Toi, ma fille, aie grand soin d’apporter la justice ; mesure le salaire à la peine, au talent, et aussi aux exigences de la vie, selon les lieux et les circonstances. Ne fais jamais attendre le p******t d’un mémoire. Ne te fais pas une gloire d’acheter un objet bien au-dessous de sa valeur, ni de rencontrer un homme qui estime son travail à bas prix, parce qu’il manque du nécessaire. Non, sois plus haute ; je ne te permets pas cette vulgarité de sentiment. Je te veux fière, ma chère amie, non d’un blason, ou d’un portefeuille, mais de la mission providentielle attachée à ces choses. Oh ! si nous sommes les grands de la terre, soyons fidèles au mandat ! C’est à nous que reviennent, en grande partie, le bien-être et la jouissance. Assurément Dieu sait ce qu’il fait, et je ne connais que trop