Partie 8

3103 Words
Ndeye Astou Bâ Le cri assourdissant de ma fille m'a fait énormément peur. Et du moment où j'accourais pour voir ce qui lui arrive, je l'ai trouvé parterre tenant son ventre par ses deux mains et tremblant de tout son corps -Faty, Faty louxew loula dall (Faty, Faty que se passe t'il? Qu'est ce que tu as?) Dis je en m'accroupissant près d'elle. Elle ne disait rien mais ses larmes coulées telle une fontaine -Aÿ Fatoumata Sène wouyouma, boulma titall (Fatoumata Sène réponds moi, ne me fais pas peur) je l'ai relevé et j'ai vu que ses cheveux étaient pleines de sang, son front était cassé elle s'est sûrement cognait au banc  en fer en tombant. OH mon Dieu!! Je prends mon foulard et je le lui mis autour de la tête. -Ibrahima, Balla, ani Malick kay leine diapaléma nguir yalla (Ibrahima, Balla, où est Malick venez m'aider pour l'amour du ciel). Et en un rien de temps Ibrahima vint à nous. -Yaye ki louko dall? (maman que lui arrive t-il) -Xawmako wowall sapeur (je ne sais pas appelle une ambulance) VITE, VITE. Il pris son téléphone et les appela mais rien ils ne décrochaient pas. Quand Malick et Balla on aperçu leur soeur se tordre de douleur ils sont tous les deux partis chercher un taxi. Et les secours qui ne répondaient toujours pas. Seigneur c'est quoi ce pays? Quelques minutes après le taxi c'était garé devant la maison, fatou avez cessé de tremblait, j'ai touché sa poitrine et son coeur battait toujours mais à un rythme faible. Les garçons m'ont aidé à la mettre à l'arrière du taxi. -Yaye je viens avec vous. Me dit Ibrahima -D'accord viens, Malick appelle ton père et tiens lui au courant dis lui que nous allons à l'hôpital le plus proche. Balla toi aussi viens avec nous j'aurai besoin d'aide. Je m'assoit près de ma fille et je pose sa tête sur ma cuisse et ses pieds sur celles de Balla. Je me penche sur elle et je me rends compte qu'elle tente de fermer les yeux, je lui tapote la joue -Faty reste avec nous on va bientôt arriver  Le taxi roulait à vive allure mais subitement on voit un motard passé, puis deux, puis un gendarme vint dire au chauffeur de se ranger du coté droit parce-que ils scortaient une autorité. Non! Dite moi que je rêve. J'intervenait parce-que ma fille était entre la vie et la mort.  -Mais monsieur ne voyais vous pas qu'il y'a un malade ici. -Madame je ne fais qu'exécuter des ordres, et ceci est une escorte. Monsieur dépêchez vous de vous ranger de l'autre côté avant que je ne vous retire vos pièces. J'étais bouche baie, comment peut-il être aussi insensible, et la vie de ma fille elle ne compte pas? En parlant d'elle je la vois qui avez fermé les yeux et mon pagne était taché du sang qui provenait de son front cassé. Je la touche mais elle ne réagissait pas. Seigneur!! Dites moi qu'elle n'est pas morte -Faty, Faty xolma Ay Fatoumata boulma defnii xolma (Faty, Faty regardes moi Fatoumata ne me fais pas ça regardes moi) hurlais je en la secouant -On est arrivé madame. Me dis le taximan Aidé des garcons ils transportèrent la petite jusqu'à l'entrée et des infirmiers sont venus pour les aider. Ils l'ont directement conduite aux urgences et nous ont fait attendre dehors. J'étais stressée, ma fille était inconsciente quand on est arrivé, elle a vécu son enfance loin de moi et à chaque fois qu'elle se plaignait parce-qu'elle voulait rentrer je me sentais mal et impuissante. Je ne suporterai pas de vivre loin d'elle encore une fois de plus, je ne supporterai pas qu'elle meurt non tout sauf ça -Maman viens t'assoir, tu as l'air fatigué et ce que tu fais là ce n'est pas bon pour ta santé, je vais te chercher du thé Me dis Ibrahima  -Non je ne me reposerai pas tant que je n'aurai pas de nouvelles de ma fille -Mais maman s'il te plait dis moi, si toi tu perds des forces qui sera là quand ma soeur se réveillera? -Ibrahima a raison tata assis toi s'il te plait En y repensant ils ont raison je dois être là pour ma fille -Oui d'accord, vous avez raison je vais m'asseoir et écoper des forces pour ma Faty. -Au fait maman mon père m'a appelé et il dit qu'il est en mission à Saint Louis et qu'il ne reviendra qu'après demain, il dit aussi avoir donné de l'argent à Nana pour couvrir les frais d'hôpitaux, d'ailleurs elle est même en route. Me dit Ibrahima Mon mari est en mission pour trois jours et il ne m'a rien dit. Ça fait des mois maintenant qu'il confie tout à Nana. Même quand je dois faire des courses c'est à elle que je le demande. Je ne sert plus à rien dans ma maison, on dirai même que c'est Nana la maitresse de maison. Mais en ce moment j'ai d'autres préoccupations Souleymane peut bien faire tout ce qu'il veux je m'en fou. -Héoo tata réponds par ici.  J'étais tellement fixée sur mes pensées que je n'avais pas remarqué que le médecin était devant moi. Je me lève brusquement -Docteur s'il vous plait dites moi que ma fille va bien, dites moi qu'elle s'est réveillé. Disais-je en le tirant par le col -Madame calmez vous, elle s'est réveillée Je lâche son col et je tombe sur la chaise -Alhamndoulillah, Alhamndoulillah, Alakhou akbarr, dieureudieufé yallah sougnou borom. -T'as vu maman je te l'avais dit  -Mais il y'a un problème votre fille est faible parce-qu'elle a perdu beaucoup de sang suite à sa blessure sur la tête mais dites moi aurait-elle vécu un traumatisme peut-être ? Quelque chose qui l'aurait beaucoup angoissée au point d'être la cause de son déni de grossesse. -Une grossesse vous dites? -Madame je vous prie de me suivre dans mon bureau. Je pris la main d'Ibrahim à que je serrais très fort. On entra tous les trois dans le bureau du médecin et on prit place. -Comme je vous le disais votre fille a eu un déni de grossesse. Ce dernier désigne le fait que la femme est enceinte sans être consciente qu'elle l'est. Et pour cause le corps ne présente aucun des signes habituels de la grossesse. Il n'y a pas de ventre et pratiquement pas de prise de poids ni de masque de grossesse. Les mouvements fœtaux sont souvent confondus à des maux d'estomac. En l'absence de ses signes personne ne remarque la grossesse même pas la future mère. Vous savez la grossesse n'est pas seulement un processus physiologique permettant la croissance du bébé mais aussi c'est un processus psychique durant lequel la femme devient mère. En cas de déni de grossesse ce processus psychique n'a pas lieu en raison d'un conflit inconscient. Alors le psychisme niant la grossesse, toutes les manifestations physiques sont comme bloquées. Derrière chaque déni il existe une histoire personnelle et parfois même très intime c'est pour cela que je vous ai posé la question à savoir si votre fille avait subit un quelconque traumatisme. J'étais surprise et choquée comment est-ce qu'on peut tomber enceinte sans le savoir? Et ma fille que s'est elle de la sexualité ? À t-elle un petit ami? Non elle ne pouvait pas faire ça et que vais-je dire à son père ? Trop de questions dans ma tête et je n'ai aucunes réponses. Ibrahima lui c'était levé pour s'adosser au mur il ne disait rien et ceci m'inquietais, lui de même que Balla il n'avait pas bougé de sa chaise. -Madame je sais que vous devrez être terriblement choquée. Parce-que beaucoup ne connaisse pas ce que c'est qu'un déni de grossesse. Il en existe deux types. Premièrement le déni partiel où la grossesse est découverte après le premier trimestre de grossesse mais avant le terme de par la perception des mouvements du fœtus par la femme ou le médecin lors d'une échographie pour douleurs abdominales. Deuxièmement il y'a le déni total où la femme ne sais qu'elle est enceinte qu'au moment de l'accouchement lors d'une consultation aux urgences  et la découverte de la grossesse est encore plus brutale. Le déni total est un cas très rare et votre fille fait maintenant partie de celle qui l'ont eu. Elle était très fatiguée en arrivant à l'hôpital mais grâce à Dieu elle s'en ai bien sortie. Dites moi votre fille elle a quel âge? -Ma soeur doit fêter ses 14ans dans quelques jours, elle n'a même pas vécu une quinzaine d'année et vous insinuez qu'elle est enceinte. Hurlait Ibrahima  -Monsieur votre soeur peut bel et bien tomber enceinte et le déni de grossesse peut toucher toutes les femmes, de tout âge, de tout milieu socio économique, de tout niveau intellectuel, ayant déjà eu des enfants ou non. La morphologie de votre soeur dépasse son âge, elle est très precoce. Elle a était courageuse et après des heures de durs labeurs elle a mis au monde une fille. Qui est un peu petite mais elle est en observation à la crèche. Votre soeur a traversé des moments difficiles pour vivre ceci aujourd'hui et elle en vivra encore plus car ce qui lui arrive l'a autant surpris qu'à vous. On lui a fait une transfusion sanguine et maintenant elle est entrain de dormir mais vous pouvez aller la voir pour la tenir compagnie quand elle se réveillera. Seule une personne a le droit de passée la nuit ici et je pense que ce sera mieux que ce soit vous Madame. Si vous me permettez je vais vous conduire à la salle où elle est. Faty -Faty tu es enfin réveillée Les idées n'étaient pas encore nettes dans ma tête mais je reconnais la voix qui me parlais. C'était celle de ma mère. Je cligne les yeux parce que la lumière de la lampe y tapait fort. J'avais un mal de tête atroce et je sentais comme des vertiges.Et je ne reconnaissait pas l'endroit où j'étais du moins pas encore. Je regarde autour de moi et je vois tous les membres de ma famille sauf mon père. Je vois Ibrahima qui sort et une minute plutard, il est revenu avec un homme dont le visage m'étais familier il portait une blouse blanche et avait un stéthoscope accroché à son coup c'était sûrement un médecin. Et là je me suis souvenue de ce que je venais de vivre.  -Mademoiselle mignonne vous êtes réveillée! Savez vous qu'à force d'avoir dormi pendant presque 24 heures vous nous avez fait peur? Moi dormir pendant presque 24heures non c'est impossible -As tu mal quelque part  Je pose ma main sur ma tête pour lui montrer que c'etais là où je sentais beaucoup plus de douleurs et je me rends compte que j'y avais un pensement. -D'accord c'est votre tête ne vous inquiétez pas ça passera quand vous aurez mangeais, c'est due à votre blessure sur le front. -Je t'ai fais de la bouillie je vais t'en servir, Mariane aide la à se relever. Dit ma mère  J'avais une faim de loup mais je n'avais pas d'appétit. Je fit un non de la tête à ma mère pour qu'elle ne me fasse pas à manger. -Non mademoiselle Séne vous venez de passer par un épreuve très difficile, vous êtes une mère maintenant et vous devez récupéré pour votre bébé. Allez-y madame faites lui à manger. J'aquieçais et j'ai mangé deux bol de bouillie, c'est vrai que l'appétit vient en mangeant. Le médecin sortit de la chambre et me laissa seule avec ma famille. Non je ne voulais pas passer par cette épreuve, je sais ce qui m'attends. Après avoir fini je me suis recouchée et je fixais le plafonds. Depuis mon réveil je n'avais pipé mot on dirait que je ne sais plus parler. Je pensais à la tournure qu'avait prises les choses quand ma mère posa sa main sur ma tête et décida de briser le silence -Faty dis moi ce qui se passe parce-que je ne comprends plus rien. Je ne disais rien -Faty qu'est ce que tu faisais pour que ceci t'arrive? On dirait que rien ne t'es arrivé, tu a l'air calme. Es tu au moins consciente que tu es désormais une mère? Cette dernière phrase fit un boum dans mon coeur. J'étais calme oui parce-que je ne savez que faire ni quoi dire. Tout ce qui s'est passé dans ma vie en moins d'un an. J'étais loin d'imaginer qu'à 13ans je pouvais tomber enceinte, j'étais stressée et angoissée ma vie ne ressemblait plus à rien et pour moi ce n'est pas un bébé c'est juste une chose qui était en moi et qui risquait de m'encombrer et les medecins m'ont aidée à m'en débarrasser. Ma mère continua son discours -Fatoumata Séne comment a tu pu tomber d'aussi haut. Je te faisais énormément confiance, je t'ai toujours donné tout ce que tu voulais, tu n'as jamais manqué de rien. Tu paraissait être la plus polie et la plus réservé de toutes mes filles. J'avais vu ma personne en toi. On a tout fait ton père et moi pour ton éducation. Que vais je lui dire? Lui qui s'est toujours décarcassé pour votre confort et votre bien être Je sens que mon coeur sortira de ma poitrine d'une minute à l'autre. Je n'arrive plus à me contenir mes larmes ce sont mise à couler sans retenues et c'est comme si cela encourageait ma mère à continuer. -Tu n'as que 13ans et tu pense déjà aux hommes. J'aimerai comprendre ce qui t'es passé par la tête mais je n'y arrive pas. Mon Dieu Faty qu'est-ce-qui t'as pris. Tu me déçois beaucoup tu as toujours était chouchoutée, ni ton père ni moi n'ont une fois levé la main sur toi et toi qu'est ce que tu as fait? Tu t'es donnée à un s******d. -J'AI ÉTÉ VIOLÉ -NGANI LANE? (TU DIS QUOI?) crièrent mes soeurs, mes frères et ma mère i compris -Je ne me suis donnée à personne, j'ai été forcée. J'avais décidé de le cacher parce-que je ne savais pas comment vous le dire. J'avais peur qu'on ne me juge pour ça, j'avais peur d'être vue d'un autre oeil pour ça. -Iao Faty Séne loy wax nii? (Qu'es tu entrain de dire Faty Sène? Me demanda ma mère -C'est la vérité maman je ne me suis jamais intéressée aux hommes. Je n'ai pas de petit ami et je connais le caractère de mon père concernant ce genre de choses. J'ai été v***é par un inconnu, un vieux mendiant et j'avais peur que ton mariage avec papa ne se brise car ce fut le jour où vous étiez tous parti au baptême de ma cousine.  Je me suis mise à lui narrer toute l'histoire de mon viol avec beaucoup de peine. Pour la première fois de ma vie je raconte à quelqu'un ce qui s'était passé ce jour là. Et j'ai eu comme l'impression de revivre ces moments de douleurs. J'avais mal au coeur et une gande rancune me submergea -Désolée maman de ne pas avoir fait ta fierté. Désolée de ne pas être la fille parfaite. Je suis souillée et je ne serai plus pure. J'ai perdu ce que j'avais de plus chère au monde, j'ai perdu quelque chose d'irrécupérable, j'ai perdu mon innocence. Je n'ai plus aucune valeur et je ne pense pas pouvoir me marier un jour car si ce que j'ai traverse ce jour là c'est ce qu'est la sexualité je mourrirai célibataire. Quand le docteur ma posé la question à savoir si j'avais eu a vivre quelque chose de traumatisant dans le passé je lui est répondu un non parce-que je ne m'attendais vraiment pas à avoir un déni de grossesse. Depuis mon viol je passais tout mon temps à remercier le bon Dieu de ne pas être tombée enceinte. Mais c'est clair que nul n'échappe à son destin. Je ne savais pas qu'une fille de 13ans pouvait tomber enceinte. Je n'avais jamais eu de contractions jusqu'à hier. Maman cette enfant dont vous parlez est le fruit d'un mauvais souvenir et jamais je ne vais pouvoir tisser de lien entre lui et moi. Ibrahima tapa fort sur le mur et sortit de la pièce en courant et Balla le poursuivît pour le rattraper -IBRAHIMA, IBRAHIMA FANE NGUA DIEUM TAXAWAL (OÙ VAS TU ARRETES TOI)  Lui disait-il. Ndeye Anta s'était assise par terre et fixée un coin de la chambre on dirait qu'on l'a aspergée avec de l'eau froide. Mariane était là à lui parler et  Malick était lui aussi sortit, ma mère et Nana pleuraient elles aussi. Nana s'approcha de moi et me pris la main. -Je suis désolée pour ce qui t'ai arrivée petite soeur tu ne mérites vraiment pas ça. Saches que je suis et serai toujours là pour toi, pour tout ce dont tu auras besoin. Comment les gens pouvaient-ils être aussi cruels? Comment ce vieil homme a t-il pu profiter d'une petite aussi innocente que toi? Je regrette vraiment de ne pas avoir été pèsente ce jour là.  Elle disait ça en pleurant de toutes ses forces. -Maman vous ne pouvez pas verser une quantité de larmes que je n'ai pas versé. Ça fera bientôt dix mois que je souffre en silence et il n'y a pas eu une seule minute où je n'ai pas pleuré. Ce qui est fait est fait s'il vous plait ne pleurez pas pour moi parce-que je n'aime pas qu'on ai pitié de moi.  Et ma mère et mes soeurs pleuraient de plus bel. Je n'ai pu les arrêter. Une infirmière entra dans la chambre suivit du docteur de tout à l'heure. Ce dernier avait une mine triste et en le voyant on dirait qu'il cherchait ses mots. Mais après quelques minutes de silence, pendant que tout le monde le regardait d'un air interrogateur, il se décida enfin à parler -La vie esr dure vous savez mais Dieu est bon et il fait toujours ce qu'il y'a de mieux. Mademoiselle Sène j'ai une mauvaise nouvelle pour vous. Votre fille n'a pas survécue. Et tout le monde c'était levé et me regardait comme si chacun attendait ma réaction. Mais je n'avais pas bougé d'où j'étais. Le médecin continua à parler  -Vous savez elle était  petite et très faible à la naissance. Je suis désolée de vous annoncer cette nouvelle mais tenez bon  tout ira bien. Veuillez m'excuser mesdames. Il dit ça et sortit de la chambre, accompagné de l'infirmière.  -J'ai vu ta fille aujourd'hui quand je me suis réveillée, elle était si adorable et si mignonne la vie et parfois injuste. Disait ma mère. -Faty pourquoi ne dis tu rien ton enfant viens de mourir mon Dieu réagis bon sang. Me demanda Ndeye Anta Et je ne disais toujours rien, je ne savais pas ce que je ressentais. Est-ce de la douleur? Est-ce du bonheur? Non je ne sais pas. Je n'ai pas eu à voir cet enfant dont ils parlent, je n'ai pas idée de ce à quoi elle peut bien ressembler. Comment pourrai-je pleurer la mort d'un enfant que j'ai rejeté ? Comment?
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