FATY

Partie 7

Bonne lecture

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Je me suis réveillé toujours énervé contre ma femme. 

Je me demande toujours quelle mouche l'a piquée pour qu'elle puisse laisser Faty seule. 

La petite est si fragile!

Je n'attends même pas qu'elle me fasse mon petit déjeuner, je ne veux surtout pas la voir. 

J'entre dans la chambre des filles pour voir Faty mais j'eus comme l'impression d'entendre des pleurs.

Je m'approche du lit et je la trouve coucher sur le ventre.

Je lui tapote la jambe gauche pour voir si c'était elle qui pleurait.

-Princesse! Tu es réveillée ?

Elle ne disait rien donc je me suis sûrement fait des idées puisqu'elle dormait toujours.

Au moment de sortir de la chambre j'entends sa douce petite voix.

-Ah paa c'est toi?

Je me retourne et je vois son visage qui est totalement froissé, c'est sûrement dû au fait qu'elle aie dormi durant plusieurs heures.

Je m'approche d'elle tout en m'asseyant sur le lit.

-Chérie désolé de t'avoir réveiller. Tu as bien dormi j'espère?

-Oui j'ai passé une très bonne nuit et toi?

-Oui moi aussi je vais bien! Bon je passais juste pour te dire bonjour et te donner ceci je suis sûr que t'en auras besoin. 

Dis-je en lui tendant un billet de 5000frs. 

C'est ma façon à moi de faire plaisir à mes enfants et je tiens aussi à me racheter par rapport à ce qui s'est passé hier.

Je suis sûr qu'il y eut des moments où elle a eu peur de rester seule. 

Elle prit le billet et me lança un merci, juste un merci!

D'habitude elle sauriait en m'attribuant les plus beaux petits mots de la Terre.

Mais là rien! 

Elle fixait ses mains comme un enfant qui avait fait une bêtise et qui a peur qu'on le gronde. 

Ça ce n'est pas ma petite Faty. 

J'essaie de la taquiner un peu alors pour voir sa réaction.

-Et papa n'a même pas droit à un sourire de la part de sa petite princesse avant d'aller au bureau. Dis-je en faisant mine de bouder. 

Ce qui la fit sourire. 

Ahh c'est ce que je voulais voir, son jolie sourire capable d'illuminer ma journée.

Elle se blottit dans mes bras et me serra fort, fort, très fort même!

-Paa promets moi que vous n'allez plus jamais me laisser seule et que tu ne vas plus jamais te disputer avec maman. S'il te plait papa promets le moi.

Disait-elle en pleurant. 

Mon Dieu lui serait-il arrivé quelque chose hier?

Je m'écarte un peu d'elle et je la regarde, je sais pas pourquoi mais c'était comme si je m'attendais à voir quelque chose dans ses yeux. 

Mais elle ne me regardait toujours pas!

-Princesse qu'est-ce qui t'arrive? Pourquoi me demandes tu ça en pleurant ainsi?

-Ce n'est rien! Ne t'en fait pas j'ai juste fait un cauchemar.

-T'en fait pas on est tous là, ma chambre est juste à coté il ne peut rien t'arriver je te promets. Et pour ta mère et moi tu sais les disputes font parties de la vie de couple c'est tout à fait normal. Mais ne t'inquiètes pas j'essaierai de l'éviter du mieux que je peux, d'accord!

-D'accord j'essaierai de maitriser mes peurs et si les disputes sont normales dans un couple comme tu le dis alors ne le faites plus devant moi s'il te plait paa.

Dit-elle l'air un peu déçu.

-Chérie aurais tu quelque chose à me dire?

Elle ne dit rien

-Fatoumata, regarde moi!

Elle lève les yeux

-Je suis ton père et pas un inconnu, je te connais depuis ta naissance et tu ne peux rien me cacher. S'il te plait ne me fais pas peur. Dis moi ce que tu as.

-Papa c'était juste ça et rien d'autre je te le promets.

-Hum tu en ai sûre ? 

-Oui puisque je te le dis. Tu t'inquiètes pour rien.

-Alors dis moi pourquoi as tu cette mine inhabituelle?

-Je pense que je me suis juste réveillée du mauvais pieds.

-Hum d'accord si tu le dis je te crois. Bon je risque d'arriver en retard au bureau, faut que j'y aille.

-Hum paa n'est-ce-pas toi qui disait que le patron peut se permettre d'aller au bureau quand ça lui chante? Tu es le boss papa ne l'aurais tu pas oublié par hasard?

Ah ça ! 

C'est vrai que je disais toujours ça à ma femme quand elle me suppliais de faire vite pour ne pas arriver en retard. 

Mais c'était juste quand ça m'arrangait!

Ma fille est très intelligente. 

Elle capte toujours tout ce qu'on lui dit!

-Non chérie cette théorie ne sera pas valable aujourd'hui. J'ai une réunion très très importante. Bon je vais y aller maintenant. Porte toi bien, je t'aime!

Je lui fis un bisou sur le front et je sors de la chambre.

Avant de franchir le seuil de la maison j'aperçois Nana qui dormait toujours dans sa chambre.

Celle là faut que je lui trouve quelque chose à faire elle ne fait que dormir.

Mais puisque je n'ai plus beaucoup de temps je ne peux pas passer lui dire bonjour.

Ah c'est pas grave, toutes façons je la retrouverais à la même place, ce soir.

J'entre dans ma voiture et je me rends compte que j'ai oublié mes clés sur mon table de chevet. 

Putain il ne manquait plus que ça. 

Je dois maintenant retourner dans la maison. 

Je sors vite fait de la voiture, pour aller les prendre.

Aller au travail sans les clés de l'armoire où je garde les papiers précieux de la réunion d'aujourd'hui, serait peine perdue.

Je rentre dans la maison et je les prends.

Aux moment où je m'apprêtais à souffler un peu ma femme m'interpelle, sheuuu.

-Souleymane fo dieum (Souleymane où vas-tu?)

-Damay ligueyi guissoko xana (je vais au travail ne le vois tu pas donc?)

-Souleymane kagn ngua dane diéneu keurgui té do ndekki loula dall? (Souleymane depuis quand est-ce que tu sors de la maison sans prendre ton petit déjeuner, que t'arrive t'il?)

-Et si je n'ai pas faim suis-je obligé de manger peut être ?

-Je ne t'oblige aucunement à manger c'est juste que d'habitude...

-D'habitude rien! C'est mon ventre et tu n'as pas à t'en mêlé. Si je n'ai pas faim je ne mange pas un point c'est tout.

Je lui disais ça en criant presque ce qui la fit sursauter.

-Souleymane mane damala done lathie rk depuis demb dangua changé xawma loula dall souba tell bi nguamay youhou mala togn balma akk (Souleymane je ne faisais que te demander, depuis hier tu as changé et je ne sais pas ce qui t'arrive, tu me crie dessus de si bonne heure, c'est moi qui t'ai cherché, pardonne moi)

Elle commence vraiment à m'énerver celle-là lo wax rk mouy faire la victime (elle ne fait que faire la victime). Je lui tourne le dos pour m'en aller. Et je l'entends qui parle derrière moi.

-Diapati nagn ko rek (on l'a encore marabouté)

Non mais je rêve ou quoi? Loutakh Ndeye Astou gueum Serigne (Pourquoi Ndeye Astou croit-elle au maraboutage?). Cette fois ci je suis vraiment hors de moi!

-NDEYE ASTOU DOUL! Iao lane la ak louy sa problème sougnou waxé rk nguani dagnouko liguey wala dagnouko def drah. Dangua fokni gneup dagno melni iao? Gueumo drah lekko nano serignetou rk. Mane ma sonou ci wakhdji légui soma guissatoul sakh mou doy. (NDEYE ASTOU JE T'EN MERDE! quel est ton problème? À chaque fois tu parles de maraboutage. Tu croit que tout le monde est comme toi? T'as seule préoccupation c'est allé chercher l chercher des féticheurs de gauche à droite. Et maintenant si tu ne me vois plus ce sera mieux!)

Je sortis enfin ces mots qui me grattaient la gorge.

Le seul hic c'est que je n'avais pas remarqué la présence des enfants, ils venaient d'assister à toute la scène et Faty était même entrain de pleurer. 

Je franchis le portail de la maison avec une honte incommensurable, mon Dieu je venais d'insulter ma femme devant nos enfants, mais qu'est ce qui m'arrive?

Je ne sais même pas par quel chemin je suis passé pour arriver au bureau. 

Je me dirige vers la salle de réunion et je n'y trouve personne, je monte pour voir ma secrétaire parce-que normalement les gens devraient être entrain de m'attendre pour commencer la réunion. 

Je la retrouve entrain de manipuler son téléphone, je me racle la gorge pour qu'elle se rende compte de ma présence et j'avais réussi parce-qu'elle s'est levée en sursaut.

-Bonne arrivée Monsieur Séne!

-Mademoiselle Ndiaye dangua ligueyci walla dangua foci (Mlle Ndiaye vous êtes ici pour travailler ou bien pour jouer)

-Pour travailler monsieur!

-Legui sa téléphone bi ci nguay liguey (Et c'est avec ton téléphone que vous travaillez) j'imagine!

-Non monsieur!

-La prochaine fois je vous jure que vous ne passerez pas plus d'une minute dans mon entreprise!

-D'accord Monsieur!

Me dit-elle les yeux fixant le sol!

-Ok pourquoi n'y a t'il personne dans la salle de réunion?

-Monsieur la réunion a été annulé.

QUOI!! 

Non dites moi que j'allucine.

-Euh je pense ne pas avoir bien entendu, vous dites?

-Vous savez monsieur, vous étiez en retard et je vous ai appelé maintes fois. Mais votre téléphone sonnait dans le vide et vous savez comment sont nos collaborateurs, le temps les est précieux. Alors c'est pour cela que j'ai moi même annulé la réunion.

-Donc si je comprends bien Mlle Ndiaye vous venez de me faire perdre un marché de 13 milliards? Et en plus de ça vous me traitez d'irresponsable parce-que d'après vous moi je ne respecte pas le temps. D'accord!

J'étais prêt à exploser Dieu en est témoin

-Non Monsieur c'est pas ce que..

-VOUS NE ME COUPEZ PAS QUAND JE PARLE OK! Savez vous ce qui m'a retenu à la maison? Savez vous avec quelle humeur je suis venu ici? Une secrétaire c'est pas un meuble, elle doit se rendre utile, vous aurez dû au moins les retenir pour quelques minutes de plus je ne sais pas, gagnez du temps, chantez ou dancez peut être. Mais vous n'aviez pas le droit d'annuler MA RÉUNION. Je vais maintenant vous dire ce que je veux avec le plus grand des calmes. Mlle Ndiaye je vais de ce pas entrer dans mon bureau et quand j'en ressortirai, au moment du déjeuner, je ne veux pas vous croiser dans ce couloir. Vous êtes renvoyé EST-CE CLAIR!

Je disais ça en tournant les talons, et merde c'est quoi cet début de journée. 

J'entre dans mon bureau et je repense à ma dispute avec ma femme, une insulte c'est vraiment abusée en plus devant mes enfants.

Faudra que je pense à me racheter, cette fois ci j'y suis allé trop loin. 

C'est la sonnerie de mon portable qui me fit sortir de mes pensées je vois "Ma fille aînée" c'est Nana. 

Je décroche pour voir ce qu'elle veut

-Jules comment tu vas?

Bien vrai que je suis son père Nana m'appelle le plus souvent par mon prénom vous savez les premiers enfants même pour sa mère c'était Éva.

-Oui ma fille je vais bien et toi?

-Moi je sais que ça ne va pas du tout vu ta dispute d'aujourd'hui avec tata.

-Oui tu as raison je ne sais vraiment pas ce qui m'arrive aujourd'hui!

-Tu sais ce n'ai pas de ta faute mais il faut comprendre tata aussi. Si elle passe la majeur partie de son temps chez les marabouts et féticheurs c'est parce-qu'elle t'aime et ne veut pas de coépouse. Elle me l'as dis un jour parce-qu'elle voulait que je l'accompagne mais je lui ai carrément dis que je ne cautionne pas ça et qu'entre vous deux tout devrait être naturel.

-QUOI? Mais qu'est-ce qu'elle à derrière la tête? Nana moi aussi je l'aime mais ce que je ne supporte pas c'est qu'elle me prenne pour un idiot. Je déteste ce genre de chose elle le sait mieux que quiconque. Moi je l'aime déjà et je viens d'apprendre par toi qu'elle me maraboute pour me garder près d'elle. Ma fille je suis un homme m******n et j'ai droit à quatre femmes et ce ne sera pas un sortilège qui m'empêchera de me remarier. Si je le veux, je le ferai. Merci de m'avoir tenu au courant ma puce.

-Jules surtout ne lui dit rien elle est juste une femme qui aime et elle est jalouse c'est normal.

-Nana tu peux venir au bureau s'il te plait. J'ai quelque chose pour toi.

-Une surprise?

-Viens et tu verra ça va te plaire.

-Ok j'arrive !

Je raccroche!

Je suis sidéré comment est-ce que ma femme peut faire de moi son jouet!

Moi je lui ai toujours rendu beaucoup plus que son amour. 

À croire que je ne suis jamais allé voir un marabout pour qu'elle m'aime.

Elle croit peut être que je ne peux pas me trouver une deuxième femme!

Non elle se trompe lourdement!

Depuis la mort d'Éva je n'ai pas pensé à me remarier parce-que je ne l'ai pas voulu.

Mais je ne suis pas faible au point de me laisser ensorcelé aussi. 

Pour moi tout ce qui se passe dans nos vies provient de la volonté divine.

Et tout ce que je veux je le fais par la grâce de Dieu, c'est tout.

Une heure de temps plus tard Nana arrive enfin.

-Wa jules mane guissoumafi sa secrétaire bi dh animou (Mais Jules je ne vois pas ta secrétaire, où est elle?) 

Me demande d'elle en se servant de l'eau.

-Oui justement c'est de ça dont je voulais te parler. Je viens de la renvoyer.

-Pardon? Qu'est-ce qu'elle à fait?

-C'est une incapable c'est tout ce que je peux te dire. Bon j'ai une proposition à te faire.

-Oui dit moi!

-Puisque tu ne fais rien actuellement et que tu passe toutes tes journées à dormir alors je me suis dit pourquoi pas ne pas faire de toi mon assistante personnelle.

-AAAAAAAAAAHHH PA-PA

Elle cria tellement fort que j'ai eu l'impression que mon siège tremblait. Elle sauta dans mes bras et me serra tellement fort que j'ai failli étoufer.

-Je suis au ange papa je le veux. Oui, oui je veux travailler à tes côtés. Merci merci papounet tu es le meilleur des pères je t'adore.

-D'accord tu seras non seulement mon assistante personnelle mais aussi mon bras droit. Tu seras mes yeux et mes oreilles. Voilà ceci est l'une de mes cartes bancaires je te donnerai l'autre dés que je rentre parce-qu'elle est avec Ndeye Astou. Je ne lui fais plus confiance. Et tu vas désormais occuper le bureau de Mlle Ndiaye. Si tu veux tu commence aujourd'hui. 

-Tu n'imagine même pas à quel point je suis heureuse. Je ferai tout ce que tu voudras. Oui tout tout. Mais je ne peux pas commencer aujourd'hui parce-que je ne m'étais pas du tout préparée à ça mais demain à la première heure je viendrai travailler c'est promis!

-D'accord et essaies de retirer de l'argent pour t'acheter des tenues adéquates à ton poste parce-que ce que tu porte là ne va pas du tout.

-C'est juste une jupe et un top mais bon pour te faire plaisir je changerai toute ma garde robe. Bon j'y vais j'ai un shopping à faire.

Elle m'embrasse sur la joue et s'en va.

Oufff au moins quelque chose de positive dans cette journée.

Nana

Nul ne peut imaginer ma joie.

Mon père vient de faire de moi son bras droit ahhh que demander de plus!

Faudra avouer que sama Serigne bi dafa ay trop (faudra avouer que mon féticheur est très doué)) en l'espace d'une journée il a réussi le travail mashallah.

Hier quand on est revenu du baptême j'ai trouvé Faty très calme pour quelqu'une qui venait de vivre une telle atrocité.

Parce-qu'un viol ce n'est pas rien, j'ai même appelé le vieux pour lui demander pourquoi il n'avait pas fait le travail.

Oui je sais ce qui s'est passé parce-que j'ai moi même envoyé ma soeur dans la gueule du loup. 

Je n'aime pas quand on se moque de moi, je déteste qu'on rit de moi c'est pour cela même que je ne me suis jamais faite d'amis de ma vie.

J'avais décidé d'arrêter parce-que ce que me demandais le vieux m'a paru ignoble mais quand je suis rentrée et que j'ai vu mon père et cette satanée de Ndeye Astou s'amouracher j'ai vraiment eu mal au coeur. 

À croire que ma mère est couchée à six pieds sous terre à cause de cette femme.

Et Faty a juste était la mal chanceuse de l'histoire, ce n'est pas de ma faute aussi. 

Elle va s'en remettre j'en suis sûre et puisqu'elle n'a encore rien dit à personne c'est tant mieux!

Point de vue externe

L'ambiance était tendue dans la maison des Sénes. 

Souleymane était devenu une autre personne. 

Les mois passaient et Nana devenait de plus en plus proche de son père, elle le manipulait et le mettait en mal avec tout le monde même avec la petite Faty. 

Il rentrait tard et ne mangeait plus chez lui, et les weekends il les passait chez ses amis histoire de ne pas voir sa femme. 

Seule, Nana comptait à ses yeux, elle était devenue son centre d'attention, sa complice en quelque sorte.

Elle savait tout de son père même les dépenses quotidiennes de la maison passaient par elle. 

Ndeye Astou, elle, était déconcertée et perdue, elle s'était lassée de vouloir convaincre son mari de lui pardonner.

Mais lui demander pardon pourquoi? 

Elle ne savait même pas ce qu'elle avait fait.

Et elle ne voulait ni aviser sa mère ni aller voir un voyant parce-qu'elle voulait éviter les embrouilles avec son mari qui l'avait même interdit de sortir de la maison. 

Pour la part de Faty, elle dépérissait de jour en jour. 

Elle ne ressemblait plus à rien, elle avait maigri, elle ne parlais plus beaucoup et elle passait ses journées entre l'école et la maison.

Son père avait renvoyé la bonne parce-qu'il disait que les filles de la maison était assez nombreuses pour assurer les taches ménagères. 

Lui qui disait tout le temps qu'il ne demande rien à ses filles sinon d'aller étudier, il avait vraiment changeait.

Et pour cela Faty était fatiguée elle ne voulait même plus faire d'effort à l'école et elle fuyait les cours surtout ceux d'économie familiale et sociale et d'SVT. 

Un jour pendant qu'elle était entrain de nettoyer la cuisine une migraine subite la fit tombé. 

Elle resta quelques minutes assise sur un banc avant de se relever pour continuer ce qu'elle faisait.

Elle croyait que c'était un coup de fatigue mais s'en ai suivi des vertiges et d'un mal de ventre atroce. 

Elle suait à grosses gouttes et n'arrivait plus à tenir sur ses jambes.

Elle s'agrippa alors au mur et cria le nom de sa mère et au moment où celle-ci venait voir ce qui se passait Faty tomba parterre et se cogna au banc.