IIIKatell Kersalé avait obtenu un rendez-vous assez rapidement. La thérapeute, choisie au hasard, les regardait toutes trois d’un air bienveillant. Une demi-heure plus tôt, elle leur avait annoncé qu’elle les appellerait par leur prénom. Du reste, Marie-France Berton-Straussy avait froncé les sourcils quand elles s’étaient présentées… Au téléphone, deux jours auparavant, Katell avait demandé à la psychothérapeute si elle pouvait accompagner sa fille. La réaction de Marie-France Berton-Straussy avait été immédiate. Non seulement sa présence était souhaitable mais celle de sa mère, qui avait aussi souffert d’alopécie au cours de sa jeunesse, l’était également. C’est ainsi que trois générations de femmes se retrouvaient dans ce vaste et clair bureau de Pont-l’Abbé. Si elles avaient pris des