VII – Comment, vous ici, miss Rowan ? bégaya Boris stupéfait et roulant les yeux hagards, vous ici ?… – Oui, moi, mon prince, que la Providence a mise sur votre route pour vous empêcher de commettre une grande faute, répondit, d’un ton dont la gravité n’excluait pas la douceur, celle qui venait d’être appelée miss Rowan, tout en tirant de sa poche un flacon de sels anglais qu’elle fit respirer à Boris à moitié inanimé sur son fauteuil. Sous l’influence des sels et aussi sous la secousse que lui avait fait éprouver l’intervention si imprévue de miss Rowan, le prince reprenait peu à peu ses sens, ses nerfs s’apaisaient et sa surexcitation faisait place à un besoin invincible de larmes. – Ah ! merci, merci, murmura-t-il en éclatant en sanglots, que vous êtes bonne de vous occuper de moi…