VII Un déjeuner d’hommes de lettresComme l’oiseau qui perche et va de branche en branche sans poser son nid sur aucune, Gustave avait, depuis six mois que je ne l’avais vu, parcouru un bon nombre de logements ; enfin, une actrice du Vaudeville, qu’il avait quittée depuis quelques jours, et auprès de qui j’avais été envoyé en désespoir de cause, m’apprit, les larmes aux yeux, que le volage garçon, en l’abandonnant à son désespoir et à son amour, – l’un n’allant pas sans l’autre chez ces demoiselles, comme chacun sait ou peut savoir, – avait, sous le prétexte de mener à l’avenir une vie de retraite et de travail, mis à s’acheter des meubles le produit d’un tiers de vaudeville qui avait eu du succès, et sur lequel l’intéressante fillette avait bien espéré une robe pour une pièce nouvelle, ou