XVII L’hiver s’était achevé au milieu de ces tristes préoccupations. Plus d’une fois, dans les rares loisirs qu’il dérobait à la jalousie, aux procès, à l’administration de ses biens, Muller avait essayé de reprendre ses études ; mais l’inspiration lui avait toujours fait défaut, et son œuvre en était encore au point où nous l’avons laissée le jour où l’abominable Wolfgang était venu pour la première fois s’entretenir avec le nouveau châtelain d’Hildesheim. Non seulement l’inspiration demeurait sourde à toutes les prières de Franz, mais Franz en était venu à ne plus l’invoquer que rarement et avec un découragement profond. L’amour de la gloire, la passion de l’art, qu’il avait autrefois nourris avec tant de ferveur et de zèle, n’occupaient plus maintenant ses pensées que de loin en loin.