Partie 6

3131 Words
Partie dédiée au premier commentaire Bonne lecture ******* Faty J'ai passé toute mon enfance loin de mes parents et de ma famille.  Je ne dirai pas que ma vie chez ma grand-mère était misérable non, au contraire!  Ma grand mère m'aimait et me choyait tout le temps. Elle montrait à tout le monde que j'étais sa préférée et qu'elle ferai tout pour moi.  Mais je ressentais comme un manque. Le fait de vivre près de mes parents et de mes frères et soeurs me manquait.  Il y eut des moments où je passais mes journées à pleurer. J'ai quitté Dakar depuis que j'ai 3ans, je n'y revenais que durant les grandes vacances et à chaque fois que je devais rentrer à Kaolack c'était des pleurs a n'en plus finir. J'avais la nostalgie des moments passés aux côtés de ma famille et à chaque fois que j'en parlais à ma mère, au téléphone, elle me répondait tout le temps que ce serai frustré ma grand mère parce-qu'elle m'aime et fait tout pour moi.  Je ne disais rien mais je gardais en moi quelque chose d'inexplicable, tout ce que je peux dire c'est que j'en ai voulu à mes parents. Certes c'est grâce à eux qu'on respire, on leur doit notre vie même, mais ils n'ont pas le droit de décider pour nous.  Ils n'avaient pas le droit de m'éloigner d'eux.  J'ai eu à passer des nuits blanches et il y eut des moments où j'avais besoin de ma mère parce-qu'il y'a des choses qu'on ne peut partager qu'avec une mère. Comme la fois où un camarade de classe m'a écrite une lettre d'amour, le jour où j'ai été première de mon centre, le jour où j'ai vu, pour la première fois, du sang sortir de mon entre-jambe.  J'ai pleuré, j'ai prié pour tout supporter, j'ai eu le coeur meurtri, et j'ai même était dure avec mon entourage.  J'enviais mes camarades de classe qui venait tout le temps, à l'école, accompagner soit de leur père, soit de leur mère.  Et ce n'ai qu'à mes 13ans que je suis enfin revenue.  Oui je suis revenue vivre au prés de ma famille et je ne compte plus m'éloigner d'eux.  Car à cause de cette distance et de cette solitude qui m'habitaient, je suis devenue une personne réservée et ferme, je ne partage jamais ce qui m'arrive, je n'extériorise jamais mes sentiments et je suis sûre que cela continuera parce-qu'à Dakar je ne connais personne, je ne côtoie que ma famille.  En cadre d'amitié, je préfère me lier aux garçons plutôt qu'aux filles parce-qu'une amitié entre fille est pleines d'ambusquades.  Aujourd'hui toute la famille est partie à un baptême et je n'y suis pas allée car ce genre de choses ce n'est vraiment pas mon truc. Donc je suis seule à la maison, habillée d'une jupe courte et d'un petit haut par-ce qu'il fait extrêment chaud, chose que mon organisme ne supporte pas du tout. Je me suis mise face à la télé en regardant un dessin animé de barbie princesse, faudra noté que j'adore ça, c'est mon passe temps préféré, surtout durant ces moments où je n'ai rien de plus intéressant à faire. J'étais confortablement assise sur le sofa du salon quand j'entendis quelqu'un sonné à la porte.  Je sortit pour voir qui c'était. Et je suis tombée nez à nez sur un inconnu quand j'ai ouvert la porte.  Un vieux qui a certainement dépassé la soixantaine. Il avait un visage qui fut sûrement raidi par les inombrables années qu'il a eu à vivre.  Il portait un grand boubou en haillon. C'était un mendiant! -Bonsoir ma petite, comment tu vas? Veux tu bien offrir de l'eau à ton vieux grand père.  Me demanda t-il très gentillement.  Et je ne pouvais faire autrement que de lui donner de l'eau à boire parce-que j'avais pitié de lui. -D'accord mame boy, attendez moi ici. Et il me sourit. J'allais vite fait au frigo pour lui donner de l'eau fraiche et j'y est même trouvée des beignets et un peu de jus que je mis dans un sachet pour le lui donner. Je retourne à la porte mais je ne vois pas le vieux monsieur, je regarde dehors mais il n'y avait aucune trace de lui.  J'entendis du bruit dans la toilette des invités qui se trouvait à l'entrée nette de la maison.  Je tape à la porte et il me répondit d'un ton bizarre, il grognait! -Y'a quelqu'un à l'intérieur. Je l'attends qui sort quelques minutes après -Désolé, ma fille, j'ai eu une envie subite d'aller au toilette, tu sais y'a certains besoins qu'on ne peut retenir. J'espère que tu ne m'en veux pas. Dit-il avec un sourire au coin, ce qui me fit un peu peur.  Moi je lui donne de l'eau et à manger juste parce-que j'ai eu pitié de lui et rien d'autre! Il aurait au moins dû me prévenir.  Je lui tendit le verre d'eau et le sachets de sucreries pour qu'il reparte enfin. Il a bu l'eau lentement tout en me regardant bizarrement. Ce qui m'intimida plus.  Après avoir bu il enchaina -Et ta maman elle est à la maison ma petite? Cette question me fit plus peur, encore. J'hésitais avant de lui répondre par un oui plus ou moins convainquant. -Euh oui, el..elle est dans le salon, elle regarde la télé. Il sourit -Ah d'accord dit lui qu'elle a une gentille petite fille. Je n'ai demandé que de l'eau et toi tu m'offre du jus et des beignets dieureudieuf (merci). Il dit ça en me rendant la tasse où je lui avais servi l'eau, il mit le sachet de beignets dans sa poche et prit par la suite ma main gauche entre ses deux mains. -Ainsi en guise de récompense je vais prier pour toi, pour que tu ne t'éloigne jamais du droit chemin. J'adore les compliments!  Je gardais la tête baissé mes je le sentais qui carressait ma main avec son doigt.  Prise de panique, je retire ma main et je lui lance un merci qu'il pouvait à peine entendre.  Mais juste après ça je me sentid faible, ma vision devenait flou, et il y avait comme des abeilles qui bourdonnaient dans mes oreilles.  Je l'entendit me lancer un "au revoir" ensuite il mit un pas dehors et se retourna comme s'il attendait quelque chose.  Je tire sur le loquet de la porte pour fermer cette dernière mais c'est comme si une force surhumaine me poussait vers le monsieur. Je perdis l'équilibre et je tombe parterre.  Je le sentais me soulever mais je ne pouvais pas sortir de mots de ma bouche.  J'entendis la porte se refermer à double tour et je le sentis me transporter. Il entra dans une des chambres de la maison et me posa sur le lit. Il souleva ma jupe et mis quelque chose de dure sous mes fesses.  Je le sentis s'éloigner et quelques instants après il revint et se mit à califourchon sur moi. Je le sentis me caresser le visage; des yeux aux lèvres puis il descendit jusqu'à mes seins.  Je voulais le pousser vers le mur mais on aurai dit que toutes mes forces ont étaient retenues par d'autres surnaturelles. Il se coucha sur moi et la je sentis tout son poids ainsi m'empêchant à respirer normalement. Il m'écarta les jambes avec sa main et posa son membre dur sur mon entre jambe.  Il tenta de me pénétrer d'un seul coup mais je crois être trop étroite pour que son sexe entre en moi si facilement.  J'ai fait des cours d'économies familiales et sociales à l'école et croyez moi si je vous dit que j'ai un petit aperçu de ce qu'est la sexualité. Il commença à me donner des coups de reins secs.  Et le pire c'est que je sentais tous ce qu'il me faisait.  Ça faisait atrocement mal, je n'ai jamais eu autant mal de ma vie.  Vous savez quand vous vivez une situation de ce genre et que vous n'avez pas la force de vous débattre et que vous vous laissez aller malgré vous.  C'est ce qui etait entrain de m'arriver. Mes larmes coulaient à flots et la seule chose qui me restait à faire c'était de prier! Prier pour qu'un membre de ma famille rentre, afin que je sorte des griffes de ce sale pervers. Plus les minutes passaient, plus la douleur devenait de plus en plus intense et insuportable.  Il continua jusqu'à ce que je sentis un liquide très chaud sortir de mon entre jambe c'est comme si j'urinais sans le faire exprès.  Je ne pouvais plus pleurer, et j'étais restée figer, tout en le regardant faire. Je sentais mon corps s'affaiblir de plus en plus. Et hop il se retira brusquement.  Je commençais alors à compter dans ma tête 5..4...3...2....1... je fermais lentement les yeux et puis plus rien et puis trou noir.... ............... C'est avec beaucoup de peines que je réouvrais les yeux.  Il faisait sombre là où j'étais, je pense que je suis toujours dans la chambre. Mais le vieux monsieur n'était pas là. Comment pouvait-il disparaitre comme ça en moins d'une minute? Je me lève avec beaucoup de peine mais incapable de marcher.  Je rampe jusqu'au niveau du contact et j'allume la lampe. La lumière tapait fort sur mes yeux et je me suis rendue compte que j'étais toujours dans la chambre de mes parents. Je retourne me rasseoir sur le lit.  Je voulais savoir ce que le vieux avait mis sous mes fesses avant de me faire cet acte ignoble, mais je ne voyais rien et je n' avais aucune idée de ce que c'était. Parcontre je remarque une toute petite tache rouge sur le côté ou je m'étais allongée, et là je compris que je venais de perdre mon innocence.  Ce que j'avais de plus chère au monde, ce qui me rendait pure. Oui je venais de perdre ma fierté ainsi que celui de ma famille. Plus personne ne voudra de moi, personne ne me croirait si je dis avoir été violée.  On me jugera et on me traitera de trainée. Est-ce que si je le disais à mes soeurs ou bien même à ma mère, mes seules amies, elles me comprendront?  Est-ce qu'elle me regarderont toujours du même œil? Ne serais-je pas réduite au néant à leurs yeux parce-que je n'ai plus cette chose qui marquait ma pureté? Beaucoup de questions sans reponses. Mais ce qui m'intriguait, dans tout ceci, c'est le fait qu'il n'y ait pas beaucoup de sang, juste une toute petite tache.  Ça ce n'est pas du tout normal ! Je regarde la montre et il était déjà 9h du soir, donc j'avais perdu connaissance pendant plus de deux heures et aucune trace des habitants de cette maison! Je me lève avec beaucoup de difficultés je pris le drap blanc pour le laver. Je n'arrive toujours pas à croire que je viens de vivre ça! J'en entendais souvent parler mais jamais, jamais de ma vie je n'ai pensé, une seule fois, que cela pouvez m'arriver un jour.  À cause de ma naïveté j'ai tout perdu. Ah si seulement je savais qu'en ouvrant cette porte cela m'arriverait jamais, jamais je ne l'aurais fait. ............. Après avoir fini de laver le drap je prends une très longue douche. Avec l'eau, je voulais enlever toutes les souvenirs que j'avais de ces terribles moments.  Je me frottais le corps, je sentais que j'étais remplis de souillures, je me sentais dégueulasse. Tout ce que je voulais c'était remonter le temps et effacer cette séquence de ma journée.  Mon Dieu si je savais que c'est ce que je trouverais à Dakar jamais je n'y serai revenue.  Les remords me submergeaient et je ne me crois pas capable de supporter ce choc, je regrette même d'être née. J'étais à fond dans mes pensées quand j'entendis un gros bruit.  Je prends ma serviette et je sortis de la douche.  Arrivée au niveau du portail de la maison la présence du vieux me traversa l'esprit.  Je le reconnaîtrai parmi mille et une personne mais je n'ai aucune idée d'où il pouvait habiter ni même qui il était. Tout ce que je sais c'est qu'il m'a volé ce que j'avais de plus précieux dans ma vie. Un autre bruit plus fort que le premier me fit sortir de mes pensées.  Quelqu'un tapait à la porte et je ne voulais même pas savoir qui cela pouvait être.  Je me bouche les oreilles avec mes deux mains.  Je ne voulais plus rien entendre! Et quelques seconde après celui qui frappait défonça la porte et je tombe sur mon père et les frère. Ils accourent tous vers moi -Faty que se passe t-il pourquoi n'ai tu pas venu ouvrir la porte? Mon Dieu j'ai cru qu'il t'était arrivée quelque chose. Me demanda mon père l'air appeuré. Dis moi t'es seule à la maison, et ta mère, et les autres?  Je me jette dans ses bras.  Je n'ai pas pu m'empêcher de pleurer parce-qu'il m'était bel et bien arrivé quelque chose.  Mon Dieu qu'allais je répondre face a cette question.  Dans la minute qui suivit ma mère arriva elle aussi avec mes grandes soeurs.  Mon père se tourna vers elle -Ndeye Astou ne me dis pas que vous êtes toutes parties en laissant ma fille seule à la maison.  Dit-il en criant presque -Mais Souleymane c'est elle même qui a dit qu'elle ne voulait pas y aller, je n'ai pas pu la convaincre et tu sais comment sont les gens ici ils diront du n'importe quoi si je n'y étais pas allée. -Ah bon ce que disent les gens est beaucoup plus important que la sécurité de la petite? Je te jure que s'il lui est arrivé quelque chose tu ne passera pas la nuit dans ma maison. Faty, chérie dis moi pourquoi est ce que tu pleures? Que t'es t'il arrivé? Qu'est-ce qu'on t'as fait? -Rien papa j'ai juste eu peur quand je t'ai entendu frappé à la porte. Mais ce n'est rien je vais bien. Et maman n'est pas fautive c'est moi qui ai décidé de ne pas y aller mais la prochaine fois j'y irai comme tout le monde.  Mentis-je tout en essuyant mes larmes avec un petit sourire.  Mon père me prit encore dans ses bras et me serra fort.  Je ne pouvais pas dire la vérité car je ne voulais pas briser le ménage de mes parents. Et je ne voudrais surtout pas qu'on me juge.  Je viens de faire ce qu'il y'a de mieux pour moi et ma famille. Et heureusement que personne n'est témoin de ce qui m'est arrivé. Heureusement pour moi Dieu sait bien faire les choses! Et inshallah j'emporterai ce lourd secret dans ma tombe. Souleymane Séne (Jules) J'entre dans ma chambre et je trouve Ndeye Astou entrain de dormir. Je ne supporte même pas de la voir en peinture.  Depuis que je suis rentré et que j'ai trouvé ma fille seule à la maison, je lui en veux.  Comment a t-elle pu faire une chose pareil? Je lui est confiée ma maison et mes enfants. Elle ne travaille pas, elle est femme au foyer.  Je lui donne le nécessaire chaque mois pour qu'elle ne manque de rien donc elle ne devrait avoir rien de plus important à faire que de veiller sur mes enfants, c'est tout ce que je lui demande. Je suis conscient des sacrifices qu'elle a faits pour être avec moi et je ne suis pas ingrat.  Je suis un homme reconnaissant et je connais la valeur de ma femme.  Mais cette fois ci elle a dépassé les limites et s'il était arrivée quelque chose a ma fille je ne le lui pardonnerai sûrement jamais.  Faty est la cadette de mes filles, la plus douce et la plus polie.  Je l'adore car elle a longtemps été loin de moi, elle n'a pas pu profité des moments que je passais avec mes autres enfants. Le jour où je l'ai entendu se plaindre de sa situation j'en ai eu le coeur meurtri.  Quelques jours plutôt Comme chaque jour depuis qu'elle était partie vivre chez maman Binette, je l'appelle pour avoir de ses nouvelles et ont parlé durant des heures comme à l'accoutumée. Elle parlait à toute la famille tellement elle était bavarde. Elle avait toujours de quoi alimenter une discussion et cette joie de vivre qu'elle avait me ravissait.  Ce jour là après avoir parlé à sa mère elle me lança un au revoir que je pouvais à peine entendre. Et au moment de raccrocher je l'entendis pleurer en monologuant. Je me souviens parfaitement de ce qu'elle disait: > Elle pleurait de plus belle et je suis sûre qu'elle ne voudrai pas que quelqu'un l'entende se plaindre.  Je raccrochais, le coeur en milles morceaux.  Fallait que je trouve une solution à ça parce-que Faty est ma fille, après tout, j'ai le droit d'exiger de vivre avec elle.  Ainsi j'allais en parler à ma femme pour qu'elle parle a sa mère sans pour autant la vexé. Cette dernière compris la situation et c'est ainsi qu'elle l'a laissa rentrer définitivement à Dakar et je ne compte plus la laisser partir où que ce soit. Retour au temps présent Je m'en veux de lui avoir ôté son bonheur et je ferai tout pour rattraper le temps perdu.  Quand je l'ai vu pleurer je n'ai pas pu m'empêcher d'engueuler mon épouse. En parlant d'elle je la vois qui se retourne et me fit face. -Jules tu ne dors toujours pas? -... Je ne répondis même pas  -Kone danguama méré si affairou Faty bi ba legui. Souleymane pour mane diank bi dinafi tokk ak mom mais bama égué baci xewba lama sogua wo nima dafa am urgence sen keur(Donc tu m'en veux toujours par rapport à ce qui s'est passé avec Faty? Souleymane j'avais cru que la bonne allait rester ici avec elle mais ce n'est qu'au dernier moment qu'elle m'a appelé pour me dire qu'elle avait une urgence chez elle). -Wa iao Ndeye Astou danguama yapp wala danguama mine? Iao la deink sama dom wala mindane bi? Mane seuyoumak mindane iao yay sama diabar. Seuy yamoul thi diokh lekk ak nane kessé. Mane samay dom gno takh may gnakk, gnom gnoy sama adouna. Supposons dara dallone ko fokoy waxidié? Anh? Dem xew motakh ngua taylé ki gueuneu ndaw ci keur gui! OK!! Legui sakh féneu ngua dotoul démati. Sa tank bi boumou téguotii ci bountou keur gui ESK LEER NA? (Mais Ndeye Astou tu te fous de moi ou quoi? C'est à toi que j'ai confié mes enfants ou bien à la bonne? Je ne me suis pas marié à une bonne c'est toi mon epouse. Le mariage ne se limite pas à satisfaire mon ventre seulement. Mes enfants sont la cause pour laquelle je me tue au travail, ils sont ma vie. Supposons que quelque chose de grave lui soit arrivé qu'est-ce que tu dirais? Anh? Juste pour aller à un baptême tu expose la cadette de la maison au danger! OK !! Maintenant tu n'ira nul part. Ne t'avise plus de remettre les pieds dehors. EST-CE QUE C'EST CLAIR? -Oui C'est tout ce que je voulais entendre et rien de plus. Je ne l'attendis même pas dire quelque choses d'autre.  Je tire mon oreillet avant d'aller me coucher sur le fauteuil qui se trouvait dans la chambre. Je supporte déjà de partager cette pièce avec elle je ne vais pas partager le même lit qu'elle. **********
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