VII – À quoi sert de te tourner le sang ? s’écria Mme Sénéchal en apprenant la déconvenue de son mari ; tu quittes cette bicoque un peu plus tôt que tu ne l’aurais voulu, et voilà tout !… Patience ! nous serons riches à notre tour et nous ferons la n***e à ce pingre de notaire. D’ici là, n’avons-nous pas nos vignes qui n’ont point gelé cette année et qui donneront de belles hottées de raisins en octobre ?… Va, c’est un petit malheur, et il n’y a pas, de quoi se mettre la tablature en tête. Mais M. Sénéchal ne voulait pas se laisser consoler. Cette retraite forcée lui avait porté un rude coup, et il en fut sérieusement malade toute une semaine. Peu habitué au désœuvrement, il errait tristement par la maison, tournait autour de sa femme, tatillonnait à la cuisine. Après les repas, il resta