XVIII José Basco et son élèveJosé Basco n’était pas homme à perdre un temps précieux. En moins de trois jours il s’était complètement installé dans le petit hôtel de la rue d’Astorg, et cela au grand étonnement des vieux serviteurs du comte de Montgarin, qui n’avaient jamais entendu parler de ce cousin de leur maître, qui lui arrivait de Portugal. – N’importe, disait François à sa femme, d’après ce que je sais et ce que j’ai vu, ce parent de M. le comte n’arrive pas trop tôt pour l’empêcher de se ruiner complètement. – Pourvu que, maintenant, il soit plus sérieux et plus raisonnable, répliqua la femme, en soupirant. – Oh ! son cousin saura bien le retenir : il ne lui permettra pas de faire de nouvelles folies. Déjà M. le comte n’est plus le même homme. M. de Rogas a dû lui dire : « Il