V La maison des jouissancesVous imaginez quelles furent mes angoisses durant le mois d’août et les premiers jours de septembre. Les correspondances étaient difficiles, les lettres s’égaraient souvent au milieu du désarroi de l’armée et de l’administration. Après la grande douleur et les craintes que me causa la catastrophe de Sedan, je fus presque heureuse en apprenant que M. de Sourdis avait pu échapper au désastre et qu’il était désormais sauvé. En effet, il fut de ceux que l’Empereur choisit pour l’accompagner dans sa captivité, à Wilhelmshohe. Mais on a hâte de reprendre un bien qui a couru de tels périls ; et, comme M. de Sourdis m’écrivait qu’il lui serait possible, dans quelque temps, de me revoir à Cassel, je ne voulus pas attendre. Par malheur, sans parler des difficultés et des