VIIRestée seule, madame de Sarens s’empressa d’expédier une dépêche à Naples, où elle avait des connaissances. Elle reçut une réponse par laquelle on ne lui laissait pas ignorer que M. de Sombreuse était en danger sérieux. Madame Dervieux, qui était malade, se portait à ravir, et Paul était en péril de mort. On ne pensait pas qu’il vécût encore à la fin du mois. D’étranges pensées traversaient le cœur de madame de Sarens tandis qu’elle relisait lentement cette terrible dépêche. Elle se souvenait du temps où Paul était auprès d’elle, où il la suivait des yeux, inquiet et ravi chaque fois qu’elle faisait un mouvement, où il lui parlait avec un accent si vrai, si profond, où d’un seul mot elle aurait pu l’emporter au ciel. À présent une autre occupait la place dont elle n’avait pas voulu. «