VILe lendemain, à la nuit tombante, Paul se présenta chez madame de Sarens. Il portait à la main un objet proprement enveloppé de papier. On lui apprit que madame de Sarens était dans sa chambre avec une vieille parente qui venait la voir quatre fois l’an. – Qu’elle ne se dérange pas, dit-il d’un air embarrassé, je l’attendrai un instant. Au besoin, je reviendrai plus tard. On le laissa seul. L’objet qu’il tenait à la main semblait le gêner beaucoup. « Ma foi ! dit-il, mieux vaut encore qu’elle ne soit pas ici. » Il se dirigea vers l’un des coins du salon et se mit à défaire le paquet. Au bout de quelques minutes, une porte s’ouvrit, et Sabine parut. – Où donc êtes-vous ? dit-elle surprise par l’obscurité. M. de Sombreuse s’empressa de marcher au-devant d’elle. – On n’y voit pas ici,