Partie 9

3525 Words
Ibrahima Séne Je suis choqué par ce que je viens d'entendre.  Je n'en crois toujours pas à mes oreilles. Mais comment est-ce que ma soeur jumelle, ma confidente, à pu me cacher une si grosse chose, moi qui l'ait toujours soutenu? On n'est issu du même ventre le même jour en plus, on s'est promis de ne rien se cacher peu importe la delicatesse de la situation. Mais là elle a failli à sa promesse, elle ne m'a rien dit depuis qu'elle a vécu cette atrocité.  Elle m'a caché son mal être et ça me fait mal qu'elle ne m'ait pas fait confiance.  Et ce vieux connard qui l'a v***é comment a t'il pu s'en prendre à elle? Mon Dieu comme les gens peuvent être sans coeur.  Profiter d'une gamine qui pourrait avoir l'âge de votre petite fille, c'est vraiment le summum de l'ignomnie.  Il a détruit la vie d'une petite fille sans défense. Il lui a volé son innocence.  Il l'a souillé. À cause de lui ma soeur n'osera plus jamais garder la tête haute car timide t'elle que je la connais, elle se cachera du regard des autres, aujourd'hui plus que jamais. Je suis tellement sidéré que si seulement je savais qui c'était j'allais le tuer de mes propres mains sans hésiter. Quitte à ce que je pourrisse derrière les barreaux.  Je ne pouvais pas soutenir le regard de ma soeur tout à l'heure c'est pour cela que je suis sorti de l'hôpital.  Je suis maintenant au seul endroit où je viens quand ça ne va pas. Je suis là en face de la mer, respirant l'air frais de la nature. Il faisait déjà nuit quand je me suis décidé à rentrer à la maison, je n'ai aucune idée de l'heure qu'il peut faire parce-que j'ai perdu mon téléphone du moment où j'essayais de semer Balla.  Et c'est tant mieux parce-que si je l'avais avec moi, je suis sûr que les appels tomberont de partout. Je franchis le portail de la maison et voilà mon grand frère Malick qui crie sur moi. -Iao Ibrahima fane ngua nekone bâ heure bi? En plus dangua fokni ya mom nitt yi gnou lay wo do dieul sa téléphone. (Ibrahima où donc etais-tu? En plus tu ne prends pas ton téléphone quand on t'appelle). Je ne savais pas quoi dire parce-que quand mon frère s'énerve nul ne parle et voilà qu'il continue son discours. -Balla weurnala bâ sonou, gnoune sakh dagno foguone ni dangua rerr ba gnou lay wo diotougnoula. Ani sa téléphone ? (Balla t'a cherché partout, nous même on a cru que tu t'étais perdu et on arrivait même pas à te joindre. Où est ton téléphone ?) -Dafa rerr bamay daw ( je l'ai perdu quand je courrais). -Akk li ngua nane légui magg ngua anh so amé loula metti ni nguay dokhalé? Danguay daw? Fatoumata sama rakk la mane tamit tei bama yégué li xew dewma dikouma legui iao nguani xaral ma def Lima nekh (Avec ça tu prétens que tu est un grand maintenant anh si les choses ne vont pas bien c'est comme ça que tu agis? Fatoumata est aussi ma petite soeur, quand j'ai su ce qui lui était arrivée je n'ai rien fait et toi tu te dis que tu vas faire ce que tu veux ?) -Ki danguako wara dorr bamou deh sakh wakhone naleine diaroul titt ndakh mingui ci liko nekh (Tu devrais le tabasser bien bon, je vous avez dis de ne pas vous inquiéter car il était entrain de faire ce qui lui plaisait). Lança Nana en sortant de sa chambre. Celle là elle ne m'a jamais aimé et ça ne m'étonnerai pas qu'elle veuille qu'on me frappe. -Non ki doumako def drah tay wayei guisngua beineine yone damalay ray ndakh sama papa soufi nekoul mane may done kilifa keur gui. Athia démal ngua sanguou dji tei bouma lako waxatt ( je ne vais rien lui faire aujourd'hui mais si jamais tu refais ça je te tue parce-que quand mon père n'est pas là c'est moi qui gère la maison. Vas te laver et que je ne me fasse pas répéter.) Je m'exécute sans rien dire parce-que je connais le caractère de mon frère et pour un simple oui il pourrait me défigurer. Tout au long de mon bain j'étais entrain de penser à ma soeur, comment est-ce qu'elle se sent, et comment pourra t'elle entretenir un bébé? Seigneur! J'espère juste qu'elle ne finira pas par craquer.  Je termine mon bain et je vais directement au lit, cette journée a était riche en émotion. Je me suis réveillé pour aller amener de la soupe à ma seour pour son petit déjeuner. Quand je suis sorti de la maison je vois mon père qui gare sa voiture. Je vais à sa rencontre. -Bon arrivée paa! -Ah merci mon fils, comment vas tu ce matin? -Je vais bien Alhamndoulillah paa j'espère que sonou lol ci yone bi (j'espère que le voyage ne t'a pas trop fatigué)? -Non même pas yonou Ndar bi mom tameu nako legui (Non je me suis habitué à ce voyage maintenant) mais dis moi où vas tu avec ce bol à cette heure ci du matin? En plus depuis hier mangui lay wo rek Nana la moudié wo sakh ani sa téléphone tamit? ( Depuis hier je n'arrive pas à te joindre et j'ai dû appeler Nana où est téléphone aussi?) -Sama téléphone bi dafa wadd demb bama done daw bol bi hôpital lakoy yobou pour ndekki Faty. (J'ai perdu mon telephone hier quand je courrais, ce bol je l'amène à d'hôpital pour le petit déjeuner de Faty). -Faty mane? Mom loumouy outt hôpital ma foguone ni gnibicina xana dou bopp bougn warone def pensement RK? (Quelle Faty? Qu'est ce qu'elle fait à l'hôpital je croyais qu'elle était déjà rentrée n'est ce pas qu'on devait soigner son front cassé?) Donc papa n'est pas au courant de ce qui s'est passé shiii maintenant il va me poser pleines de questions faut que je me sorte de cette merde. -Si si mais le medecin à dit qu'elle devrait rester hospitaliser pour encore quelques jours pour qu'elle n'ait pas de problème avec sa plaie. -Ah d'accord donc c'est ça! Hum c'est bizarre mais Nana m'a juste dit qu'elle allait bien et rien d'autre. Ah c'est pas grave je suis sur qu'elle ne voulait pas que je m'inquiète. Mais viens je t'y emmène. Tout sauf ça je connais le caractère de mon père et si maman ne lui a encore rien dit c'est pour une bonne raison et moi je suis mal placé pour le lui faire savoir. -Non papa t'inquiètes pas je vais prendre le bus qui va directement là bas, vas plutôt te reposer tu reviens d'un très long voyage. -Guisngua iao Ibrahima boulma yapp, iao nitt ngua kay ma yoboula si sama auto nguani ma danguay xarr bus ak bouxanté bi nimouy metté. (Ibrahima ne te moques pas de moi, viens je t'y amène avec ma voiture et tu me dis que tu vas prendre le bus) -Paa billae diar.... (Pas je te jure que ce n'est...) -Wokhooo dougueul ci auto bi la wax tei ngua bayi sa waxou dof yii (Wokhooo entre dans cette voiture je te dis et arrête tes sotises)! Je monte dans la voiture malgré moi, le coeur battant à cent à l'heure car je sais qu'une fois arrivée à l'hôpital il posera tellement de questions qu'on ne pourra plus lui cacher ce qui se passe. Mon Dieu c'est dans ces moments où on a vraiment besoin d'être invisible pour ne pas supporter les insultes et les cris mais bon j'espère sincèrement qu'il comprendra. La voiture roulait paisiblement et mon père n'a cessé de parler tout au long du trajet.  Il décida d'allumer la radio pour écouter une émission qui ne parle que de faits divers.  D'ailleurs c'était la seule émission qu'il écoutait à la radio. Et comme par mal chance, le thème du jour c'était le viol.  Mon père écoutait et crispait son visage à chaque fois que la jeune fille qui racontait son propre viol se mettait à pleurer, il disait des ndeysane à en plus finir.  La fille, elle narrait son histoire et quand elle arriva au moment où le gars était sur le point de la pénétrer j'appuis sur le bouton off pour éteindre la radio parce-que je ne supportais plus d'entendre ça. Quand je pense que ma soeur a dû vivre la même chose ou bien pire même. -Wa iao may déglou nguay fayy radio bi (Je suis entrain d'écouter et tu éteins la radio) Me dit mon père -Papa dougnou changé fréquence nak deglou musique touti ( papa changeons de fréquence et écoutons un peu de musique) -Iao Ibrahima loula dall tay? (Que t'arrive t'il aujourd'hui Ibrahima?) Depuis tout à l'heure tu ne fais que dire des absurdités. Boul lalate sama radio sakh nak (ne retouches pas à ma radio). Il disait ça en ralumant la radio et la fille racontait toujours son cauchemar: "je lui ai demandé de m'épargner, je l'ai suppliais de ne pas me toucher, mais il ne m'écoutait même pas on aurait dit qu'une force surnaturelle l'habitait. J'ai pleurais, j'ai hurlé, je l'ai même mordu l'épaule mais rien alors à bout de souffle je l'ai laissé faire, il me pilonnait, il me caressait et maintenant que je suis enceinte il refuse la paternité et pourtant il a était mon premier homme. Il a gâché ma vie et en ce moment je n'ai qu'une seule envie me suicider". -NON JE NE L'ACCEPTERAI PAS! -Hey pourquoi est-ce que tu cries? D'ailleurs tu ne sais même pas qui parle et tu t'enerve comme ça? -Non papa je n'accepterai pas qu'elle vive ça, Faty ne mérite pas tout ce qui lui arrive. -Tu parles de quoi là qu'est il arrivé à Faty Je venais de commettre l'irréparable je me suis laissé emporter et j'ai parlé de ma soeur à mon père. Dieu tout puissant que dois je faire? -Réponds moi Ibrahima qu'est il arrivé à Faty? Parle bon sang! Je me racle la gorge et  je prends un énorme souffle car je sais qu'il ne me reste qu'une seule chose à faire c'est tout dire à mon père. -Avant tout papa j'aimerai que tu gare la voiture. Il me regarda stupéfait mais le fit en silence. -Papa Faty est toujours à l'hôpital car elle a accouché d'une fille avant hier. Il me regarde et rit aux éclats ce qui me fit peur. Il s'arrête un instant et se mis en face de moi -Bane Faty? Faty sama Faty? Moy sama thiat bou jiguène bi tei mou nekk sa sekh? Dou lilay waxati iao Ibrahima Faty foumouy dieulé dom? Guisngua mane douma sa morom waxma li xew lala gueuneu guissé. (Qu'elle Faty? Faty ma Faty? Ma petite dernière, ta jumelle? C'est de ça dont je parlais tout à l'heure, Faty, d'où peut elle sortir un bébé? Je ne suis pas ton égal, vois tu, il vaut mieux que tu me dise ce qui ce passe). -Ce sont ces même questions que je me suis posé quand j'ai su la nouvelle. Mais la nature nous surprends chaque jour. Papa Faty, ta Faty, ma jumelle, la cadette des filles de la famille a été violée par un inconnu. Il me prend par le col et me secoua avec une force d'éléphant. -Kane mo v***é Kane? Ibrahima lolou kagn leu? (Qui a v***é qui? Quand est-ce-que cela c'est produit, Ibrahima?) -Papa je te jure qu'on ne le savait pas, on l'a appris hier. Même maman ne le savait pas. Il me lâche le col et démarre la voiture. Il roulait à une vitesse mortelle. Et on arriva à l'hôpital cinq minutes après. -Dougueul ngua wolma sa yaye (vas m'appeler ta mère)! Souleymane Séne Je vois Ndeye Astou qui sort de l'hôpital en me cherchant du regard, je klaxonne pour lui montrer où j'étais.  Elle me voit et vient vers moi. Elle entre dans la voiture. -Jules no def? (Jules comment vas-tu?) -Hé boulma lathie nouma def mane mala wo kone questions yi mane makoy posé. (C'est moi qui t'ait appelé, donc c'est à moi de poser les questions!) -Wa yow Souleymane lo dieulé Saint Louis ba diam loy youkhou souba tell gui? (Souleymane qu'est-ce-qui te prend? -Ndeye douma sa morom ya gueuneu xam louxew! (Ndeye je ne suis pas ton égal, tu sais bien ce qui se passe). -Mane xawmako tei yangui may beugue diakhal waxma ndakh ma xam. (Non je ne le sais pas et tu m'inquiètes. Dis le moi que je sache). -Faty loumouy outt si hôpital bi bâ légui xana dou bopp bou tothie rek? (Qu'est-ce-que Faty fait toujours dans cette hôpital?) Je lui posait cette question avec le plus grand calme du monde. J'essaie de me contenir du mieux que je peux mais je sens que cela ne durera pas car Ndeye Astou avait baissé la tête et était entrain de chercher ces mots.  -Ndeye Astou siguil ngua wouyouma (Ndeye Astou releves toi et réponds moi) -... Toujours rien je commence à perdre patience et cinq secondes après j'explose. -YAW LANE MO DALL SAMA DOM XANA DANGUA MOUMA LEGUI TONTOUMA LAWAX BALA MALAY PESS (QU'EST-IL ARRIVÉ À MA FILLE, REPONDS MOI AVSNT QUE JE NE TE GIFLE.) -Jules ces trois derniers jours ont étaient les plus durs que j'ai eu à vivre, tu ne m'appelait même pas, et tu ne m'a même pas aviser de ton voyage. Je voulais te le dire mais puisque tu ne prenais même pas mes appels je me suis dite que j'allais laisser ça à ton retour. Je redoutais ce moment car je connais ton caractère et... -Ooohooooo Ndeye Astou vas droit au but! -Fatoumata a été violéELe et elle a eu une fille qui était très faible à la naissance, elle est morte hier. Ma sueur sortait par gouttelettes.  Quand Ibrahima me la dit je n'y croiyais pas, du moins je n'ai pas voulu y croire. Et maintenant Ndeye Astou venait de me le confirmer.  Ma petite princesse, la plus innocente la plus polie et la plus petite de toutes mes filles avait été violée. Dieu Tout Puissant qui a fait ça et quand? -Ndeye Astou racontes moi tout ce qui s'est passé dans les moindres détails. Elle se mit à tout me raconter.  J'étais sidéré, j'avais le coeur qui risquait de sortir de ma poitrine. Comment cet homme à t'il osé s'en prendre à ma fille? Non c'est pas du tout possible c'est sûrement un mauvais rêve  faudra que je me réveille. Mais ce qui m'intrigue c'est l'endroit où ça a eu lieu et où étions nous ce jour là? -Astou où étions nous au moment des faits? Parce-que Faty ne connait personne ici elle n'a même pas d'amis, alors peut-être qu'elle voudrai sûrement nous faire croire à ce viol pour se justifier car même si je ne suis pas toujours à la maison toi tu ne sors pas, je me trompe? -Ce jour-là, il n'y avait personne à la maison c'était le jour où j'étais partie au baptême de ta nièce avec les enfants. Dites moi qu'elle ment, ce jour là c'est vrai que  la petite avait un comportement bizarre mais j'étais loin de me douter que cela puisse lui arriver. Et cette idiote de Ndeye Astou qui l'a laissée toute seule à la maison.  Je l'avais prévenue et tout ce qui se passe en ce moment est entièrement de sa faute, tout et tout.  Je ravale ma salive tout en essayant de garder mon calme. -Ndeye Astou sors de ma voiture. -Quoi Souleymane ? -Je t'avais prévenu et tout ce qui arrive est entièrement de ta faute. Les enfants était sous ta responsabilité et aujourd'hui tu viens de me montrer que tu n'étais pas capable de veiller sur eux. Jusqu'à présent je me demande à quoi est ce que tu pensais quand tu as laissé ma fille seule dans une si grande maison se situant dans un quartier dangereux où elle ne connaissait rien ni personne. -Souleymane je te jure que j'ai essayé de la convaincre de venir avec moi mais elle a refusé d'y aller et la bonne était  partie à l'improviste. -Justement! Ma fille elle n'a que 13ans elle n'est même pas prête à être compter parmi les personne majeures donc elle n'a rien à décider, non mais est-ce que ça t'arrive de réfléchir? Encore une fois je te dis que je n'ai pas confier ma fille à une bonne mais à ma femme je me demande même où est ce que j'avais la tête quand je t'ai épousé? Elle me regarda ahurie et elle était même en pleure. -Aÿ Jules ak fignou diarr yeup warngua ma wax lii? (Après tout ce par quoi on est passé, tu n'as pas le droit de me dire ça). -SORS DE MA VOITURE ET NE ME FAIS PAS PERDRE PATIENCE. Elle sauta sur mes jambes et se mit à pleurer de plus bel.  Je la pousse sur la portière. Et je sors de la voiture et avant de refermer la portière je lui dis -Que je ne te retrouve pas ici à mon retour. Je claque la porte et je m'éloigne de la voiture sans me retourner.  J'entre dans l'hôpital et je me dirige vers la réceptionniste. -Bonjour madame je suis venu pour voir Mademoiselle Fatoumata Sène elle est dans cette hôpital mais je ne sais dans quelle chambre elle est.  -Bonjour monsieur êtes vous un parent, un ami ou... -Je suis son père.  Je ne lui ai même pas laisser continuer sa question idiote je suis assez énervée comme ça et ça l'étonna bien -Hum d'accord excusez moi. Je voudrai avoir votre carte d'identé s'il vous plait. Sheuuu j'ai laissé ma carte dans la voiture et je ne veux surtout pas y retourner, faut que j'appelle Nana pour quelle vienne me prendre. -Oui allô!.. Ma fille je suis à la porte de l'hôpital et on me demande ma carte d'identé viens lui parler way... D'accord dépêche toi. -Monsieur votre carte je vous prie. Me demande encore la réceptionniste  -C'est quoi votre problème j'ai oublié ma carte et j'ai appelé ma fille pour qu'elle vienne vous montrer que je n'ai aucunement pas le temps de vous mentir. -Mais monsieur ce sont les règles de cette structure je ne fais que faire mon travail et je ne vous taxe pas de menteur. J'allais lui crier dessus quand quelqu'un me toucha le bras.  Je me retourne et je vois Nana ouff, heureusement qu'elle est arrivée à temps sinon j'allais faire un scandale. -Escusez moi madame c'est mon père et voici ma carte. -Merci madame vous pouvez y aller monsieur -C'est pas trop tôt. -Papaa! La femme me lança un sourire et se remet à écrire je ne sais quoi dans son ordinateur J'hésitais avant d'entrer dans la salle car je savais que je ne supporterai pas de voir ma Faty comme ça.  Je la trouve entrain de dormir et je m'assois auprès d'elle.  Elle était si innocente! Mane Souleymane Séne bane niit moma gnémé bay deff li sama dom? (Quelle genre de personne a osé faire ça à ma fille?) Ah si je savais qui c'était il ne passerait pas une minute de plus dans ce monde.  Faty se réveille, elle pose son regard sur moi et referma les yeux.  -Chérie n'est pas peur de moi je sais ce qui s'est passé et je sais que tu n'en ai pour rien. Elle réouvrit les yeux et laissa échapper une larme. -Papa je te jure que je ne me suis donnée à personne. Je n'ai pas voulu que les choses se passe ainsi et je n'avais pas le courage de vous le dire. -Shuut ne t'agites pas, comme je te dis je sais tout ce qui s'est passé tu n'as pas besoin de t'expliquer ne dis rien. Mais je suis désolée pour le bébé j'aurais voulu la voir nak ma première petite fille. Elle recommença à pleurer  -Arrêtes ce n'est rien la mort fait partie de la vie. -Papa je ne pleure pas pour sa mort parce-que je ne l'ai pas aimé, je n'aurais pas su être une bonne mère pour elle, car je ne ressens rien pour elle. Je ne la considèrais pas comme un enfant c'était juste une chose dont l'existence m'aurait dérangé toute ma vie.  -Arrêtes de dire des bêtises Faty ne sois pas bête. Lui disait Ndeye Anta. -Anta laisse la extérioriser ses sentiments le temps n'est pas aux reproches. Vas-y ma fille continue -Papa qui t'a raconté les faits? -C'est Ibrahima. Je ne voulait pas mentionner le nom de sa mère pour éviter les questions. -Hum Ibrahima iao ningua guawé. Mais Ndeye Anta où est maman depuis que je suis là c'est elle qui me sert ma soupe du matin. -Maman oui c'est vrai papa tu m'avais demandé de te l'appelais elle était sortie pour te voir non? M'interrogea Ibrahima Je me gratte la tête car je ne savais pas quoi leur dire. -Papa où elle est, maman? Me demanda Faty -Je l'ai dit de.. -Non paa ne me dis pas que vous vous êtes encore disputés à cause de moi? -Mais ma fille je l'avais prévenue. Ta mère elle est une irresponsable. Si elle ne t'avait pas laisser seule à la maison tout ceci ne serait pas arrivé aujourd'hui  -Non papa je ne suis pas d'accord et toi même tu l'as dis la vie est ainsi faite. Paa tout est issu de la prédestination et ma mère n'en ai pour rien tu m'avais promis de ne plus jamais te disputer avec elle sur ça. Ma fille était entrain de me faire la morale et je n'osais piper mots car elle avait raison sur toute la ligne mon Dieu Qu'est ce que je viens de faire? -Papa si maman ne revient pas je ne vais plus manger quitte à ce que je meurt sur ce lit. Elle me tourna le dos et se couvrit la tête par un drap blanc. Je sortit de la chambre en courant pour aller appeler Ndeye Astou mais une fois arrivé au parking je ne vois aucune trace d'elle.  Mais où peut elle bien être ?
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