet de glacé la colonne vertébrale. Resserrant sa main sur ma taille, j’entends sa voix au creux de mon oreille, aillant pour effet d’accéléré ma respiration…
_ Avez-vous froid ?
_ Je… Non… Un peu…
Ma respiration se fait plus chaude et je sens mon cœur battre de plus en plus vite…
_ Nous y sommes. Ne bougez pas et ne trichez pas.
_ Je…
Je sens qu’il s’éloigne et j’entends du bruit autour de moi. Puis, je sens à nouveau ses deux mains cette fois autour de ma taille.
_ Avancer encore un peu… Allez-y, ouvré les yeux.
J’ouvre mes yeux et je réalise que nous sommes dans une pièce éclairée dans tous les sens. Les fenêtres ont remplacé les murs de fait que le soleil passe à travers celle-ci. La pièce est entourée de plantes en tout genre. Sur la gauche, un siège à bascule y a été installé et une grande étagère lui tourne le dos. Sur chaque étagère, se trouvent différentes livres…
_ Mais qu’est-ce que… ?
_ Je me suis permis de demander à votre mère et à votre sœur ce que vous aimiez le plus. Elle n’arrivait pas à se mettre d’accord. L’une disait que vous aimiez les plantes, l’autre, les livres. Alors, j’ai demandé à ce que l’on combine les deux. Cette véranda vous sera réservée personnellement. Si vous avez besoin d’aide pour entretenir les plantes. Fabienne sera à votre disposition. Quant au livre, j’espère que vous en trouverez à votre goût. Mais vous pourrez l’étoffer à votre guise.
_ Je… Je ne sais pas quoi dire.
_ Un simple "merci" me conviendra.
_ Merci… C’est très aimable à vous.
_ J’ai demandé à ce que le dîner soit servi pour 18 heures ? Cela vous convient-il ?
_ Eu… Oui…
_ Bien, je vais vous laisser quelque temps. Je vais aller voir comment vont mes chevaux. Nous nous reverrons au repas.
_ D’accord…
Il s’éloigne et je regarde un peu mieux ce qui m’entoure. Les plantes sont magnifiquement bien disposées. Les livres me semblent intéressent. Même s’il me semble en avoir déjà lu la plupart. Je sors de la pièce et part à la rechercher de quelqu’un. Ou de Monsieur McKinley lui-même.
_ Excusez-moi ? Demandais-je à une jeune femme dans un couloir.
_ Oui madame ?… Que puis-je faire pour vous aider ?
_ Pourriez-vous me montrer mes appartements, s’il vous plaît ?
_ Vos appartements ?… Que voulez-vous dire ?
_ Et bien… Ou je vais dormir ?
_ Oh, la chambre de madame est au fond du couloir sur votre gauche.
_ Et… Et celle de monsieur ?
_ Au fond du couloir à gauche.
_ Je ne comprends pas.
_ Et bien… Vos chambres sont les mêmes… N’êtes-vous pas mariée avec monsieur ?
_ Non, je veux dire… Oui. Oui, nous sommes mariés… Mais, si je voulais dormir seule.
_ Pourquoi vouloir dormir dans une chambre autre que celle de votre époux ?
_ Parce que… Par exemple… Si l’on se disputait.
_ Ah ah, dans ce cas-là, la chambre sera le meilleur lieu pour vous réconcilier.
Elle rit et s’éloigne. Retournant à son travail. Comme si la question ne se posé plus… Il veut que nous partagions là même chambre ?… Je pensais avoir ma propre chambre à moi !!… Je ne peux pas imaginer dormir avec un étranger dans mon lit !! Je m’avance jusqu’à ladite chambre et y entre… Je vois effectivement mes malles en leur centre.
_ Il n’est pas question que je dorme dans le même lit que lui !!!
Une femme entre dans la chambre et semble étonner de m’y voir.
_ Oh… Madame, voudrait-elle se changer ?
_ Non…
_ Je vais me chercher de ranger vos affaires madame.
_ Non, ce ne sera pas nécessaire.
_ Je ne comprends pas ?
_ Ils ne sont pas dans la bonne pièce.
_ Eu ?…
_ Y a-t-il une autre chambre dans cette demeure. Une plus éloignée et qui pourrait me servir de chambre personnelle ?
_ Oh… Pourtant, monsieur nous a demandé de placer et de ranger vos malles ici.
_ Et bien, il s'est trompé. Je ne peux pas… Je ne suis pas prête à dormir avec lui.
_ Oh… Eh bien… Je vais voir ce que je peux faire. Si vous voulez bien patienté quelques minutes.
_ Merci.
Elle sort à nouveau et ne revient que vint minutes plus tard. Mais elle ne revient pas seule. Elle est accompagnée…
Malon
Quand j’arrive dès les écuries des juments, je suis ravi de constater que mon palefrenier a très bien géré les lieux. De même pour les écuries des jeunes chevaux et de celui des mâles reproducteurs.
_ C’est parfait Davis.
_ Merci monsieur. J’ai noté dans le cahier les femelles aillant mise bas. La description des nouveaux poulains, comme vous me l’aviez demandé. Dans celui-ci, j’ai noté que trois femelles étaient bientôt prêtes à aller à mâle.
_ Parfait… Faites-moi voir dès qu’elle s’agit… Mmm… Vous mettez Beauté avec Éclaire… Soleilla avec Tombeau. Et Mirabelle avec Rapidos.
_ Avec Rapidos ? Il n’est pas très en forme ces derniers temps. Je vous suggère de le laisser au repos.
_ Mmm. Je suppose que je dois prendre en compte de ce que vous me dîtes. Rien de grave ?
_ Dans ce cas, mettez Mirabelle avec Tornade.
_ Bien monsieur.
J’étudie mes nouveaux poulains et part ensuite les voir. Ils sont magnifiques.
_ Davis.
_ Oui, monsieur.
_ J’aimerais que vous me trouviez un cheval doux et très docile.
_ Doux et docile ?
_ Oui. C’est un cadeau que je compte faire à ma femme.
_ Madame est bien arrivée alors ?
_ Oui, elle doit être en train de s’installer…
_ Je vais vous trouver ça monsieur… Je pense qu’une des jeunes femelles ferait l’affaire.
_ Non… Elle n’est jamais montée à cheval. Il lui en fait un qui soit déjà éduqué… Molly sera parfaite. Préparer là moi pour demain matin.
_ Bien monsieur.
Nous continuons à étudier les nouveaux chevaux quand je vois Fabienne arrivée à notre hauteur…
_ Puis-je vous parlés monsieur.
_ Bien sûr.
Je m’éloigne et écoute ce qu’elle a à me dire.
_ Tout se passe bien avec Malya ?
_ Oui, mais elle m’a demandé une requête et j’aimerais avoir votre avis.
_ Quel est-elle ?
_ Elle m’a demandé de l’installer dans une autre chambre que la vôtre.
_ Oh… Je vois… Je m’en occupe. Merci Fabienne. Davis, occupé vous de ce que je vous ai dit.
Je m’éloigne et suis Fabienne. Une fois devant la porte, je lui dis qu’elle peut disposer… Elle acquiesce. Ma toute jeune épouse nous regarde tour à tour et finit par regarder Fabienne sortir de la pièce…
_ Vous avez demandé à ce que l’on vous change de chambre ?
_ … Oui…
_ Et pour quelle raison ?
_ Je ne peux pas dormir dans le même lit que vous !
_ Vraiment ?…. Pourquoi ?
_ Ce… Ce n’est pas convenable.
_ Pas convenable ?…
_ Oui…
_ Malya… Nous sommes mariés. Vous êtes ma femme et je suis votre époux. Il est donc tout à fait naturel que nous dormions ensemble !!
_ Pas question !! Je ne vous laisserai pas me faire ces choses qui semblent obsédées les hommes.
_ … Ces choses, comme vous dites, c’est l’amour… He oui, effectivement, j’ai bien l’intention de vous f***********r. Je ne vais pas m’en privé étant donné que vous êtes ma femme !!!
_ … Et moi, je ne veux pas. Je ne veux pas que vous me touchiez !!
_ Malya… Je sens un mal de tête pointé tellement vos gamineries m’agacent !!
_ Mes gamineries ??… Comment osez-vous ? Qui êtes-vous pour m’insulter de la sorte ?!!
Cette fois, j’en ai assez de ses petites manières. Je me rapproche d’elle, la surplombant de toute ma hauteur… Quand va-t-elle comprendre que ce n’est pas elle qui commande ici ?
_ Qui suis-je ?… Qui suis-je ???…. VOTRE ÉPOUX, VOILÀ QUI JE SUIS !!!! Je suis votre époux et vous êtes ma femme !!! Et vous me devez obéissance !!!
_ Vous pouvez toujours courir, je n’ai pas l’intention d’être votre joué !!!
_ Malya vous…
_ Je vous interdis de me toucher !! Je vous interdis de m’approcher !! Je vous interdis de tenter quoi que ce soit contre moi !!!!
_ Vous m’interdisez ?… Vous m’interdisez !!!
La rage monte en moi et je la saisis par la taille, la poussant dans notre lit. Je lui tiens les bras alors qu’elle cherchait déjà à fuir… Me plaçant au-dessus d’elle, j’écrase mes lèvres sur les siennes avec rage !!!
_ NON !!! LÂCHEZ-MOI !!!! Dit-elle en tournant la tête.
_ Je vais vous montrer qui est le maître ici !!!
_ NON… Non, laissez-moi !!!… S’il vous plaît !!
Je maintiens d’une main ses poignets au-dessus de sa tête et l’embrasse avec rage. Descendant dans son cou, puis jusqu’à sa poitrine… Tirant sur le haut de sa robe, je délivre ses seins de ce corset infernal et lèche son beau si délicieux… De ma main libre, je saisis le bas de sa robe que je remonte jusqu’à son ventre…
_ Pitié !!!… Laissez-moi… S’il vous plaît…
Relevant la tête vers elle, je vois ses yeux inondés de larmes. Je réalise ce que je suis en train de faire… Mon Dieu, mais qu’est-ce qui me prend ?… Je me redresse d’un coup et la fixe d’un regard désolé…
_ Je… Je vous demande pardon… Je n’aurais pas dû… Je vous prie de m’excuser. Je…
Elle ne dit rien, cherchant tant bien que mal à dissimuler ses seins d’une main, tandis que l’autre rabat ses jupes sur ses jambes… Ses larmes coulant en silence, elle se redresse et s’éloigne jusqu’à ce que son dos touche le montant du lit. Le regard bas, je lui tourne le dos et sort de la pièce comme si le feu y était. Qu’est-ce que j’ai fait ??… Comment ai-je pu être aussi idiot ? Encore un peu et je l’aurais prise de force… Ce n’est pas ce que je veux… Je veux qu’elle me désire… Je veux qu’elle ait autant envie de moi. Que moi, je la désire… Elle risque de m’en vouloir à mort après ça. Quel idiot !!!!