VSur ces entrefaites, un grand changement se fit dans la position de M. de Sombreuse. Une sœur qu’il avait en province, et qu’il aimait tendrement, arriva un matin chez lui tout en pleurs. Son mari, qui exploitait une usine dans le Bourbonnais ; avait eu l’imprudence de se jeter dans des spéculations hardies dont le résultat, après trois ou quatre ans de luttes, était une catastrophe que rien ne pouvait plus conjurer. Sa fortune était compromise ; il fallait liquider, vendre l’usine, et, la ruine consommée, on ne savait pas s’il resterait de quoi payer les créanciers. – Et j’ai trois enfants ! dit madame Dervieux en achevant ce récit. Les larmes la gagnèrent, et elle se mit à sangloter. – Déjeunons d’abord, répondit Paul, qui l’embrassa ; cela nous fera certainement trouver le moyen de