Les vendanges J’ai parlé des moissons ; mais la terre est inépuisable, et voici les vendanges. Voici les coteaux couverts de pampres verts, voici les lourdes grappes suspendues aux ceps, rouges, vermeilles, éclatantes, comme le rubis et le grenat, ou bien encore de ce beau jaune pâle qui rappelle la topaze du Brésil. Le blé renferme, dans son écorce de paille, la richesse, le pain, la vie, la vigne montre tout son éclat ; elle brille, elle étale aux yeux ses promesses ; dans les mains de l’homme sage, elle sera la force et la joie ; elle est le superflu. Dieu nous montre que le superflu est nécessaire à l’homme, et sa profonde bonté éclate dans le don qu’il nous en fait. Le nécessaire ne nous tente pas. L’abus en est impossible. L’homme n’a***e que de ce qui est accordé à sa faiblesse,