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2029 Words
Déboires 18 ******MARIE ANGE**** Les pécheurs nous font comprendre qu'il faut en principe quitter la foret, se diriger vers le rivage et emprunter une pirogue pour rejoindre la maison de l'inconnu, je ne suis pas dupe, je me rends bien compte que notre détour ici n'était pas justifié ou plutôt était juste pour leur sale marché, en jetant un regard à Marie Lyne je me rend compte qu'elle pense comme moi. Nous arrivons au rivage, il y a du monde, un bon point pour nous je pense. - Ma petite Ange crie une voix que je reconnais bien Je me retourne et voit ma voisine, la vieille dame, elle se rapproche de nous - Bonjour Maman, comment tu vas ? Dis-je - Bien et toi ? Elle regarde Marie Lyne avec beaucoup d'intérêt - Ma sœur jumelle, dis-je pour répondre à une question qu'elle se posait surement sur notre ressemblance - Maman si tu as fini nous rentrons dis un jeune homme proche de nous à la vieille dame - Ange je te présente mon fils Nous nous saluons Je guette les pécheurs qui ne nous lâchent pas du regard, l'un d'eux se rapproche de nous - Madame plus vite nous partirons et mieux se sera pour... Il se stoppe subitement, rentre en arrière et s'enfui sans plus dire un seul mot, le fils de la vieille lui cours après et en quelque seconde notre pécheur se trouve plaqué au sol pendant que le second cours vers la brousse Lyne et moi regardons la scène abasourdie, que se passe-t-il? Le fils de la vieille, sors son téléphone de la poche - Oui Chef ! Je viens juste de croiser les suspects, l'un a été appréhendé, l'autre s'est enfui. Si vous avez une équipe dans le secteur je vous donne notre position -  Il s'éloigne pour continuer sa conversation, et reviens vers nous - J'aurai si vous me le permettez mesdames des questions à vous poser Nous répondons d'un signe de tête - Où connaissez-vous les suspects ? - Suspects !? répondons-nous en chœur Nous restons un moment silencieuse, je ne sais pas pour Lyne mais moi tout un film d'horreur se passe dans ma tête. Là, c'est Lyne qui prend le courage de raconter l'histoire - Eh bien, on peut dire que vous avez de la chance mes chères dames, quelqu'un là haut veille sur vous Pendant qu'il nous parle des hommes en tenue arrivent, il va vers eux, d'autre se dirige vers le suspect qu'ils escortent jusqu'à une voiture de police. Le fils de la vieille et les autres échangent un bon instant. J'ai réellement l'impression d'être embarquée dans une histoire qui me dépasse. Ces hommes, font des groupes et vont dans presque toutes les directions. Lorsqu'il revient enfin vers nous - Mais que se passe-t- il enfin ! Crie la vieille - Calme toi maman, un groupe d'homme parmi lequel ceux de tout à l'heure ont commis un vol il y a environ trois semaines en ville, nous avons été prévenue à temps et pendant la poursuite, mon collègue et moi avions échanger des coups de feu avec eux, c'est le fait que mon collègue a été touché alors que nous étions très éloigné de la ville qui m'a fait rentré en urgence pour qu'il reçoive des soins, nous avons ainsi perdu leur trace et là encore... Silence A le regarder, il était moins serein qu'au départ, comme pris d'une grande colère - Là encore, j'ai au moins l'un d'eux et j'espère qu'ils retrouveront l'autre. Une fois à la maison, nous racontons notre aventure à notre mère. Elle reste silencieuse, nous regarde à tour de rôle, se met à remercier Dieu puis : - Ecoute Marie Ange, c'est ta quête vers cet inconnu qui semble ressembler à Max qui vous a conduite là. Je n'ose pas imaginer ce qui se serait passé si... (elle semble ravaler des larmes), je ne le dirai pas deux fois, je ne veux plus entendre parler de cette histoire. *****FRIDA***** En sortant chez le charlatan, je me dirige chez ma mère et lui raconte tout - Et que vas-tu faire ? dit-elle - Je n'ai réellement aucune idée maman, il s'agit de Paris ! Je ne pense même pas à l'éventualité de ne pas y aller - Au lieu de me dire que tu veux y aller à tout prix, cherchons plutôt une solution - N'as-tu pas un membre de ta famille là-bas qui pourrait... - Non ! - Mais maman que faire ? - Frida, je crois bien que tu n'iras pas... - Quoi !? Non !!! Dis-je en criant de toutes mes forces - Si tu m'écoutais au lieu de crier Je me calme pour écouter ma mère mais cette idée de ne pas y aller je ne l'aime pas mais alors pas du tout - Vous allez reporter ce voyage, tu peux dire que ton état ne te le permet pas, le temps pour nous de voir comment remédier à ce genre de situation. Tu m'as suivi ? Je ne dis rien, je n'ai pas envie de dire quoi que ce soit, je vois uniquement Paris m'échapper, s'éloigner de moi - Faut savoir quelles sont les priorités dans ta vie Frida, tu penses qu'il est préférable de perdre ton mari parce que tu veux aller à Paris maintenant ? Je me fatigue même à parler pourquoi ? Tu n'en fais qu'à ta tête, si tu m'avais écouté dès le départ on n'en serait pas là  Ma mère se lève pour s'en aller, je la retiens - Maman  j'ai compris, ne te fâche pas s'il te plait, je vais reporter mon voyage Lorsque je rentre chez moi, je tombe sur Théo, Tsuiiip ! Qu'est ce qu'il vient faire ici celui là ******GAETAN***** Aujourd'hui je rentre enfin chez moi, avec ma famille. Ma mère a insisté pour que l'oncle de Julie et sa femme viennent également prier à la maison dès notre retour. J'ai jugé plus important de les recevoir un autre jour, le temps pour moi de m'apprêter à les recevoir, c'est tout de même grâce à eux que je suis debout et bien portant aujourd'hui. Quelques jours plus tard, pendant  que j'étais assis au salon avec ma femme, Julie sortie pour aller récupérer nos invités - Gaetan, depuis que tu es tombé malade je me pose mille et une questions - Par rapport à quoi ? - Ta maladie ! - Est-ce réellement nécessaire de chercher encore d'où ça vient ? Je suis guéri c'est le plus important - La source est tout de même nécessaire pour être sur d'avoir éradiquer le mal - Je suis du même avis dit ma mère qui venait d'entrer, c'est pour cela que j'ai demandé à l'oncle de Julie de venir prier ici Nous la saluons  - Maman je dois t'avouer que j'ai cru Julie responsable du mal de Gaetan - Moi aussi ma fille mais maintenant ce n'est plus le cas - Et si Max ne voulais pas que nous restions ici ? - Comment ça ? Je n'avais aucun problème avec mon frère de son vivant - N'oublions pas que nous avons mis Marie Ange à la porte et nous savons tous à quel point Max l'aimait Nous restons tous silencieux, puis ma mère prend la parole - Marie Ange n'est pas dans cette maison parce qu'elle a refusé de respecté nos tradition en acceptant Gaetan comme mari - Je pense que c'est plutôt elle la sorcière de cette histoire dit Georgette qui venait d'entrer - J'ai toujours dit que la mort de Max n'était pas simple crie ma femme Ma mère commence à pleurer - Maman calme toi dit Georgette, elle ne s'en sortira pas comme ça, elle va payer croit moi Julie entre avec nos invités, nous commençons par bavarder, ensuite nous passons à table, nous bavardons encore un moment le temps de digérer. Georgette prend congé de nous - Mais où vas-tu ? dis ma mère - Maman j'ai des choses à faire - Nous voulons prier là pour la délivrance de tous et toi tu pars ? - Mes prières vous accompagnerons, il faut absolument que j'y aille Ma mère a fini par laisser Georgette partir et nous commençons à prier. Pendant que nous étions encore  en prière, quelqu'un cogne avec fracas sur le portail, j'envoi ma femme regarder. Elle sort et reviens en pleurs - Georgette ooooo, c'est Georgette, Georgette oooooo - Ma fille a quoi? Dit ma mère *******FRIDA****** La présence de Théo dans cette maison m'énervait de plus en plus, il me regardait avec un air méfiant, au lieu de le laisser aller à l'hôtel Aubin a insisté pour qu'il reste avec nous à la maison.  Mon mari était supposé céder au moindre de mes désirs mais lorsque j'ai demandé à Aubin de laisser son ami aller à l'hôtel il s'est indigné : - La maison est assez grande ! Il ira faire quoi à l'hôtel alors que nous vivons dans une grande maison ? Et voilà donc que depuis deux jours, je suis obligé de le supporter, de supporter son regard accusateur et de le voir piaffer lorsqu'il pose les yeux sur ma grossesse ou lorsqu'Aubin en parle, trop c'est trop ! Ce matin même je dois régler cette histoire, je vais chez ma mère et ensemble nous allons chez le charlatan. Je lui explique les choses, il me donne une poudre à rajouter lors de mon sacrifice de vendredi. Ça tombe bien nous sommes vendredi, nous allons au lieu habituel pour le sacrifice, une fois terminer je suis pressée de rentrer chez moi y faire dégager cet intrus. Une fois à la maison, je ne vois ni Aubin, ni son ami et pourtant il est 19 heures, à cet heure Aubin est déjà à la maison. Je regarde mon téléphone, il a essayé de m'appeler, je rappelle mais rien du tout son numéro ne passe pas, trente minutes plus tard, je réessaye, toujours indisponible, mais où est-il ? Il est à présent 22heures, je n'en peux plus, je panique, où est mon mari ? Où est-ce que son ami l'a amené ? Mais oui, ils sont ensemble, je prends mon téléphone, cherche le numéro de Théo, c'est en repassant sur T pour la deuxième fois que je me rappelle l'avoir effacé, Mince !!! Que faire ? Après avoir arpenté de long en large toute la maison, je fini par m'asseoir pour les attendre. Vers minuit j'entends le portail s'ouvrir, je guette par les fenêtres du salon, c'est la voiture d'Aubin qui entre. Je vais à leur rencontre  - Mais que se passe-t-il ? C'est quoi cette histoire ? D'où sortez-vous à cette heure ? - Désolé mon amour j'ai essayé de te joindre en vain et le téléphone de Théo a disparu, nous étions sorti prendre un pot... - Tu as vu l'heure ? Vous étiez sorti !!! C'est une blague ? Tu laisses ta femme enceinte, à la maison toute seule et tu t'en vas vadrouiller en ville avec les... Silence - Je ne veux plus le voir chez moi !!! Sur ceux j'entre et me dirige dans ma chambre Ils sont restés dehors un bon moment puis Aubin entre dans la chambre, me pousse à sortir mais je ne veux pas - Théo voudrait te présenter ses excuses - Je n'ai pas besoin de ses excuses, je veux juste qu'il libère ma maison c'est tout ! Qu'il aille hors d'ici vadrouiller avec le mari des autres ou avec les voyous de son espèce ******LUCIE***** J'ai de la peine à quitter du lit, je suis plus que fatiguée, je suis vidée ! C'est samedi, Dieu merci pas de cours, j'ai le droit de faire la grasse matinée mais à 13heures je dois aller chez Brigitte savoir comment s'est passé sa première semaine de travail. Je sursaute vers midi, je me précipite pour faire les choses rapidement et arrivé chez elle dans les temps vu que vers 15heures je voudrais profiter de la bibliothèque pour un devoir. Dès que j'ouvre la porte, je tombe nez à nez sur lui, mais que fait-il ici ? - Salut Lucie, il faut qu'on parle dit-il
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