À la maison je trouvai M. de Sourdis qui venait de rentrer et était dans une extrême inquiétude. Je lui dis ce qui m’était arrivé, et, à son tour, il me conta son aventure qui ressemblait fort à la mienne. Chez Mme Danglemont, au moment où la Gobichonneuse et Marthe Coqueluche commençaient leurs danses, une jeune femme, ayant un loup sur le visage, l’avait prié à voix basse de venir lui parler. Après lui avoir rapporté de mystérieuses menaces, on lui conseilla de quitter la fête au plus tôt pour éviter un malheur. M. de Sourdis n’eût pas pris garde à ces paroles, si on ne lui avait dit aussi que je venais de partir et que je l’attendais à la porte. Sans retourner au salon, il se laissa conduire, par un domestique, jusqu’à une voiture qui stationnait à quelque distance de l’hôtel, voiture q