L’auteur voudrait rester dans la Moniche jusqu’à la fin du mondeNeuf mois au plus l’homme resteEn prison dans le ventre de la femme,Avant de s’élancer hors de la monicheEt de venir respirer en ce monde.Après mille tourments, il lui faut allerEn une lugubre sépultureEt pour couronnement à sa misèreY rester éternellement.Je voudrais que tout se passât au rebours,Que lorsqu’on est mort, dans le tombeauOn n’eût à rester que neuf mois,Et en revanche, par un décret de la Nature,Qu’on séjournât dans une moniche de femmeTant que ce monde aurait à durer.