Les deux semaines ont passé rapidement. Le jour, Camille travaillait pour son entreprise et le soir et la nuit, nous les passions à faire l’amour et nous discutions. Elle me parlait de sa vie à l’orphelinat et de ses années d’études perturbés par son accident. Qu’elle avait utilisé l’argent de son assurance pour financer le lancement de son entreprise. Son entreprise était jeune, à peine six mois, mais elle était à la pointe de la technologie informatique pour la création de nouveau logicielle de sécurité. Je lui ai parlé de mon enfance de fils de militaire, de mon travail en tant que chef d’équipe de sauvetage, à quel point c’était risqué souvent et que chaque fois, nous ne savons pas si nous allons en revenir vivant, mais que j’avais la meilleure des équipes. Le jour, pendant qu’elle travaillait, je suis allé au bureau militaire faire mettre à jour mon dossier. J’y ai inscrit Camille comme personne à joindre en cas de problème et bénéficiaire de mon assurance vie. Je suis ensuite aller à la banque la faire autoriser sur mon compte bancaire. Je savais qu’elle n’avait pas besoin de cet argent, mais elle était ma femme maintenant et je voulais qu’elle puisse y avoir accès.
Le soir que je lui avais dit ce que j’avais fait, elle était en colère contre moi et c’est un souvenir que je vais chérir encore longtemps.
Flashback
Camille : Jack Samson, si tu penses que je t’ai épousé pour avoir accès à ta solde de soldat ou à ta f****e assurance vie, tu te fourres un doigt dans l’œil. Reprends tes putains de papier et fourre-les-toi où je pense!
J’ai éclaté de rire devant elle
Jack : Chérie, je sais que tu ne m’as pas épousé pour mon argent, mais pour mon corps de Dieux
Elle éclata de rire devant moi et me traita d’idiot
Jack : Chérie, écoute, je sais que tu n’as pas besoin de mon argent. Je le sais. Mais s’il m’arrive quelques choses, je veux que tu hérites de cet argent et que tu en face quelques choses de bien. Donne-le à un œuvre de charité si tu veux, brûle-le, peu m’importe, mais nous sommes mariés maintenant et en tant que mon épouse, il est normal que tu aies accès à mes comptes et que tu sois prévenu si quelques choses m’arrivaient.
Elle m’a embrassé tendrement et avons fini sur le lit à faire l’amour toute la nuit.
Fin du Flashback
Donc aujourd’hui marque la fin de ma permission. Je dois repartir même si l’envie n’y est pas. J’ai eu droit à des sifflements admirateurs lorsque j’ai embrassé ma femme devant les gars, ce qui fit rougir Camille. Elle cacha son visage dans mon giron ce qui me fit rigoler
Jack : Les gars, je vous présente ma charmante épouse Camille, Camille, voici Jason, Carl, Eliot, Maxim, Robert, Laurent et Pascal, les sept gars de mon escouade.
Camille : Enchanté de vous rencontrer les gars
Pascal : Dis-moi vieux, c’est la femme que tu as rencontré l’autre soir au bar n’est-ce pas?
Jack : Oui, c’est elle
J’ai resserré mes bras autour d’elle
Jason : Ce n’est pas un peu rapide? Je veux dire, tu es monsieur, je ne m’engage pas et te voilà marié!
J’ai ri doucement en déposant un b****r sur le front de Camille
Jack : Tu sais mon vieux, quand tu rencontres la bonne, tu ne dois pas la laisser passer. Et à ce sujet, où sont vos femmes
Maxim : Oh, tu sais, elle ne voulait pas nous faire leurs au revoir encore une fois donc on s’est dit à la prochaine à la maison et nous sommes partis.
Camille : Oh! Je suis désolée pour vous les gars. Vous faites un travail formidable et important qui mérite le soutien des personnes qui vous aimes.
Eliot : Dites-moi madame, si je divorce de ma femme, acceptez-vous de divorcer de cette tête de nœud et de devenir ma femme?
Camille éclata de rire dans mes bras et se retourna vers moi
Camille : Désolée Eliot, c’est ma tête de nœud et je l’aime, donc hors de question que je le laisse tombé.
L’équipe à éclater de rire en nous félicitant pour notre union, puis j’ai embrassé une dernière fois ma douce épouse et je suis rentré dans la base, la tête pleine de souvenir de nos baisés et de nos nuits passionnées, prêt à partir au front faire mon boulot et le cœur léger, car elle venait de dire qu’elle m’aimait. Elle n’en avait peut-être pas eu conscience, mais moi si.
POV Camille
Jack venait de rentrer dans la base militaire. J’étais tellement fière de lui, mais en même temps, j'avais tellement peur, peur que ce soit la dernière fois que je le voyais. J’étais à la fois heureuse qu’il fasse partie de ma vie et anxieuse de le perdre au front. J’imagine que c’est ce que ressentent les femmes de militaire.
Je suis monté dans ma voiture et je suis retourné chez moi, le cœur lourd. Mon frère m’y attendait. Il savait que Jack devait repartir aujourd’hui et il était venu pour me remonter le moral.
Jérémy : Salut ma belle, comment vas-tu?
Camille : Je suis anxieuse, Jérémy, j’ai peur de ne pas le revoir.
Jérémy : Je sais ma chérie, je sais. Mais concentre-toi sur le positif, il va te revenir, vous allez être heureux et avoir une ribambelle d’enfant.
Camille : Une ribambelle d’enfant, rien que cela?
Jérémy : Oui et je serai le tonton gâteau qui pourrit vos enfants.
J’ai fait un sourire rêveur à mon frère, m’imaginant avec un ventre de femme enceinte.
Camille : Merci Jérémy, c’est en plein ce dont j’avais besoin. Quelques choses pour rêver de l’avenir. Je sais que je ne le connais que depuis deux semaines, mais je suis tombé amoureuse de lui, vraiment.
Jérémy : Pour le peu que je connais de lui, il semble être un type bien.
Camille : Oui, il est drôle, intelligent, courageux, doux et fort en même temps, je me sens en sécurité avec lui, comme si quand je suis dans ses bras, rien de mal ne pouvais m’arrivé. J’ai l’impression de le connaître depuis toujours, mon âme le connait.
Jérémy : Tu l’aimes vraiment n’est-ce pas?
Je l’ai regardé avec tendresse
Camille : Ouais, je l’ai dans la peau.
J’ai doucement embrassé ma bague de mariage en adressant une prière
« Mon Dieu, je ne vous ai pas souvent demander de choses, mais s’il vous plait, faite que Jack me revienne en vie »
Jérémy est resté souper avec moi et à passer la soirée à me distraire. Lorsque je suis montée pour me coucher, j’ai eu la surprise de trouvé une lettre sur mon oreiller. J’ai souri, ému, et j’ai pris l’enveloppe et j’ai déplié la lettre
« Ma chère Camille, je remercie Dieu de t’avoir mis sur ma route. Je pars aujourd’hui le cœur lourd de devoir te quitter, mais tellement heureux de pouvoir t’appeler ma femme. Ses deux dernières semaines ont été les plus heureux de ma vie. Je t’aime ma chérie, je sais que je n’ai jamais prononcé ses mots, mais j’avais besoin de te les dire avant de partir au front. Je t’aime. Merci d’avoir accepté d’être ma femme, d’avoir accepté de faire partie de ma vie. Je pars au front avec de merveilleux souvenir à chérir. Pour la première fois de ma vie, j’ai hâte de revenir parce que je sais que ma merveilleuse épouse sera là à m’attendre sagement. Je sais que je serai le bienvenu chez moi à mon retour de mission. Je t’aime ma chérie. À bientôt Jack »
J’ai souri alors que des larmes de joie glissaient sur mes joues. Il m’aimait! Mon chœur chantait de joie. Je mis le chandail qu’il m’avait laissé et me suis couché pour dormir. Les draps sentaient comme lui, comme nous et j’espérais conserver cette odeur le plus longtemps possible. Malgré son départ, je me suis endormi le sourire aux lèvres, rêvant de nos deux semaines ensembles. La passion et la tendresse dont il avait fait preuve envers moi était merveilleuse. Il avait été mon premier amant et sans aucun doute pour moi, il allait être mon seul amant, car même si la vie nous séparait, je ne voulais personne d’autre dans ma vie que lui. Je l’avais dans la peau. Je me suis rappelée les paroles de son équipe le traitant de tête de nœud, mais je sentais que pour eux, c’étaient affectueux et je lui avais dit que c’était ma tête de nœud et que je l’aimais. Oui, moi Camille Lang avait dit haut et fort aimé quelqu’un et c’était génial.