LXXXI Contre l’amour de la patrie– Il n’y a pas, dit Richard, beaucoup moins d’une heure que je te parle sans que tu daignes remarquer ma présence, et sans que tu cesses de marmotter des paroles inintelligibles. – Je suis, répondit Maurice, très préoccupé : il me faut aller ce matin chez l’ambassadeur français, qui m’a fait proposer de m’emmener avec lui, comme son secrétaire particulier, il est temps que je prenne un parti, mes affaires d’argent s’embrouillent tous les jours et sont arrivées à un tel point que je n’y reconnais plus rien. Mon mariage avec Hélène va augmenter mes dépenses du double et anéantir mes recettes : c’est un excellent moyen de sortir d’embarras qui se présente et je veux faire en sorte de ne pas l’abandonner. Ce qui m’occupait quand tu es entré, c’était de quelle