VII

1145 Words

VIIFrançois n’était pas un inconnu pour le colonel ; d’abord, aucun homme du régiment n’était un inconnu pour le colonel. Sans se montrer d’une familiarité choquante ni ridicule avec les soldats, il s’occupait véritablement d’eux, se renseignait sur leur conduite, s’inquiétait de leurs besoins, s’arrangeait pour leur procurer la plus grande somme de bien-être possible. Très strict dans le service, sa sévérité allait s’atténuant de grade en grade pour arriver presque nulle aux subalternes, sachant bien que ceux-là avaient assez de juges pour les punir si besoin était. Sous aucun prétexte il ne voulait que les hommes fussent traités avec brutalité ni grossièreté ; et lui-même, pour donner l’exemple, ne parlait à tous qu’avec la plus bienveillante urbanité. Les malades, les éclopés étaient

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