Parallèle entre l’amiral et l’auteurDe même que l’Amiral éprouve un grand bonheurQuand il pense monter la galère capitane,Ainsi, quand je pense monter une femme,Je ressens une grande allégresse.Lui, pour vouloir monter ce bâtiment,Risque quelque bougresse de bourrasque ;Moi, pour vouloir monter cette Madonna,Je risque d’attraper un écoulement ;Lui se moque de rencontrer quelque occasionDe se mesurer en mer avec un corsaire ;Et je me moque de me colleter avec le ruffian.Tous deux, en somme, lui pour naviguerRisque ses biens, sa vie, sa condition,Et moi pour enfiler je cours les mêmes risques.Et faut en inférerQue peut autant sur lui la galère capitane,Que peut sur moi une bougresse.