IV Maquignons ou paysansLe lendemain matin, l’Indépendance belge, la Gazette de Mons, le Précurseur d’Anvers et d’autres journaux de Belgique apportèrent à Paris le triste récit de la catastrophe. C’était navrant. On ne pouvait dire encore le nombre des victimes, mais on craignait qu’il ne fût considérable. Plus de cent cinquante ouvriers étaient enfermés au milieu des éboulements qui avaient eu lieu à la suite de plusieurs explosions successives. Dès le soir même on avait pu retirer de la mine une vingtaine de morts et de blessés. Beaucoup d’ingénieurs étaient sur le lieu du sinistre et tous les moyens de sauvetage usités en pareil cas étaient employés. On espérait sauver beaucoup d’ouvriers par le puits d’aérage ; malheureusement, on rencontrait de nombreux éboulements qui fermaient l’e