LXXIVLa situation de Maurice et d’Hélène était toujours la même. Hélène attendait que Maurice fixât l’époque du mariage, et ainsi le train et la dépense de la maison restaient toujours sur le même pied ; elle subvenait, par la vente cachée de ses diamants et de ses effets les plus précieux, aux frais énormes de son intérieur. Maurice croyait qu’elle recevait encore la pension de Leyen. Il attendait à avoir obtenu une place, pour avoir, avec elle, à ce sujet, une explication définitive, faire donner à Leyen un congé absolu, et vivre modestement avec sa maîtresse, dans une obscure retraite, du fruit de son travail ; car, avec la fierté naturelle de Maurice, l’idée de se créer une fortune par la vente des diamants d’Hélène n’avait pu séjourner dans son esprit que quelques instants. Pour avo