XVII L’esprit du mal– Ainsi, reprit le faux comte de Rogas après un moment de silence, vous êtes bien décidé à vous marier ? – Comment vous résister ? Sans compter les millions, la fiancée que vous me proposez est si séduisante !… Maximilienne, Maximilienne, j’adore déjà ce nom-là. – Mon cher, c’est elle-même que vous adorerez dès que vous l’aurez vue. – Est-ce que cela sera absolument nécessaire ? – Non. Mais, quant à présent, je n’y vois aucun inconvénient. Du reste, ceci est votre affaire. – Enfin, vous croyez ce mariage possible ? – Je veux qu’il se fasse, il se fera, répondit José, un éclair dans le regard. – Savez-vous, de Rogas, que si vous n’étiez pas mon ami, j’aurais peur de vous. – Pourquoi cela, mon cher comte ? – Parce que vous êtes un homme effrayant. Le Portugais e