XIX – Ah ! ce Georges Pradel est un gredin solide !… – reprit l’agent de la sûreté. – Je ne sais quel poète a dit : Ses pareils à deux fois ne se font point connaître Et pour leurs coups d’essai veulent des coups de maître !… On lui peut appliquer ces vers, et pourtant il n’est pas complet… – Je vois dans son jeu deux lourdes fautes… si lourdes que je ne les comprends guère de la part d’un joli garçon si richement organisé pour le crime. – De quelles fautes parlez-vous, Jobin ? – demanda le juge d’instruction. – La première est de s’être laissé conduire jusqu’à la grille du château par Jean Pauquet, et d’avoir prononcé son nom devant lui… – Il devait à tout prix s’arranger pour arriver seul et ne se faire reconnaître de Jacques Landry qu’en tête à tête… – Comment diable s’y prendra-t