XVQuand tout fut arrangé pour François, quand le colonel fut assuré que le blessé aurait tous les soins désirables et qu’il ne manquerait de rien, on songea à Etiennette. – Et la petite, dit M. du Hautret, il faut pourtant la prévenir… Comment va-t-elle prendre cela ? – Le mieux est de ne rien lui dire. Elle doit venir demain ; je la garderai quelques jours sous prétexte d’ouvrage et l’on recommandera la discrétion aux gens. – Il faudra pourtant bien qu’elle finisse par savoir… – Mais pas maintenant. Si François doit guérir, on lui dira qu’il a été blessé en lui apprenant qu’il est hors de danger. Si le contraire arrive, il sera bien temps de la désespérer. – Elle nous en voudra de lui avoir caché l’état de son frère. – Écoute, il faut se faire une raison. Elle ne peut rien pour Fran