Conclusion Maintenant, mon jeune ami, continua la marquise, il me reste à vous expliquer le retour providentiel du comte, et à vous remercier ensuite de l’attention pleine de bienveillance que vous avez accordée à mon histoire. Une autre, à ma place, aurait ménagé peut-être les incidents et soigné davantage les péripéties ; mais, comme je vous l’ai fait comprendre tout d’abord, à quoi bon donner des allures romanesques à un récit véritable ? Mon but a été de vous prouver que la Providence ne laisse pas toujours, ici-bas, triompher le crime au détriment de la vertu. Plus la justice du ciel est tardive, plus elle est éclatante. Le secrétaire de Barras ne devait pas se relever de sa chute. Il nous était impossible de pleurer un trépas qui terminait toutes nos infortunes. Nous eûmes soi