IIAu moment où Estelle et Paul entrèrent chez madame de Sarens, le bal était dans tout son éclat. La maîtresse de la maison vint au-devant d’eux. « M. de Sombreuse, » dit Estelle. Madame de Sarens regarda le nouveau venu et partit d’un éclat de rire. M. de Sombreuse s’inclina et d’un air gai : – On vous avait prévenue, madame, dit-il ; mais cela dépasse encore vos espérances, n’est-il pas vrai ? – Franchement oui, répliqua-t-elle. – Bah ! continua Paul, si le ramage ne ressemble pas au plumage, qu’importe ? D’ailleurs ne craignez rien, vous n’aurez à me refuser ni valse, ni contredanse. Je suis de ceux qu’on oublie dans un fauteuil. La glace était rompue. M. de Sombreuse disparut dans la foule. Un instant après, Sabine l’aperçut dans un coin qui causait avec une douairière. – Bon !